À quatre jours de la cérémonie d'ouverture des JO, Emmanuel Macron visite, lundi 22 juillet, le Village olympique déjà à moitié rempli par des athlètes du monde entier tandis que les organisateurs peaufinent "la belle fête populaire" promise sur la Seine vendredi soir.
Après presque deux mois concentrés sur la situation politique, depuis les élections européennes jusqu'aux législatives, le chef de l'État ira voir la délégation française et encourager les sportifs, dont certains commencent la compétition dès mercredi.
Il sera accompagné de plusieurs membres du gouvernement, les ministres de l'Intérieur Gérald Darmanin et des JO Amélie Oudéa-Castéra, qui gèrent les JO au titre des "affaires courantes" de la France.
Officiellement ouvert depuis jeudi, le Village compte déjà quelques 4 400 occupants. Une partie de la trentaine de sportifs russes et biélorusses qui concourront sous bannière neutre sont déjà arrivés, a fait savoir le comité d'organisation des JO (Cojo).
Au programme présidentiel aussi lundi : une réception à l'Élysée pour les journalistes étrangers ainsi que l'ouverture de la session du Comité international olympique (CIO) à la fondation Louis-Vuitton. Le CIO doit dans les jours suivants se décider sur le dossier des JO d'hiver 2030 pré-attribués à la France, un dossier percuté par la dissolution et la crise politique.
"Une énorme sérénité"
Pendant ce temps-là, les préparatifs de la cérémonie d'ouverture sur la Seine se poursuivent, comme le déminage des bateaux qui paraderont vendredi soir. Derrière les barrières du périmètre de sécurité établi le long du fleuve, deux répétitions de la parade sont encore prévues lundi et mercredi pour les ultimes réglages, avant le grand jour, vendredi.
"On est très impatient", a encore expliqué dimanche, lors d'une conférence de presse, Tony Estanguet, qui promet "une belle fête populaire".
Quatre mille places payantes pour la cérémonie restent à vendre, a-t-il précisé au passage.
Le soleil et les prévisions météo des derniers jours ont décrispé les organisateurs qui se prenaient la tête entre les mains en juin devant la pluie. L'eau de la Seine n'était alors pas baignable et le débit du fleuve était monté à des pics inhabituels.
"On se présente dans la dernière ligne droite avec une énorme sérénité", a affirmé Tony Estanguet.
"Tous les indicateurs sont au vert en ce qui concerne la Seine", a-t-il ajouté dimanche depuis le centre de presse olympique situé porte Maillot où il a lancé un "Welcome to Paris" à la presse étrangère qui prenait ses quartiers.
Avec AFP