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L'armée israélienne a annoncé tôt mardi avoir pour la première fois déployé son nouveau système de défense "C-Dome", la version navale de son bouclier antimissile "Dôme de fer", pour contrer un appareil "suspect" ayant pénétré son espace aérien. Suivez en direct la situation au Proche-Orient.

L'essentiel de la veille

  • Des responsables israéliens et du Hamas ont tempéré lundi les espoirs d'une trêve prochaine et d'une libération des otages retenus dans la bande de Gaza, après de nouvelles négociations indirectes au Caire qui n'ont pas permis selon eux de surmonter les blocages.

  • Israël a arrêté une date pour une invasion de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, a annoncé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Selon l'ONU, près d'un million et demi de personnes y sont massées.

  • De retour à Khan Younès au lendemain du retrait de l'armée israélienne, des milliers d'habitants ont découvert le paysage apocalyptique laissé par des mois de combats acharnés dans cette ville du sud de la bande de Gaza.

  • L'Allemagne fait face lundi à des accusations du Nicaragua devant la Cour internationale de Justice, le pays d'Amérique centrale accusant Berlin de faciliter la "commission d'un génocide" contre les Palestiniens en soutenant militairement et politiquement Israël. Des incriminations que Berlin rejette.

  • Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé lundi un nouveau bilan de 33 207 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre.

À savoir : le nombre des victimes est fourni par le ministère de la Santé de Gaza dirigé par le Hamas

Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.

Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.

Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.

Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.

Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.

France 24 avec AP