Le badminton français a glané lundi une deuxième médaille d'or avec Charles Noakes, en finale dans la catégorie SH6. De son côté, le porte-drapeau français Alexis Hanquinquant a remporté un deuxième titre paralympique en triathlon, le deuxième sacre tricolore des épreuves après Jules Ribstein tandis qu'Aurélie Aubert a offert une première médaille, en or, en boccia.
La deuxième semaine des Jeux paralympiques a débuté lundi 2 septembre avec des favoris au rendez-vous : dans le para-triathlon, Alexis Hanquinquant a logiquement dominé la catégorie PTS4 avant que le Biélorusse Ihar Boki ne s'offre un quatrième titre paralympique à Paris, le 20e au total.
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L'invincible Alexis Hanquinquant en triathlon
Ils ont dû patienter une journée supplémentaire mais les para-triathlètes réunis pour les 11 épreuves ont pris le départ depuis la Seine lundi matin, après un report dû à la mauvaise qualité de l'eau du fleuve.
Sous le soleil, la moisson tricolore annoncée a bien eu lieu avec quatre médailles dont deux en or. Alexis Hanquinquant, 38 ans et immense favori car invaincu depuis cinq ans, conserve son titre en PTS4 glané à Tokyo en 2021 avec plus de deux minutes d'avance.
"J'étais vraiment dans une forme paralympique et ça me fait plaisir d'avoir gagné comme ça", a déclaré le porte-drapeau français. "Ce n'était pas gagné d'avance, il y a tous mes adversaires, sur chaque course, qui veulent me battre, me détrôner".
La journée avait idéalement débuté du côté du Pont Alexandre III avec le titre de Jules Ribstein dans la catégorie PTS2, réservée aux handicaps physiques sévères.
"Ça fait tellement d'années que je pense à ce moment et que je fais tout pour ce moment... J'ai encore du mal à réaliser", a réagi le champion de 37 ans.
Thibaut Rigaudeau (argent) et Antoine Perel (bronze) sont aussi montés sur le podium avec leur guide Cyril Viennot et Yohan Le Berre, à l'issue de l'épreuve de triathlon réservée aux sportifs déficients visuels.
Dans les courses féminines, aucune médaille n'a été ramenée, les Françaises étant abonnées aux places d'honneur avec Camille Sénéclauze (4e) et Elise Marc (5e) en PST4, ou Annouck Curzillat (5e) en PTVI.
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Aurélie Aubert, grande première en boccia
Elle a écrit l'histoire lundi matin. Aurélie Aubert a été sacrée championne paralympique de boccia, l'une des seules disciplines purement paralympiques, et devient à 27 ans la première Française à inscrire son nom dans le palmarès de ce sport apparenté à la pétanque.
Elle concourt dans la catégorie BC1, destinée aux personnes atteintes d’une paralysie cérébrale et assimilée, entraînant une atteinte sévère des quatre membres.
"Ça représente des années de travail et j'espère que la Boccia va être plus médiatisée et plus connue en France", a-t-elle déclaré.
La particularité de la catégorie est la possibilité de bénéficier d'un assistant permettant la stabilisation du fauteuil, comme c'est le cas d'Aurélie Aubert.
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Lucas Mazur, deux en un au badminton
Une médaille de bronze le matin, l'or l'après-midi. Lucas Mazur n'a pas chômé. Trois ans après l'argent à Tokyo, lui et Faustine Noël ont d'abord décroché la médaille de bronze du double mixte en para-badminton (SL3-SU5) en battant la paire thaïlandaise Siripong Teamarrom/Nipada Seansupa (21-14, 21-16).
Une médaille ne suffisant pas, le natif du Loiret a ensuite conservé son titre en simple dans la catégorie SL4, qui regroupe notamment les athlètes ayant des difficultés de mouvement au niveau d'une partie du corps, la cheville pour Mazur. Le tout en balayant son adversaire indien Suhas Lalinakere Yathiraj (21-9, 21-13).
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Charles Noakes, un badiste en or
Le badminton français a glané une deuxième médaille d'or avec Charles Noakes, en finale dans la catégorie SH6 destinée aux personnes de petite taille. Il affrontait le Britannique Krysten Coombs.
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Ihar Boki, encore lui
Impérial dans ces Jeux, le Biélorusse Ihar Boki qui concourt sous bannière neutre, a remporté en fin d'après-midi son 20e titre paralympique, le quatrième à Paris, et égale la Française Béatrice Hess.
Après avoir remporté le 100 m papillon (S13, nageurs malvoyants), le 100 m dos puis le 400 m nage libre, il a cette fois gagné en 50 m nage libre en 23 secondes 65/100, reléguant à douze centièmes de seconde l'Ukrainien Illia Yaremenko. Un autre Ukrainien, Oleksii Virchenko, complète le podium.
Toujours en natation, troisième titre pour la vedette brésilienne Gabriel dos Santos Araujo, avec le 200m nage libre S2.
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Valentina Petrillo marque l'Histoire
La sprinteuse italienne Valentina Petrillo, qui fête ses 51 ans ce lundi, est devenue la première athlète ouvertement transgenre à participer aux Jeux paralympiques, en courant le 400 m dans la catégorie T12 pour les athlètes malvoyants.
Qualifiée dans la matinée pour les demi-finales, elle n'est pas parvenue à rejoindre la finale, malgré un record personnel de 57 sec 58/100.
Atteinte de la maladie de Stargardt, une affection génétique entraînant une perte progressive de la vision, Petrillo a déclaré à l'AFP que s'aligner à Paris serait "le moment le plus important de (sa) carrière sportive".
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Rugby fauteuil : le Japon enfin sacré
Le Japon a été sacré pour la première fois de son histoire champion paralympique de rugby fauteuil, en battant les États-Unis 48-41 en finale.
Les Japonais, qui restaient sur deux médailles de bronze consécutives, avaient éliminé en demi-finale l'Australie, nation phare de la discipline. Leur sacre leur permet de prendre la première place du classement mondial.
Les Australiens ont, eux, récolté la médaille de bronze face à la Grande-Bretagne, championne paralympique en 2021.
Avec AFP