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L'instant + : le Gazaoui Alaa al-Dali, paracycliste "symbole" pour tous les amputés palestiniens
En 2018, une balle israélienne a coûté une jambe à Alaa al-Dali. Aujourd'hui réfugié en Belgique, cet athlète palestinien a représenté son pays aux championnats du monde de paracyclisme, fin août à Renaix, en Belgique. Son rêve: décrocher une place aux Jeux paralympiques de 2028.

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Alaa al-Dali a représenté la Palestine aux championnats du monde de paracyclisme, du 28 au 31 août 2025 à Renaix, en Belgique. © France 24
02:19

En maillot noir, rouge et vert – les couleurs de la Palestine –, Alaa al-Dali participe aux championnats du monde de paracyclisme. L'athlète palestinien a perdu une jambe à cause d'un tir israélien en 2018. Aujourd'hui, c'est pour toutes les victime de la guerre à Gaza que le sportif concourt.

"C'est un symbole pour les autres, là-bas à Gaza", assure Hicham Abu Jazar, supporteur palestinien vivant en Belgique.

Tout comme pour ses coéquipiers toujours coincés dans l'enclave palestinienne – et qui n'ont pas pu toucher un vélo depuis deux ans –, Alaa al-Dali, réfugié en Belgique, participe pour la deuxième fois à une compétition internationale sous les couleurs palestiniennes.

"Je pédale comme un rêveur pour transmettre un message"

"Je suis fier d'être parvenu à ce résultat et que la Palestine soit reconnue", explique l'athlète. "L'Union cycliste internationale a reconnu la Palestine comme un pays ayant le droit de participer aux compétitions sportives mondiales."

Son rêve : participer aux Jeux paralympiques de 2028 malgré les conditions précaires dans lesquelles il s'entraîne.

"Alaa vit dans un camp de réfugiés depuis sept mois, il partage sa chambre, il n'a aucun contrôle sur son alimentation, on n'a aucun endroit où stocker nos vélos, sa famille, sa femme, ses enfants, son père, sont sous les bombes à Gaza", explique Karim Ali, cofondateur de l'équipe "Gaza Sunbirds".

"Mon handicap a été causé par l'occupation", poursuit Alaa al-Dali, évoquant les "milliers de personnes, d'enfants" comme lui. "Je ne l'utilise pas comme un prétexte, mais je pédale comme un rêveur pour transmettre un message", poursuit-il. "L'occupation a essayé d'effacer mon rêve, mais elle n'y est pas parvenue."