Le Brésil et le Portugal terminent respectivement à la première et seconde place du groupe G après un match nul 0-0. Malgré leur victoire 3-0 sur la Corée du Nord, les Éléphants ivoiriens ne finissent que troisièmes et sont donc éliminés.
L’affiche laissait présager une rencontre tranquille. Le Brésil, déjà qualifié, pouvait se contenter d’un nul pour finir premier du groupe G. Les Portugais, eux, avaient déjà neuf doigts de pieds en huitièmes de finale grâce à leur large victoire contre la Corée du Nord (7-0).
Mais les deux équipes lusophones, pourtant réputées pour la qualité technique et le potentiel offensif de leur jeu, ont en fait montré un autre visage lors de cette dernière journée dans le groupe G. La rencontre a été rythmée par des duels au milieu du terrain et des interventions défensives rugueuses.
Les occasions auront été très rares. À la demi-heure de jeu, le portier portugais est sauvé par sa transversale sur une frappe de Nilmar, seul au deuxième poteau. Côté portugais, il aura fallu attendre la 60e minute pour voir Raul Meireles manquer le cadre de justesse sur une passe involontaire de Lucio.
Un score nul qui a certainement déçu les fans de spectacle et qui permet au deux équipes de se qualifier pour les huitièmes. Finissant à la deuxième place, le Portugal a de grandes chances d’affronter l’Espagne au tour suivant.
Baroud d’honneur des Éléphants
La Côte d'Ivoire a quitté le Mondial-2010 sur une bonne note en battant la Corée du Nord (3-0), d’ores et déjà éliminée. Une victoire cependant insuffisante pour la qualification, le Brésil n’ayant pas battu le Portugal.
Ils ont pourtant fait ce qu'il fallait, ouvrant le score par Yaya Touré rapidement (14e minute) et doublant la mise par Romaric (20e minute), qui entretenait la flamme de l'espoir.
Les Eléphants ont suivi leur plan jusqu'au bout, harcelant sans cesse les Nord-Coréens. En première période, ils ont réalisé dix frappes cadrées contre zéro pour l'équipe adverse.
C’est l’attaquant de Chelsea Salomon Kalou qui a marqué le troisième but à dix minutes de la fin, juste après la meilleure occasion nord-coréenne, manquée par Jong Tae-se, surnommé "le Rooney du peuple".
Côté nord-coréen, le Mondial n'a pas vraiment ressemblé à celui de 1966, où les héros étaient allés jusqu'en quarts de finale.