L'armée israélienne accentue sa pression dans la bande de Gaza face à un Hamas à "son point de rupture", selon le ministre israélien de la Défense. Lors d'une réunion à New York, l'Assemblée générale de l'ONU a voté en faveur d'un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" à Gaza. Voici le fil du 12 décembre 2023.
L'essentiel à retenir :
- Lors d'une réunion spéciale mardi 12 décembre, l'Assemblée générale de l'ONU a adopté avec une large majorité une résolution exigeant "un cessez-le-feu humanitaire immédiat" dans la bande de Gaza, un texte non-contraignant. Comme lors du précédent vote fin octobre, Israël et les États-Unis ont voté contre.
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Fervent soutien d'Israël, le président américain Joe Biden a critiqué mardi de manière inédite le gouvernement israélien pour son opposition à une solution "à deux États", et l'a mis en garde contre une érosion du soutien international à cause des "bombardements aveugles" de Gaza.
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Dans la nuit de lundi à mardi, le Hamas a fait état de violents affrontements dans le centre de la bande de Gaza. De nouveaux raids meurtriers ont visé mardi Khan Younès et Rafah. Des frappes sur deux maisons à Rafah ont fait 24 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.
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Le ministère de la Santé du Hamas a accusé l'armée israélienne d'avoir lancé un assaut contre l'hôpital Kamal Adwan, au nord de la bande de Gaza.
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Le ministère de la Santé du Hamas a fait état mardi de 18 412 morts dans les bombardements israéliens, majoritairement des femmes et des moins de 18 ans.
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Selon Israël, 1 200 personnes, en majorité des civils, ont été tuées lors de l'attaque du 7 octobre et environ 240 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza. Au total, il reste 135 otages à Gaza, y compris des corps, d'après l'armée.
L'essentiel de la veille :
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L'armée israélienne a annoncé la mise en place de deux points de contrôle supplémentaires pour l'inspection de l'aide humanitaire internationale avant son entrée dans le territoire palestinien par Rafah.
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L'armée israélienne a intensifié ses raids lundi sur la bande de Gaza, théâtre de violents affrontements entre soldats israéliens et combattants palestiniens. Les combats se poursuivent notamment à Khan Younès (sud), où l'armée "démantèle les infrastructures du Hamas", a affirmé le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari.
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Quelque 101 soldats israéliens ont été tués depuis le début de l'offensive terrestre en cours dans la bande de Gaza, a indiqué lundi l'armée israélienne.
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La situation à Gaza est "apocalyptique" pour les populations civiles, a averti lundi le patron de la diplomatie européenne Josep Borrell, pour qui le niveau de destruction dans le territoire palestinien est supérieur à celui de l'Allemagne lors de la Seconde Guerre mondiale.
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La France, l'Italie et l'Allemagne ont appelé l'UE à imposer des sanctions ad hoc contre le mouvement islamiste palestinien et ses partisans, dans une lettre commune adressée au chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.
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À la frontière libano-israélienne, les échanges de tirs se multiplient entre Israël et le Hezbollah libanais, mouvement allié de l'Iran et du Hamas palestinien. Au-delà du Liban, deux attaques ont visé en Irak et en Syrie deux bases militaires où sont stationnées des troupes de la coalition internationale antijihadiste dirigée par Washington, selon un responsable américain.
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Le ministère de la Santé du Hamas a fait état lundi de 18 205 morts dans les bombardements israéliens, majoritairement des femmes et des jeunes de moins de 18 ans.
Avec AFP et Reuters
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.
France 24 avec AP