logo

Mahmoud Abbas condamne avec "véhémence" le projet israélien d'offensive sur Rafah
L'armée israélienne a bombardé vendredi Rafah, ville du sud de Gaza où s'entassent plus d'un million de Palestiniens déplacés par la guerre. Benjamin Netanyahu a demandé à son armée un plan d'"évacuation" des civils dans la ville, prélude à un projet d'offensive condamné avec véhémence par Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne. Les États-Unis, qui disent redouter un "désastre" humanitaire, jugent "excessive" la riposte contre le Hamas. Voici le fil du 9 février 2024.

L'essentiel à retenir

  • Les États-Unis ont annoncé avoir mené des frappes visant quatre drones de surface et sept missiles de croisière "prêts à être lancés contre des navires en mer Rouge" par les rebelles houthis du Yémen.
  • Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a demandé à son armée de lui soumettre un "plan combiné" d'"évacuation" des civils de Rafah, le dernier refuge des palestiniens déplacés de la bande de Gaza.
  • Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a condamné avec "véhémence" ce projet d'offensive;
  • À Gaza, près d’un enfant de moins de cinq ans sur dix souffre de malnutrition aiguë, selon des données révélées par l'ONU. 
  • Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé un nouveau bilan de 27 947 morts pour la bande de Gaza.
À savoir : le nombre des victimes est fourni par le ministère de la Santé de Gaza dirigé par le Hamas

Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.

Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.

Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.

Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.

Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.

France 24 avec AP