![Une enquête judiciaire ouverte après la collision mortelle de Rafale Une enquête judiciaire ouverte après la collision mortelle de Rafale](/data/posts/2024/08/16/1723814705_Une-enquete-judiciaire-ouverte-apres-la-collision-mortelle-de-Rafale.jpg)
Quarante huit heures après la collision de deux deux avions de chasse dans l'est de la France, une enquête a été ouverte pour "destruction ou mise hors service d'aéronef militaire par négligence du commandant", a annoncé à l'AFP Thomas Bernard, procureur de la République adjoint de Metz.
"Le vocabulaire est difficile à lire pour des familles bouleversées mais c'est la traduction juridique d'une possible erreur d'appréciation dans le pilotage des appareils", selon une source qui a requis l'anonymat.
C'est la section de recherches de la gendarmerie de l'air, avec l'appui du groupement de gendarmerie départementale de Meurthe-et-Moselle qui est en charge de ces investigations.
"L'objectif des investigations, à l'aune du recueil de témoignages, de constatations et d'examens techniques, est de déterminer les circonstances et les causes de ce tragique accident", a poursuivi le magistrat.
Le parquet de Metz détient la compétence dans le domaine militaire dans l'est de la France.
Deux avions de chasse de la base de Saint-Dizier (Haute-Marne) se sont percutés le 14 août dans le secteur de Colombey-les-Belles "lors d'une manœuvre de combat", avait précisé le ministère des Armées de l'Air et de l'Espace.
Le pilote du premier Rafale s'était éjecté et a été récupéré légèrement blessé par les secours, tandis que de vastes opérations de recherches avaient été entamées pour retrouver les deux occupants de l'autre aéronef, un biplace.
Le président de la République a annoncé leur décès mercredi soir.
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Parallèlement au travail judiciaire, le Bureau enquêtes accidents pour la sécurité de l'aéronautique d'État (BEA-E) s'est saisi de l'enquête de sécurité.
La route départementale reliant Colombey-les-Belles à Harmonville (Vosges), où a été retrouvée l'épave du biplace, est toujours coupée à la circulation.
Avec AFP