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Antony Blinken estime qu'un accord sur les otages à Gaza est encore possible
Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a estimé mercredi à Tel-Aviv qu'il restait "de la place pour un accord" sur les otages entre Israël et le mouvement islamiste palestinien du Hamas. De son côté, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé avoir donné l'ordre à l'armée israélienne de "préparer" une offensive sur Rafah, où s'entassent des centaines de milliers de Palestiniens déplacés dans le sud de la bande de Gaza. Voici le fil du 7 février 2024.

L'essentiel à retenir

  • Le Premier ministre israélien a ordonné mercredi à l'armée de "préparer" l'offensive sur Rafah. Il a rejeté toute concession dans les négociations en vue d'une trêve dans la bande de Gaza.
  • Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a mis en garde mercredi contre les "conséquences régionales incalculables" d'un éventuel assaut terrestre israélien à Rafah.
  • Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a estimé mercredi à Tel-Aviv qu'il restait "de la place pour un accord" sur les otages entre Israël et le mouvement islamiste palestinien du Hamas.
  • La France a rendu un hommage national aux 42 Français tués lors de l'attaque menée par le Hamas en Israël le 7 octobre. Le président français Emmanuel Macron a dénoncé "le plus grand massacre antisémite de notre siècle".
  • Le Hamas a proposé un échange d'otages contre le retrait de l'armée israélienne de Gaza, selon une ébauche du document que s'est procuré Reuters.
À savoir : le nombre des victimes est fourni par le ministère de la Santé de Gaza dirigé par le Hamas

Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.

Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.

Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.

Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.

Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.

France 24 avec AP