Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a assis un peu plus sa réputation d'organisation terroriste de premier plan en revendiquant l'exécution du Français Michel Germaneau. Autrefois appelé GSPC, le groupe est affilié à Al-Qaïda depuis janvier 2007.
- Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) est une branche de l’organisation terroriste internationale Al Qaida.
- Autrefois basée en Algérie et nommée Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), l’organisation a adopté la dénomination Aqmi après avoir solennellement prêté allégeance à Oussama Ben Laden le 25 janvier 2007.
- Sa zone d’action se situe dans les zones désertiques du Sahel, à cheval sur plusieurs pays dont le sud algérien, la Mauritanie, le Niger, le Mali et le Tchad.
- Son but : étendre la guerre sainte (djihad) à l’ensemble du Maghreb.
- Depuis quelques années, l’organisation multiplie les enlèvements d’Occidentaux pour obtenir des rançons et asseoir sa notoriété.
- En plus du butin accumulé grâce aux rançons, Aqmi se financerait en assurant la "protection" des trafiquants qui font transiter par l'Afrique la drogue latino-américaine à destination de l'Europe.
- Difficile d’estimer le nombre total de combattants ou l’identité précise des chefs d’Aqmi. Interrogé par le journaliste de "Libération" Jean-Dominique Merchet, Alain Rodier, le directeur du Centre français de recherche sur le renseignement, estime à "un petit millier" le nombre d’activistes qui compose ses rangs. Son chef serait Abdel Malek Droukdel, à moins que celui-ci ait été remplacé par Yazid M’Barek, aussi connu sous le nom Abou Youcef el-Annabi.
- L’otage français Michel Germaneau était entre les mains d’Abou Zeid. Considéré comme un des chefs d’Aqmi, il est également tenu pour responsable de l’exécution du Britannique Adwin Dyer en juin 2009.