logo

L'US Quevilly privée de son stade fétiche face au PSG

Le petit poucet des demi-finales de la Coupe de France n'accueillera pas le PSG au stade Robert Diochon de Rouen, où il a l'habitude d'évoluer. Pour des raisons de sécurité, l’US Quevilly jouera à domicile... à Caen.

Pour des raisons de sécurité, la demi-finale de la Coupe de France qui opposera, le 14 avril, l’US Quevilly (CFA) au Paris Saint-Germain (L1) aura finalement lieu au stade d’Ornano, à Caen.

Le désormais mythique stade Robert Diochon de Rouen, où le petit poucet normand a éliminé deux "géants" de Ligue 1 (Rennes, 1-0, et Boulogne-sur-Mer, 3-1), ne fournit pas les garanties de sécurité suffisantes pour accueillir le PSG, selon le ministère de l’Intérieur. Depuis la mort de l’un de ses supporters à la suite du match entre Paris et Marseille, le 28 février, le club de la capitale a été placé en quarantaine par les autorités, l’obligeant à jouer à huis-clos ses trois dernières rencontres afin d’éviter tout conflit e ntre hooligans des tribunes "Auteuil" et "Boulogne" du Parc-des-Prince.

Les Quevillais déçus

Pour éviter un débarquement massif de supporters parisiens en Normandie, le PSG n'organisera aucun déplacement. Un système de billetterie nominative sera par ailleurs mis en place. De plus, un arrêté préfectoral interdira d'arborer les couleurs du PSG dans la ville de Caen le jour du match. Des mesures de sécurité, qui, on l'espère, ne gâchera pas la fête des Quevilliais qui viendront assister en masse à cette rencontre historique.

Le président de Quevilly, Michel Mallet, qui avait menacé de boycotter la rencontre si elle était délocalisée, s’est dit déçu par cette décision. "Avoir fait tout ce parcours avec notre 12e homme... On regrette profondément de ne pas jouer à Diochon. Mais pas de polémique. On ne va pas se 'noircir' la tête, relativise-t-il. Ce n'est pas la décision qui me satisfait le plus, mais on n'est pas là pour pleurer", a-t-il déclaré à l’issue de la réunion entre les deux clubs, la Fédération française de football et la préfecture de Seine-Martime. De son côté, le président du PSG, Robin Leproux, s'est apparemment montré très conciliant dans les négociations, affirme l’AFP, citant une source proche du dossier.