En ce cinquième jour de la Semaine de la mode à Paris, la styliste française Vanessa Bruno propose un vestiaire chaud à la création léchée. Au programme : un ballet de douceur et de légèreté.
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© {{ scope.credits }}La "planète mode" n’a pas hésité à braver le froid qui trône sur Paris aujourd’hui pour découvrir les collections de prêt-à-porter automne-hiver 2010-2011 imaginées par l’emblème du chic parisien, Vanessa Bruno.
"Décroisez vos jambes", lance un crieur du Palais de Chaillot qui nous invite à ne pas empiéter sur ce podium à même le sol. Les premiers mannequins apparaissent. Cheveux lâchés, emmitouflés dans leurs manteaux longs souvent en cuir, parfois en fourrure... Vanessa Bruno promet un hiver au chaud. Une redingote en cuir marron laisse place à une veste grise en feutre avec ce petit côté masculin aussi vite effacé par la martingale. D’autres vestes coupées dans les mêmes tissus affichent une asymétrie millimétrée. Un peu plus loin, des vestes-pull à large maille marron – qui rappellent les classiques de Joseph – recouvrent les épaules d’un autre mannequin.
Beaucoup de shorts – satin ou coton, marron ou noir – sont recouverts par des blouses uniformes ou à imprimés petites fleurs. De longs gilets en laine gris, bordeaux ou vieux rose viennent recouvrir les gambettes dénudées. Beaucoup de gilets à fines bretelles enroulées autour de la taille, évoquent les vestiaires des ballerines. Les filles foulent le sol avec leurs larges bottes en cuir vert, marron ou noir. Les longues jambes des modèles sont enveloppées dans des bas en laine aussi douillets que sexy. Les mains dans les poches, elles portent des mini sacs en bandoulières en cuir, avec souvent une pointe de fourrure ; en filigrane dans l’ensemble de la collection.
Pour le soir, la styliste revient aux basiques qui font la griffe. Des robes longues noires en voiles assez amples sont ajustées aux épaules par des très fines bretelles qui rappellent, à nouveau, les body de danseuses. Les tissus légers en volants sont bordés de très fines paillettes qui accrochent l’œil, un peu plus.
Au fil des passages, les mannequins chapeautés libèrent la même féminité que l’on retrouve dans les étales de la styliste depuis bientôt quinze ans.
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