L'essentiel
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Supprimer le financement de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) serait "à la fois disproportionné et dangereux" et "mettrait en danger des centaines de milliers de vies", a déclaré le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.
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Israël a poursuivi ses frappes sur la bande de Gaza et tué plus de 120 Palestiniens en 24 heures, a indiqué dimanche le Hamas.
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Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a assuré que l'armée avait détruit la majorité des "bataillons" du Hamas.
- Les rebelles houthis ont juré de riposter aux frappes aériennes américaine et britannique contre des dizaines de cibles au Yémen. Ces frappes sont menées en réponse aux attaques de ces insurgés soutenus par l'Iran contre des navires marchands en mer Rouge. .
- Sur le front diplomatique, des tractations se poursuivent pour parvenir à une seconde trêve. Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, se rend au Moyen-Orient pour soutenir les tractations sur une nouvelle trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.
- Le chef de la diplomatie française, Stéphane Séjourné, également en tournée régionale pour œuvrer "en faveur d'un cessez-le-feu", a rencontré au Caire le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et son homologue Sameh Shoukry.
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Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé un bilan de 27 365 personnes tuées, dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien. Il a fait état dans un communiqué de 127 morts au cours des 24 dernières heures.
L'essentiel de la veille
- La ville de Rafah, où se sont réfugiés plus d'un million de Palestiniens menacés par la guerre à Gaza, a était le théâtre samedi d'intenses frappes israéliennes.
- Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé le décès d'au moins 100 civils dans la soirée et la nuit du vendredi 2 au samedi 3 février, dont 14 tôt samedi dans des frappes sur deux résidences de Rafah.
- Un haut responsable du Hamas au Liban a affirmé samedi que son mouvement était ouvert à toute discussion qui mettrait fin à "l'agression" israélienne à Gaza, estimant qu'il était prématuré de parler d'un accord sur une trêve.
- Alors que la guerre ne connaît aucun répit, la diplomatie tente de négocier une seconde trêve. Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, installé au Qatar, est d'ailleurs encore attendu en Égypte pour discuter d'une proposition élaborée lors d'une réunion fin janvier à Paris entre le chef de la CIA, William Burns, et des responsables égyptiens, israéliens et qataris.
Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.
Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.
Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.
Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.
Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.
France 24 avec AP