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Une astronaute américaine de la Nasa, de retour d'une mission de 204 jours à bord de la Station spatiale internationale (ISS), et deux cosmonautes ont atterri samedi au Kazakhstan. Loral O'Hara avait été rejointe dans la station, le 25 mars, par le Russe Oleg Novitski et la première cosmonaute bélarusse de l'histoire, Marina Vassilevskaïa.

Une astronaute américaine de la Nasa et deux cosmonautes russe et bélarusse ont atterri sur Terre sans encombre, samedi 6 avril, après un séjour à bord de la Station spatiale internationale (ISS), a annoncé l'agence russe Roscosmos.

"Aujourd'hui (samedi), à 10H17, heure de Moscou,  7H17 en temps universel, le véhicule de descente du vaisseau spatial habité Soyouz MS-24 a atterri près de la ville de Jezkazgan (au Kazakhstan NDLR)", a indiqué Roscosmos dans un communiqué. 

"La désorbitation (du vaisseau) et sa descente sur Terre se sont déroulées normalement", a précisé l'agence spatiale russe.

Selon le communiqué de Roscosmos, le cosmonaute russe expérimenté Oleg Novitski et la première cosmonaute bélarusse de l'histoire, Marina Vassilevskaïa, "ont passé 14 jours en orbite", tandis que l'astronaute américaine Loral O'Hara revient elle d'une mission de 204 jours.

Il s'agissait pour Marina Vassilevskaïa et Loral O'Hara du premier vol de leur carrière au sein de l'ISS.

Dans un communiqué diffusé par ses services, le dirigeant bélarusse Alexandre Loukachenko a "félicité l'équipage du vaisseau spatial Soyouz MS-24 pour son atterrissage réussi".

La coopération russo-occidentale plombée par la guerre en Ukraine

Il y a deux semaines, le décollage du vaisseau Soyouz vers l'ISS, avec Marina Vassilevskaïa et Oleg Novitski à bord, avait été repoussé de quelques jours, au 23 mars.

Ce report représentait un nouveau revers pour le secteur spatial russe, à la peine depuis des années en raison de problèmes de financement, de scandales de corruption et d'échecs tels que la perte de la sonde lunaire Luna-25 en août 2023.

La coopération russo-occidentale dans le domaine spatial a été plombée par l'assaut russe contre l'Ukraine déclenché en février 2022 et les sanctions qui ont suivi. Toutefois, l'ISS constitue l'un des rares champs de coopération encore en cours entre Moscou et Washington.

Mais le secteur spatial russe est désormais limité par son manque d'innovation, la plupart de ses systèmes reposant sur des technologies soviétiques, généralement fiables mais vieillissantes.

Il doit aussi faire face à la concurrence renforcée de sociétés privées, comme SpaceX du milliardaire Elon Musk.

Avec AFP

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