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, envoyé spécial à Johannesburg – Accusé par certains d'être à l'origine du psychodrame qui secoue l'équipe de France, Zinedine Zidane a nié, lors d'une conférence de presse organisée par l'un de ses sponsors, avoir voulu s'ingérer dans le schéma tactique de Raymond Domenech.

"Je pensais que ce serait une conférence tranquille, malheureusement ce ne sera pas le cas." Devant la nuée de journalistes qui s'est rendue, lundi, à la conférence de presse organisée par son sponsor, Zinedine Zidane sait d'emblée de quoi il sera question : l'affaire Anelka.

Interrogé sur l’ambiance détestable qui règne au sein du groupe France depuis l’exclusion de Nicolas Anelka, samedi, pour les propos qu'il aurait tenus à l'encontre de Raymond Domenech, l'ex-numéro 10 des Bleus préfère pointer les fuites dans la presse. "Forcément, personne n'est d'accord avec ce qu'il [Nicolas Anelka] a pu dire ou faire mais ce que j'ai envie de dire, c'est surtout le fait que ce soit sorti, insiste l'ancien international. Parce que dans un vestiaire, il se dit beaucoup de choses, parfois difficiles, mais jamais ça ne sort."

Zinedine Zidane ne cautionne pas pour autant la "grève" observée hier par les Bleus. "Je ne suis pas du tout pour, parce qu'en fait, comme l'a dit un journaliste, on se souviendra de celui qui gagnera la Coupe du monde et de l'équipe de France pour avoir refusé un entraînement." La seule issue pour le groupe, a-t-il assuré, serait  une victoire des Bleus face à l'Afrique du Sud. 

"Je n'ai jamais eu de feeling avec Raymond Domenech"

Accusé par le quotidien français "Libération" d'avoir tenté d'influencer le jeu tactique des Bleus avant la rencontre face au Mexique, Zidane avoue n'avoir "jamais eu de feeling avec Raymond Domenech, mais je n'ai jamais eu de problèmes aussi. Quand j'étais joueur, j'ai toujours respecté l'entraîneur et les consignes. J'ai toujours respecté les règles. J'ai été capitaine de cette équipe, je n'ai jamais eu un semblant de faux comportement. Quand j'étais joueur, je n'ai jamais donné mon avis sur une composition d'équipe. Quatre ans après, alors que j'ai arrêté, penser que je puisse appeler des joueurs pour faire pression sur le sélectionneur, c'est grave."

Zinedine Zidane et Lucas Radebe, Sandton Convention Center (Johannesburg)
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