Comme un parfum de revanche de la finale de 2002... Sortis vainqueurs du match qui l'opposait à Sedan en quart de finale de la Coupe de la Ligue (1-0), les Girondins de Bordeaux retrouvent Lorient au prochain tour.
AFP - Bordeaux, une nouvelle fois remanié dans les grandes largeurs, n'a pas brillé mais a assuré, mardi aux dépens de Sedan (1-0), sa qualification pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue, où il ira défier Lorient le 17 février au Moustoir, revanche de la finale de 2002.
Le sanglier est une bête difficile à apprivoiser. En 2008, les Girondins, déjà à domicile, s'en étaient aperçus en sortant par la petite porte de la Coupe de France, après avoir coincé dans l'épreuve des tirs au but devant les pensionnaires de L2.
C'était déjà en quart de finale, devant une chambrée clairsemée, comme ce mardi.
Nul doute qu'à l'entame, les Ardennais n'avaient pas oublié ce scénario, présage d'autant plus réaliste qu'à la pause, ils avaient certes tangué mais sans jamais rompre, malgré l'activité de Traoré, de retour de la CAN, et surtout de Sertic, auteur d'une frappe sur la barre (9) et d'un coup franc vicieux bien repoussé par Costal (41).
A l'instar de leur dernière sortie contre Boulogne (0-0), les hommes de Laurent Blanc, qui s'était volontairement privé des onze titulaires alignés samedi en L1, ont longtemps dominé, stérilement, et auraient même pu se compliquer définitivement la vie sans la vigilance de Carrasso doublement attentif sur une tête de Lemoigne (36), puis une frappe de Tibéri (37).
Mais le rêve des coéquipiers de Costil, qui a longtemps repoussé l'échéance, n'aura pas duré très longtemps après la mi-temps. A peine cinq minutes, le temps pour l'opportuniste Yoan Gouffran de récupérer un ballon après une partie de billard sedanaise malheureuse et de marquer de près (1-0).
Déjà qu'à onze, la battue semblait délicate à gérer pour le CSSA, à dix, après l'expulsion de Rozic, elle devenait problématique, d'autant que le tenant du titre, pourtant en manque de repères et de vécu collectif, ne lâchait pas sa proie.
A l'image de Saivet, dont la frappe instantanée faisait briller Costil (65), Gouffran (80), Jussîe ou Bellion dans la même minute (84), Bordeaux alternait passes à dix et occasions franches en fin de match, sans parvenir à doubler la mise.