Le "roi Léon" a encore frappé. Déjà triple champion olympique, le nageur Léon Marchand a remporté un 4e titre, vendredi 2 août, en s'imposant en finale du 200 m quatre nages, la dernière épreuve individuelle à son pantagruélique menu aux JO de Paris.
Il a devancé le Britannique Duncan Scott et le Chinois Wang Shun.
Deux jours après sa folle soirée marquée par un doublé inédit 200 m papillon-200 m brasse et après avoir déjà gagné dimanche le 400 m quatre nages, le Français de 22 ans est entré encore un peu plus dans la légende. Dans une arène bouillonnante avec 15 000 spectateurs scandant son nom à l'unisson, le Toulousain a pris les devants dès le début de la course.
Fidèle à son habitude, l'élève de Bob Bowman - l'ancien entraîneur de la légende américaine Michael Phelps -, a terminé la finale sans exprimer une joie débordante, un léger sourire satisfait au coin des lèvres et montrant quatre doigts avec sa main Sa mission est accomplie.
Il rentre dans le cercle très fermé des quadruples champions olympiques français. Seuls les escrimeurs Christian d'Oriola et Lucien Gaudin, ainsi que le judoka Teddy Riner avaient réussi cet exploit, mais en plusieurs olympiades. Léon Marchand est désormais l'unique à l'avoir réalisé dans une même édition des Jeux.
La star des JO de Paris
Le nageur pourrait d'ailleurs améliorer son incroyable moisson. Il n'en a peut-être pas encore fini avec les JO de Paris. Il pourrait s'aligner samedi lors d'une dernière course. Le relais bleu, composé de Yohann Ndoye-Brouard, Antoine Viquerat, Lilou Ressencourt et Marie Wattel a validé sa place en finale avec le septième temps des séries (3:43.99) et pourrait recevoir un renfort de poids en la personne de Léon Marchand.
"Stratosphérique", "génialissime", "bluffant", le champion tricolore est en tout cas devenue la star des Jeux de Paris et la nouvelle vedette de la natation mondiale. Une vraie "Léonmania" s'est emparée du public français. A chacune de ses courses, le pays s'arrête et retient son souffle pour admirer les exploits du nouveau chouchou de tout un pays.
