Quatre nouveaux podiums. La France a obtenu deux médailles en argent et deux en bronze, mardi 3 septembre, et finit sur une journée sans titre pour la première fois depuis le début des Jeux, restant bloqués à 11, la performance des JO de Tokyo.

• Athlétisme : craquage sur la dernière ligne droite

Charles-Antoine Kouakou, premier athlète tricolore du sport adapté à être devenu champion paralympique, à Tokyo a échoué a conserver son titre. Le Français est parti fort sur 400 m, mais a craqué sur la fin et termine dernier.

Dans la matinée déjà, le sauteur Arnaud Assoumani, un des sportifs français engagés les plus connus avec sa prothèse noire, à l'allure futuriste, à l'avant-bras gauche, n'avait terminé que cinquième dans la catégorie saut en longueur T47.

La porte-drapeau française Nantenin Keita n'a pas passé les séries du 100 m T13 pour son entrée dans les Jeux, même si elle vise surtout une médaille sur le 400 m dont les séries se disputent jeudi soir.

• Trois médailles, mais pas d'or en natation

Les Bleus de la natation ont répondu aux attentes, mais sans parvenir à aller chercher le titre. Troisième alors qu'il était double champion du monde en titre sur le 50 m papillon S6, Laurent Chardard s'est montré satisfait.

"C'est la troisième place, mais peu importe, j'ai l'impression d'avoir une médaille d'or parce que c'est ma première médaille. Je ne l'oublierai jamais", a-t-il savouré devant la presse.

Alex Portal a lui ramené une quatrième médaille, la troisième en argent, dans ces Jeux, mais a encore échoué derrière le Bélarusse Ihar Boki qui conclut la compétition avec cinq titres en cinq courses, portant son total à 21.

Le retour fantastique d'Ugo Didier sur le 100 mètres brasse S9 n'a pas suffit pour lui donner une deuxième fois l'or, il est reparti avec l'argent.

• Frustrations au tennis de table

Le tennis de table français a connu une journée frustrante. Elle avait pourtant bien commencé : le para pongiste français Fabien Lamirault, déjà bronzé en double, s'est assuré de donner une deuxième médaille à la France après sa qualification mardi pour les demi-finales en simple MS2, où les athlètes sont en fauteuil.

Mais la suite n'a pas été du même acabit : comme à Tokyo, où il avait fini en argent Matéo Bohéas a d'abord cédé contre le Polonais Patryk Chojnowski et n'a récolté que le bronze des demi-finalistes malheureux.

Les quarts de finale ont été fatals à de nombreuses joueuses, comme Alexandra Saint-Pierre en cinq sets ou Léa Ferney. Même Thu Kamkasomphou, médaillée dans chaque édition depuis 2000, ne poursuivra pas sa série et a été battue à ce stade de la compétition.

• Journée décevante pour l'escrime français

Pour la première journée de compétition d'escrime fauteuil dans le lieu mythique du Grand Palais, il fallait surtout s'armer de patience. Le programme a eu plusieurs heures de retard.

Les Français n'ont pas été particulièrement heureux au sabre, puisque tous sont tombés assez tôt dans le tableau. Rebasculée dans les repêchages, la sabreuse Brianna Vidée s'est arrêtée aux portes de la médaille de bronze battue par la Géorgienne Nino Tibilashvili (15-11).

Ils auront une chance de se rattraper mercredi après les épreuves de fleuret, certains s'alignant sur les deux armes. Mais les yeux seront tournés vers la star italienne "Bebe" Vio, qui a notamment été l'une des dernières porteuses de flamme lors de la cérémonie d'ouverture.

Avec AFP