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🔴 En direct : une réunion d'urgence du Conseil de Sécurité convoquée après les frappes sur Rafah
Israël continue, mardi, de bombarder Rafah malgré les condamnations de ses frappes meurtrières contre un camp de déplacés local qui a poussé le Conseil de sécurité de l'ONU à convoquer une réunion d'urgence. De leur côté, l'Espagne, la Norvège et l'Irlande vont reconnaître formellement l'État de Palestine lors d'une conférence de presse à Bruxelles. Suivez la situation au Proche-Orient en direct.

L'essentiel à retenir

  • Après les frappes contre un camp de déplacés à Rafah dimanche, le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira en urgence mardi après-midi, rapportent des sources diplomatiques.
  • Sur le terrain, les équipes de l'AFP ont fait état tôt mardi de frappes aériennes et de tirs dans le centre et l'ouest de Rafah, la pointe sud de la bande de Gaza.
  • L'Espagne, la Norvège et l'Irlande vont reconnaître l'État de Palestine lors d'une conférence de presse à Bruxelles, une annonce faite la semaine dernière et qui avait suscité l'ire d'Israël.

L'essentiel de la veille

  • L'armée israélienne a affirmé lundi matin avoir lancé la veille des frappes contre un complexe du Hamas à Rafah, à l'extrême sud de la bande de Gaza, se disant informée de la présence de civils parmi les blessés.

  • La présidence palestinienne a, de son côté, accusé Israël d'avoir "délibérément visé" un centre pour personnes déplacées près de Rafah, dans la pointe sud de la bande de Gaza. Le Hamas a appelé les Palestiniens à "se lever et marcher" après le "massacre" commis, selon lui, par l'armée israélienne.

  • Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré que la frappe israélienne sur Rafah la veille était "un accident tragique".

  • L'armée égyptienne a annoncé la mort d'un garde-frontière dans des "tirs" à la frontière avec Rafah. L'armée israélienne avait un peu plus tôt déclaré examiner un "incident" impliquant des "tirs" lundi à la frontière entre la bande de Gaza et l'Égypte, ajoutant qu'elle échangeait avec "les Égyptiens" à ce propos.

  • Amnesty International a demandé à la Cour pénale internationale d'ouvrir une enquête pour "crimes de guerre" sur trois frappes aériennes sur la bande de Gaza qui ont fait 44 morts, dont 32 enfants, en avril.

  • Le ministère de la Santé du Hamas a déclaré que 36 050 personnes sont mortes dans la bande de Gaza, plus de sept mois après le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

À savoir : le bilan des victimes à Gaza est donné par le ministère de la Santé dirigé par le Hamas

Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien. Pour en savoir plus, cliquez ici.

Avec AFP et Reuters