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Attaque de Moscou : quatre assaillants présumés inculpés et placés en détention provisoire
Après l'attaque meurtrière de la salle de concert du Crocus City Hall à Moscou vendredi soir, onze personnes ont été arrêtées, dont les quatre assaillants présumés. Ces derniers ont été inculpés, dimanche soir, pour "terrorisme" et placés en détention provisoire.

Moins de 48 heures après l'attaque dans une salle de concert de la banlieue de Moscou, qui a fait au moins 137 morts, des assaillants ont été inculpés. Les quatre auteurs présumés ont été placés, dimanche 24 mars, en détention provisoire après leur comparution devant un tribunal de la capitale russe.

Les quatre hommes sont accusés de "terrorisme" et encourent la prison à perpétuité, a indiqué dans un communiqué le tribunal Basmanny de Moscou. Leur détention provisoire, fixée jusqu'au 22 mai, peut être prolongée dans l'attente de leur procès, dont la date n'a pas encore été fixée.

Au total, les autorités russes ont rapporté l'arrestation de onze personnes dont quatre assaillants en lien avec cette attaque.

Le tribunal a diffusé des images montrant trois suspects amenés dans la salle d'audience menottés et pliés en deux par des policiers, puis assis dans la cage en verre réservée aux accusés. Le quatrième est arrivé dans une chaise roulante, les yeux fermés.

L'un des suspects avait un bandage blanc à l'oreille, comme sur de précédentes vidéos de l'arrestation des assaillants présumés diffusées samedi par les enquêteurs, où trois d'entre eux apparaissaient avec du sang sur le visage.

Selon le tribunal, deux des accusés ont plaidé coupable. L'un d'entre eux, un natif du Tadjikistan, a "reconnu entièrement sa culpabilité".

Les suspects, des "citoyens étrangers"

Les autorités avaient précédemment indiqué que les suspects étaient des "citoyens étrangers", sans mentionner leur nationalité. Le Tadjikistan est une ex-république soviétique d'Asie centrale à majorité musulmane.

Le Comité d'enquête, un puissant organe d'investigation, n'a pas mentionné la revendication formulée dès vendredi par le groupe jihadiste État islamique. Il n'a rien dit non plus dimanche de l'Ukraine, alors que Vladimir Poutine et ses services spéciaux (FSB) avaient évoqué cette piste, car, selon eux, les tueurs présumés tentaient de rejoindre le territoire ukrainien.

Avec AFP