
La cinquième édition de la Digital Life Design (DLD), organisée à Munich, rassemble des personnalités de tous les milieux, technophiles ou non, venus débattre et échanger autour d’un thème : "cartographier son futur".
Organisée par un magnat des médias allemand Hubert Burda et par l'homme d'affaires israélien Joseph Vardi, la Digital Life Design (DLD) propose trois jours de conférences au cours desquelles des invités qui font plus ou moins autorités dans le milieu des nouvelles technologies viennent exposer une stratégie ou partager une expérience personnelle et professionnelle.
Si les géants du secteur comme Google, Facebook et Microsoft sont bien sûr de la partie, d'autres profils, plus atypiques, ont également répondu présent. Tels l’aventurier écologiste David de Rothschild qui a dévoilé son bateau fabriqué à partir de bouteilles en plastique et le hacker repenti Eric Johanson venu présenter ses inventions farfelues.
"Aujourd’hui, Internet crée de nouveaux marchés et de nouveaux produits basés sur des codes et des algorithmes, explique Hubert Burda. Les endroits où entrepreneurs, scientifiques et artistes se rencontrent pour échanger deviennent des lieux d’apprentissage avancé et de connexions créatives".
La DLD se veut l’un de ces endroits. Mais entre les débats idéologiques et les conseils pratiques, ce sont surtout des contacts - et des investisseurs - que les participants viennent chercher.
Jeune créateur d’entreprise hongrois, Tamas Locher, 30 ans, a lancé garmz.com, un site de design de vêtements en ligne. "En tant qu’entrepreneur, je vois la DLD comme l'opportunité de rencontrer des gens du métier qui peuvent m’apporter de l’expérience et avec lesquelles je peux échanger des idées, explique-t-il avec enthousiasme. En tant que co-fondateur de société, c’est toujours utile de se créer un réseau pour trouver des partenaires ou des investisseurs."
Mais le prix à payer pour assister aux conférences est déjà un investissement en soi. Si l’on n’est pas sponsorisé par l’un des partenaires de l’évènement, le prix du billet peut atteindre 2 500 euros. Un tarif qui est cependant loin d’être rebutant car, face au succès du concept, les organisateurs n’ont pu satisfaire tout le monde, le bâtiment ne pouvant qu’accueillir que 800 personnes à la fois.
(Crédit photo : Hubert Burda Media)