
Dix producteurs de puces à mémoire ont reçu des amendes de la Commission européenne pour entente illégale. Parmi les sociétés impliquées, seule Micron n'a pas reçu d'amende, car c'est elle qui a révélé l'existence de l'entente.
AFP - La Commission européenne a infligé mercredi des amendes d'un montant total de 331 millions d'euros à plusieurs géants de l'informatique parmi lesquels Samsung, Mitsubishi, NEC et Toshiba et Infineon pour entente illégale dans le secteur des puces à mémoire.
Au total, dix producteurs de puces à mémoire (DRAM) utilisées dans les ordinateurs et les serveurs ont participé à cette entente, entre 1998 et 2002, a souligné la Commission.
Les sociétés impliquées sont Micron, Samsung, Hynix, Infineon, NEC, Hitachi, Mitsubishi, Toshiba, Elpida et Nanya. Toutefois, aucune amende n’a été infligée à Micron, car elle a révélé l'existence de l’entente à la Commission.
Le recours à une nouvelle procédure simplifiée a permis à la Commission de conclure une transaction avec les sociétés impliquées dans cette affaire d'entente.
"Cette première décision de transaction marque une nouvelle étape dans la lutte que la Commission mène contre les ententes. En reconnaissant leur participation à l’entente, les entreprises ont permis à la Commission de mettre fin à cette longue enquête et de libérer des ressources qu’elle pourra affecter à l'examen d’autres ententes présumées", s'est félicité le commissaire européen chargé de la Concurrence, Joaquin Almunia.
"A mesure qu’elle s'appliquera à de nouvelles affaires, cette procédure devrait grandement accélérer les enquêtes", a-t-il ajouté.