Libéré jeudi, l'homme d'affaire suisse Max Göldi (à gauche sur la photo) doit quitter Tripoli ce dimanche. Il était incarcéré depuis juillet 2008 en représailles à l'arrestation à Genève du fils du leader libyen Mouammar Kadhafi.
AFP - Max Göldi, l'homme d'affaires suisse libéré jeudi d'une prison libyenne, va quitter Tripoli dimanche, a annoncé la ministre suisse des Affaires étrangères, Micheline Calmy-Rey.
Max "Göldi va quitter la Libye aujourd'hui", a déclaré la ministre suisse à la presse à l'issue d'une réunion avec des responsables libyens.
Elle a également indiqué qu'un "plan d'action" avait été signé entre la Libye, la Suisse, l'Espagne et l'Allemagne pour le règlement de la crise entre Berne et Tripoli.
Mme Calmy-Rey et son homologue espagnol, Miguel Angel Moratinos, se trouvaient dimanche à Tripoli pour négocier le départ de Max Göldi, dans un contexte de crise diplomatique entre Tripoli et Berne.
Le Suisse a été libéré jeudi après avoir purgé quatre mois de prison pour "séjour illégal" en Libye.
L'homme d'affaires avait été arrêté mi-2008, en représailles à l'arrestation musclée à Genève d'Hannibal Kadhafi, fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, en juillet 2008. Hannibal Kadhafi et sa femme étaient accusés de maltraitance par deux membres du personnel de l'hôtel qu'ils occupaient à Genève.
Après avoir libéré M. Göldi en signe de bonne volonté, Tripoli a réclamé un accord écrit l'autorisant à mener une enquête judiciaire sur les circonstances de l'arrestation d'Hannibal Kadhafi, ont rapporté les médias suisses.