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Véronique Courjault, la mère des "bébés congelés" remise en liberté

Véronique Courjault, coupable de trois infanticides est sortie de prison vendredi, bénéficiant d'une liberté conditionnelle. Elle avait reconnu avoir tué à leur naissance trois de ses enfants entre 1999 et 2003, et les avoir congelés.

AFP - Véronique Courjault, reconnue coupable le 18 juin 2009 par la cour d'assises d'Indre-et-Loire d'un triple infanticide, est sortie de prison vendredi, la justice ayant accepté sa demande de remise en liberté, a déclaré à l'AFP son avocate, Me Hélène Delhommais.

En liberté conditionnelle, Mme Courjault "a interdiction de communiquer avec la presse. Elle respectera ses obligations", a affirmé son avocate. "Elle souhaite vivre au calme et si sa vie privée était violée, elle attaquerait en justice", a ajouté Me Delhommais.

Détenue à la maison d'arrêt d'Orléans, Véronique Courjault a effecté près de quatre ans de prison. Incarcérée depuis octobre 2006, elle avait été condamnée le 18 juin 2009 par la cour d'assises d'Indre-et-Loire à huit ans d'emprisonnement pour avoir tué trois de ses nouveau-nés.

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L'affaire Courjault vue par une journaliste de France 3

La découverte le 23 juillet 2006 par Jean-Louis Courjault de deux bébés dans le congélateur de la maison du couple à Séoul, en Corée, avait été le point de départ de l'affaire des "bébés congelés".

Le couple nie d'abord "être les parents", mais est confondu ensuite par les tests ADN.

Devant les enquêteurs, Véronique Courjault reconnaît trois infanticides. Le premier sur un nouveau-né mis au monde clandestinement au cours de l'été 1999 en Charente-Maritime, les deux autres sur deux bébés nés en septembre 2002 et décembre 2003 à Séoul où son mari, ingénieur, travaillait pour une société américaine.

Son mari, Jean-Louis, 42 ans, a été mis hors de cause après avoir été dans un premier temps mis en examen pour "complicité d'assassinats". Sa femme a toujours dit qu'il "n'était pas au courant"

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