À la une du vendredi 15 mars, l'élection présidentielle, sans suspense, en Russie, au contraire de la campagne présidentielle au Sénégal qui passionne les foules et le "crunch" très attendu dans le monde de l'ovalie.
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Avec un président russe plus puissant que jamais, la question posée par la presse n’est pas de savoir s’il va gagner, mais plutôt "avec quel score". Courrier International, qui relaie la presse suédoise, se demande s’il faut encore qualifier ce scrutin "d’élection". Une ancienne correspondante à Moscou du Dagens Nyheter, revient longuement sur la "farce" qui se joue actuellement à Moscou. "Une simple formalité". Voilà comment le Figaro qualifie cette réélection annoncée de Vladimir Poutine. Le journal s’intéresse à ce que pensent les électeurs de ce scrutin, dans la ville de Novossibirsk (à 3 000 km de Moscou). La plupart ne se font pas d’illusions et qualifient ce vote de "pseudo-élections", avec une opposition muselée. Devant ce manque de suspense, le quotidien 20 minutes s'interroge sur l'après-Poutine. "Quand lâchera-t-il les commandes?", titre le journal. En 2030, le chef d'État russe aura 77 ans et les discussions sur sa succession ne sont pour l'heure, pas à l'ordre du jour. L’autre question, posée ironiquement par Libération, est : "quel score fera Vladimir Poutine ?" Pas plus de 10 % pour les autres candidats. Parmi eux ne figurent aucun réel opposant. La plupart étant en prison, à l’image d’Ilia Iachine, principal opposant au président russe depuis la mort d’Alexeï Navalny. Pour Ilia Iachine, ces élections sont juste une "très mauvaise pièce de théâtre".
Au Sénégal, la campagne présidentielle bat son plein depuis la libération, jeudi soir, d'Ousmane Sonko et de son candidat à la présidentielle Bassirou Diamaye Faye, rapporte Le Monde. Pour le quotidien sénégalais, Wakat Séra, ces libérations marquent le véritable début de cette présidentielle pas comme les autres. Une élection inédite avec une campagne de deux semaines. "Étrange campagne", raconte Courrier International qui verra le président Macky Sall quitter le pouvoir après deux mandats.
C'est le rendez-vous très attendu par les fans de rugby. "France-Angleterre" en clôture du tournoi des Six nations. Pour les Anglais, l'objectif est de laver l'humiliation subie à Londres l’année dernière. Petit message du Midi Olympique pour le XV de France : "Faites leur la guerre, pas l’amour". Au moins, le ton est donné.