
Alors qu'un sommet des pays de la zone euro se tient ce jeudi à Bruxelles, les tractations vont bon train pour parvenir à un accord sur le sauvetage de la Grèce. Le Premier ministre grec a évoqué un "défi" pour toute la zone euro.
AFP - Le Premier ministre grec Georges Papandréou a appelé jeudi ses partenaires européens à relever le "défi" et à prendre une décision sur une aide en faveur de son pays, pour le bien de la zone euro toute entière et de sa monnaie.
"Aujourd'hui, le défi" qui se pose "est européen", a-t-il déclaré aux journalistes à Bruxelles en arrivant à une réunion avec d'autres dirigeants socialistes, avant un sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne qui doit débuter en fin d'après-midi.
L'objectif doit être "de s'assurer que nous renforcions la zone euro, que nous renforcions l'euro et que nous stabilisions la monnaie", a-t-il ajouté.
Le taux de change de la monnaie commune chute fortement du fait des divergences entre pays européens sur l'opportunité d'aider la Grèce face à ses difficultés budgétaires.

L'euro est ainsi passé jeudi sous le seuil des 1,33 dollar pour la première fois depuis le 7 mai 2009.
M. Papandréou a pour le reste promis de continuer à assainir ses comptes publics.
"Nous sommes sur la bonne voie", a-t-il dit, "nous irons de l'avant quelle que soit la décision prise aujourd'hui, nous progresserons de manière positive et dans la bonne direction".
La crise actuelle a été provoquée par l'annonce d'un déficit public beaucoup plus important que prévu en Grèce.