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En visite en Espagne, la secrétaire américaine à la Sécurité intérieure, Janet Napolitano, veut de convaincre ses homologues européens d'améliorer la sécurité dans les aéroports, un mois après la tentative d'attentat sur le vol Amsterdam-Detroit.

REUTERS - La secrétaire américaine à la Sécurité intérieure, Janet Napolitano, est attendue ce jeudi en Espagne, où elle va presser ses homologues européens de renforcer la sécurité dans les transports aériens après l'attentat manqué contre un avion de ligne américain le 25 décembre.

Sa priorité sera de convaincre les Etats européens de renforcer leurs mesures de sécurité - en introduisant de nouvelles technologies comme les scanners corporels -, d'améliorer leurs enquêtes sur les passagers et de mieux partager leurs informations.

"Je vais tous les encourager à avancer avec le sens de l'urgence pour garantir que le secteur aérien continue à s'améliorer sur le plan de la sécurité", a déclaré Napolitano à Reuters par téléphone.

Après cette rencontre avec les ministres européens de l'Intérieur, Napolitano se rendra à Genève pour une réunion avec l'Association internationale du transport aérien (IATA), qui fédère 230 compagnies aériennes.

"Il s'agit de leur dire que l'attentat du 25 décembre sur le vol 253 (de Northwest Airlines entre Amsterdam et Detroit) doit être un catalyseur pour nous pousser à réexaminer les secteurs dans lesquels nous avons le plus besoin d'une coopération internationale", a-t-elle dit.

Le partage des informations a par le passé suscité quelques réticences de la part des Etats européens soucieux de respecter la vie privée des passagers.

"Si nous voulons un environnement aérien international tel que tous nos citoyens pourront l'utiliser, nous avons tous un intérêt à en améliorer la sécurité", a fait valoir Napolitano, qui espère parvenir à des accords avec ses homologues européens.

"Nous allons devoir travailler ensemble sur des choses comme le coût des technologies et le partage des données", a-t-elle ajouté.

Plusieurs pays européens, dont la Pays-Bas, la Grande-Bretagne et la France ont déjà décidé de mettre en place ou d'étendre le dispositif de scanners corporels dans leurs aéroports après la tentative d'attentat du 25 décembre.