logo

La crise israélo-américaine contraint Mitchell à reporter sa visite au Proche-Orient

La venue à Jérusalem de l'émissaire américain au Proche-Orient est suspendue à la réponse qu'Israël doit fournir aux États-Unis sur le délicat dossier des colonies, à l'origine de la crise entre Tel Aviv et Washington.

Une semaine après l’annonce d’un nouveau projet de colonies israéliennes à Jérusalem-Est qui a déclenché une crise diplomatique avec les Etats-Unis, Washington a confirmé ce mardi que l'envoyé spécial américain George Mitchell ne rencontrerait pas de responsables israéliens et palestiniens avant la réunion du Quartette pour le Proche-Orient, prévue vendredi à Moscou.
Au cours d’une conférence de presse mardi, le porte-parole du département d'Etat, it
La crise israélo-américaine contraint Mitchell à reporter sa visite au Proche-Orient

Philip Crowley, a admis que le départ pour la région de George Mitchell, initialement prévu pendant le week-end, avait été retardé dans l'attente d'une réponse israélienne aux reproches américains concernant l'annonce d'un programme de construction de 1 600 logements pour des colons juifs à Jérusalem-Est.

Une telle "réponse officielle" pourrait intervenir mercredi sous la forme d'une conversation téléphonique entre la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, a indiqué une source au département d'Etat sous couvert d'anonymat.
Solution à deux Etats
Le report du voyage de George Mitchell au Moyen-Orient couronne plusieurs jou it
La crise israélo-américaine contraint Mitchell à reporter sa visite au Proche-Orient

rs d’âpres discussions à la Maison Blanche sur le projet de colonies israéliennes, annoncé pendant un séjour du vice-président américain Joe Biden dans la région. Mardi, lors d’une allocution à la presse, Hillary Clinton a toutefois tenu à rappeler les liens "indestructibles" qui unissent les deux pays. Sans pour autant relâcher la pression sur Israël et l’Autorité palestinienne pour qu’ils acceptent de participer à des négociations indirectes, sous la houlette des Etats-Unis.

"Nous sommes engagés dans des consultations très actives avec les Israéliens sur les mesures [à prendre] pour manifester leur engagement envers le processus de paix", a déclaré la secrétaire d’État, réitérant le souhait de l'administration Obama de voir émerger une solution à deux Etats.
Les Palestiniens, de leur côté, ont fait savoir qu'ils ne retourneraient pas à la table des négociations sans un arrêt complet de la colonisation israélienne à Jérusalem-Est et en Cisjordanie.