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En images : l'intensification de la colonisation en Cisjordanie occupée
De nos envoyés spéciaux à Ramallah – En Cisjordanie occupée, le gouvernement israélien a accéléré ses projets de colonisation sur un territoire de plus en plus morcelé. De Jérusalem-Est à Naplouse, les envoyés spéciaux de France 24 décrivent l'impact des colonies israéliennes sur la vie quotidienne des Palestiniens.
En 2024, l'armée israélienne a érigé une barrière barbelée de 4 m de hauteur et de 1,5 km de longueur autour du village de Sinjil. © David Gormezano, France 24

Jérusalem-Est a été annexée unilatéralement par Israël en 1980. Cette annexion, qui fait de Jérusalem la capitale d'Israël, est considérée comme illégale par l'ONU et la communauté internationale. Depuis de nombreuses années, les autorités israéliennes y démolissent des maisons appartenant à des Palestiniens.

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Fakhri Abu Diab, 63 ans, devant sa maison détruite en novembre 2024 dans le quartier Al-Boustan. Les autorités israéliennes lui demandent de payer les frais de démolition. © Tahar Hani, France 24

À l'est de Jérusalem, le gouvernement israélien a approuvé le 11 septembre le projet E1. Celui-ci prévoit la construction de 3 400 logements sur 12 km2 afin de créer un bloc de colonies coupant en deux le territoire de la Cisjordanie.

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Le projet de construction de la colonie E1 s'étend sur des terrains situés entre la colonie israélienne de Maalé Adumim (à droite) et la localité palestinienne d'Al-Eizariya (à gauche). David Gormezano, France 24
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"Cette route mène à un village palestinien. L'entrée est dangereuse pour les citoyens israéliens", indique ce panneau à la sortie de la colonie israélienne de Maalé Adumim. David Gormezano, France 24

Entre Bethléem et Jérusalem, un petit groupe de colons occupe illégalement le sommet d'une colline depuis six ans. En mai, cet "outpost" (colonie illégale aux yeux des autorités israéliennes) a été légalisé tout comme 22 autres, tous situés en Cisjordanie occupée.

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Entre Bethléem et Jérusalem, des enfants sur un terrain de jeu dans une colonie sauvage légalisée par le gouvernement israélien le 29 mai 2025. David Gormezano, France 24

À Sinjil, un village de 6 000 habitants situé à 15 km au nord de Ramallah, cinq des six entrées ont été condamnées par l'armée israélienne, qui a érigé une barrière de barbelés pour mieux contrôler les entrées et sorties.

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Aid Rajaa Ghafri, 45 ans, devant le mur barbelé d’un kilomètre et demi séparant son village de la route 60. Menacé par les colons du secteur, cet agriculteur ne peut plus accéder à ses terres familiales. © Tahar Hani, France 24
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Dans le village de Sinjil, un olivier vieux de 500 ans arraché par des colons, au premier plan à gauche. David Gormezano, France 24
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À Sinjil, des colons ultraorthodoxes collent des affiches à l'entrée du village où l'on peut lire : "Bienvenue, réveillez-vous. Le temps du changement est venu. Il faut observer les sept commandements énoncés dans la Torah." © Tahar Hani, France 24

À Naplouse, la multiplication des colonies juives et l'agressivité décuplée des colons et de l'armée depuis le 7-Octobre rend le quotidien des habitants de cette grande ville palestinienne de plus en plus difficile.

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À la gare routière de Naplouse, les chauffeurs de taxis collectifs attendent les voyageurs en direction de Ramallah. Depuis le 7 octobre 2023, l'activité économique et les déplacements ont fortement ralenti. David Gormezano, France 24
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Le camp de réfugiés de Balata à Naplouse. Selon l'Unrwa, ses 33 000 habitants sont les descendants de 5 000 Palestiniens expulsés d’Israël en 1948, lors de la Nakba. Tahar Hani, France 24