Dans un entretien accordé à France 24, Tiéman Hubert Coulibaly, ancien ministre malien des Affaires étrangères et de la Défense, revient notamment sur les attaques qui ont frappé Bamako le 17 septembre dernier, revendiquées par le JNIM, la branche d'Al-Qaïda au Mali.
"Bien sûr", il faut discuter avec Iyad Ag Ghali, déclare sur France 24 Tiéman Hubert Coulibaly, ancien ministre malien des Affaires étrangères et de la Défense (2012-2013 et 2017-2018). Le chef jihadiste est visé par un mandat d’arrêt de la CPI pour des crimes commis au début de la guerre du Mali, en 2012 et 2013.
Tiéman Hubert Coulibaly invite à "abandonner le tout militaire", et à "tester des solutions politiques", afin de sortir le Mali de la spirale de la violence.
Interrogé sur la présence de Wagner, l'organisation paramilitaire russe, l'ancien ministre estime qu'en recourant à des mercenaires, "vous finissez par devenir leurs obligés, voire leurs otages". Wagner ne "devrait pas jouer de rôle au Mali", déclare-t-il.