![L'UMP réclame moins de droits sociaux pour les femmes portant la burqa L'UMP réclame moins de droits sociaux pour les femmes portant la burqa](/data/posts/2022/07/15/1657873886_L-UMP-reclame-moins-de-droits-sociaux-pour-les-femmes-portant-la-burqa.jpg)
Le Parlement pourrait prochainement se prononcer sur une loi interdisant le port de la burqa en France. Parmi les éventuelles sanctions imposées aux réfractaires, un porte-parole de l'UMP propose la suppression de certains droits sociaux.
AFP - Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre a souhaité lundi l'"interdiction de l'accès à un certain nombre de droits" aux femmes portant le voile intégral, citant les "prestations sociales", les "allocations familiales" et les "titres de transport public".
"Quand on ne respecte pas ses devoirs, on n'a pas à avoir accès aux droits. Les droits et les devoirs, dans la République, ça compte", a déclaré le porte-parole du parti présidentiel lors du point-presse hebdomadaire au siège de l'UMP.
"Quand on ne remplit pas un certain nombre de devoirs, qu'on ne respecte pas notamment des interdictions, comme l'interdiction de la burqa, on se voit rayé d'un certain nombre de droits", a-t-il estimé.
M. Lefebvre a souligné la nécessité de "matérialiser l'interdiction" de la burqa, prévue dans une future résolution parlementaire "par des dispositions législatives et réglementaires".
L'UMP avait déjà estimé que le port de la burqa devait empêcher l'accès à la nationalité française. "Si vous m'expliquez que le port de la burqa est un signe d'intégration, je pense que ce sera compliqué", a-t-il ironisé.
Le porte-parole de l'UMP a enfin reproché à la Ligue des droits de l'Homme (LDH) de "critiquer", selon lui, la volonté de la majorité d'interdire la burqa. "C'est une association qui, en dehors de son nom, malheureusement, prend toujours la défense des atteintes aux droits de l'Homme", a-t-il affirmé.
"Quand on est président de la Ligue des droits de l'Homme, ne pas défendre, dans le pays des droits de l'Homme l'agression que représente la burqa, ne pas défendre son interdiction, c'est un peu curieux", a encore affirmé M. Lefevbre.