Un homme reconnu coupable d'avoir coopéré avec le service de renseignement israélien, le Mossad, a été exécuté samedi matin en Iran. La justice iranienne a accusé cet homme de "coopération en matière de renseignement et d'espionnage au profit" d'Israël, "collecte d'informations classifiées" et de "propagande au profit de groupes et d'organisations opposés à la République islamique d'Iran".
La justice iranienne a exécuté, samedi 16 décembre, un homme reconnu coupable d'avoir coopéré avec le Mossad, le service de renseignement israélien, a annoncé l'agence de l'Autorité judiciaire.
"La peine de mort a été appliquée ce matin [samedi] dans la prison de Zahedan, chef-lieu de la province du Sistan-Baloutchistan contre l'espion du régime sioniste", a indiqué Mizan Online, sans révéler l'identité du condamné.
La justice a accusé cet homme de "coopération en matière de renseignement et d'espionnage au profit" d'Israël, "collecte d'informations classifiées" et de "propagande au profit de groupes et d'organisations opposés à la République islamique d'Iran".
La date de l'arrestation n'a pas été précisée, mais l'agence a indiqué qu'un appel avait été rejeté.
L'Iran a annoncé à plusieurs reprises l'arrestation d'agents travaillant pour les services de renseignement de pays étrangers, notamment son ennemi juré Israël.
Plus de 600 personnes exécutées en Iran depuis le début de l’année
La République islamique a déjà accusé Israël d'avoir saboté certains de ses sites nucléaires et d'avoir assassiné plusieurs scientifiques iraniens.
Frontalier du Pakistan et de l'Afghanistan, le Sistan-Baloutchistan est une région déshéritée, théâtre fréquent d'attentats ou d'accrochages entre forces de l'ordre et groupes armés.
Samedi, 11 policiers y ont été tués dans l'une des attaques les plus meurtrières revendiquée par un groupe jihadiste baloutche actif dans cette région.
En décembre 2022, quatre hommes ont été pendus après leur condamnation à mort pour "coopération" avec Israël.
Plus de 600 personnes ont été exécutées en Iran jusqu'à fin octobre cette année, le chiffre annuel le plus élevé depuis huit ans, selon un décompte du groupe de défense des droits humains Iran Human Rights (IHR) basé en Norvège.
Avec AFP