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Fusillade meurtrière dans un centre commercial de la banlieue d'Helsinki

Un homme d'origine kosovare, âgé de 43 ans a abattu quatre personnes dans un centre commercial de la ville d'Espoo, près d'Helsinki, ainsi que son ex-campagne. Le tireur s'est ensuite donné la mort. La piste du drame passionnel est privilégiée.

La police fait état de six morts, dont le tireur présumé, après la fusillade qui a éclaté dans un centre commercial finlandais, jeudi matin vers 10h20 (heure de Paris).

Le drame s’est déroulé à Espoo, une ville de la périphérie d’Helsinki.

Quatre des victimes du tueur ont trouvé la mort au centre commercial, bondé à quelques heures du réveillon du nouvel An.

La police a expliqué lors d’une conférence de presse, jeudi en début d’après-midi, qu’un cinquième corps avait été découvert ailleurs. Il s'agit de l'ancienne compagne du tireur, qui avait travaillé dans une boutique du centre commercial.

Après avoir pris la fuite, l’auteur présumé de la fusillade serait rentré chez lui avant de se donner la mort. 

Peu après la fusillade, les forces de l’ordre avaient rendu public l’identité et la photo du suspect sur leur site. L’homme, âgé de 43 ans, s’appelle Ibrahim Shkupolli.

Le suspect, un immigré né au Kosovo en 1966 qui vivait en Finlande depuis plusieurs années, avait eu interdiction légale d'approcher d'elle et de son lieu de travail, ont indiqué les enquêteurs.

La fusillade meurtrière a également donné lieu à un emballement sur le Web, notamment sur le site de microblogging Twitter où un internaute, qui répond au surnom de Luotio, commentait en direct ce qu’il voyait depuis un immeuble situé non loin du centre commercial. 

Ce n’est pas la première fois qu’une telle fusillade se produit en Finlande. Les deux précédentes, en novembre 2007 et septembre 2008, se sont déroulées dans des lycées et ont causé la mort de 18 personnes au total. Ces tueries ont provoqué un vaste débat sur le port d’armes en Finlande. Près de 56 % de la population en possède au moins une, ce qui vaut au pays de figurer derrière les États-Unis et le Yémen, selon un rapport publié en 2007 par le Graduate Institute of International Studies de Genève.