Les intempéries compliquent le travail des enquêteurs qui cherchent à connaître les causes de la pire catastrophe aérienne pakistanaise, dans laquelle 152 personnes ont péri.
Les drapeaux sont en berne au Pakistan. Ce jeudi, au lendemain du crash de l’Airbus de la compagnie Airblue, un jour de deuil national a été décrété pour rendre hommage aux 152 victimes de la pire catastrophe aérienne survenue sur le sol pakistanais.
Pendant ce temps-là, les enquêteurs cherchent à comprendre les causes de l’accident. Mais leur travail autour de la carlingue a dû être suspendu en raison de la pluie violente qui s’abat dans la région du crash, à proximité de la capitale Islamabad.
“Nous reprendrons notre travail dès que la pluie aura cessé puisque nous n’avons pas encore trouvé les boîtes noires”, a indiqué un officier de police sur les lieux de l'accident. Les autorités pakistanaises comptent en effet sur celles-ci, pour comprendre comment cet Airbus A321, en service depuis dix ans, piloté par un capitaine de bord expérimenté, a pu s’écraser.
Pour le moment, le gouvernement a indiqué qu’il n’écartait aucune piste, et qu’il envisageait aussi bien un acte terroriste qu’une erreur de pilotage due à la mauvaise visibilité.
Le difficile travail des secouristes
La pluie a également interrompu le travail des équipes de secours, qui, si elles n’ont plus d’espoir de trouver des survivants, doivent encore identifier les victimes. Une tâche délicate tant la violence du crash les a rendus méconnaissables. Surplace, les autorités ont commencé à se livrer à des analyses ADN.
Elles espèrent à présent que la pluie cessera assez tôt, pour qu’elle n’emporte pas tous les indices encore présents dans les débris. D’autant plus que les recherches se déroulent dans des zones déjà difficiles d’accès, comme en attestent les vidéos ci-dessous, tournées quelques heures après la catastrophe par un amateur.