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La principale figure de l'opposition sri-lankaise, Sarath Fonseka (photo), va être traduit en cour martiale. Battu par le chef de l'État sortant, Mahinda Rajapakse, lors de la présidentielle du 26 janvier, il a été arrêté lundi par la police.

AFP - Le candidat malheureux de l'opposition à l'élection présidentielle au Sri Lanka, l'ancien chef des armées Sarath Fonseka, va être traduit en cour martiale pour "crimes militaires", a indiqué mardi un responsable.

"Il va être traduit en cour martiale même s'il n'est plus un officier d'active", a indiqué ce repsonsable sous le couvert de l'anonymat.

"La loi militaire s'applique pendant six mois après le départ en retraite de tout officier", a-t-il ajouté.

Battu par le président sortant Mahinda Rajapakse lors du scrutin du 26 janvier, M. Fonseka a été arrêté lundi par la police militaire.

Il avait conduit l'armée à une victoire décisive en mai dernier contre les rebelles séparatistes tamouls.

Plus tôt dans la journée de lundi, M. Fonseka avait déclaré à la presse que plus d'une cinquantaine de ses collaborateurs avaient été arrêtés et que les autorités voulaient ainsi l'empêcher de rassembler des preuves appuyant ses accusations de fraude électorale.

La veille, un journal non officiel avait affirmé que le général pourrait être traduit en cour martiale sous l'accusation de préparatifs en vue d'un coup d'Etat afin de renverser le gouvernement.

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Analyse du correspondant de FRANCE 24 à New Delhi

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