A la Une du mercredi 22 mars, l'exaspération de Washington vis-à-vis de la politique israélienne à Gaza. Les "indésirables" des Jeux olympiques priés de quitter Paris. La chute d'une ex-star du football brésilien. Et le dernier bonsoir d'une figure de la télévision française.
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"Joe Biden augmente la pression sur Israël", écrit le journal suisse Le Temps, alors que Washington veut obtenir un cessez-le-feu à Gaza au Conseil de sécurité de l’ONU. Le président américain met en garde son allié en cas d’offensive militaire sur Rafah. Pour Le Figaro, il s'agit d’un "virage radical dans l’attitude de Washington envers Israël". Les relations entre Joe Biden et Benjamin Netanyahou n’ont jamais vraiment fonctionné, mais aujourd’hui, elles "empoisonnent" les relations entre les deux pays, écrit le journal. En Israël, le quotidien, Haaretz, donne sa solution dans un éditorial : "pour la survie du pays, le gouvernement de Netanyahou doit tomber."
Cachez cette misère que nous ne saurions voir. Libération consacre un long dossier à ce que plusieurs ONG n’hésitent pas à qualifier de "nettoyage social". Des "indésirables", marginaux, sans-papiers, SDF, prostituées sont déplacées hors de la capitale. Selon le quotidien, l'objectif est d'afficher un visage "aseptisé" de la capitale pour les touristes venus du monde entier, à presque quatre mois des Jeux Olympiques.
Au Brésil, anatomie d'une chute d'une ancienne gloire du football. Estadao raconte qu'il avait ravi les fans du ballon rond à Madrid et à Milan, avant d’être condamné pour un viol en réunion commis en 2013. Désormais Robinho va passer les neuf prochaines années en prison, rappelle The Guardian. Condamné en 2017, il avait multiplié les recours en justice pour éviter la prison jusqu’au dernier, hier, la Cour Suprême. Mais cette dernière a rejeté à une large majorité sa demande et a requis son incarcération immédiate.
Enfin, on a appris, hier soir, la disparition, à 76 ans, de Frédéric Mitterrand, figure de la télévision française. Passionné de cinéma et de littérature, Le Figaro évoque un "dandy de la culture" au son style désuet assumé. Parmi ses multiples vies, Le Parisien rappelle qu’il aura été patron de salles de cinéma, présentateur télé, réalisateur, écrivain et aussi ministre de la Culture de Nicolas Sarkozy, ce qui lui aura été longtemps reproché.