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Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a déclaré mardi que les troupes israéliennes se trouvaient désormais au "cœur de Gaza-ville", la capitale de la bande de Gaza, ajoutant que Gaza était "la plus grande base terroriste jamais construite". Par ailleurs, une minute de silence a été observée en Israël en hommage aux 1 400 victimes de l'attaque du Hamas survenue un mois plus tôt, jour pour jour. Voici le fil du 7 novembre 2023.

Cette page n'est plus actualisée. Notre couverture de la situation au Proche-Orient continue ici.

  • L'essentiel du 7 novembre

• Les troupes israéliennes ont atteint le "cœur de Gaza-ville", la capitale de la bande de Gaza, a affirmé le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, au 32e jour de la guerre entre Israël et le Hamas.

• Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu'Israël allait envisager des "petites pauses tactiques" dans les affrontements à Gaza afin de permettre l'arrivée d'aide humanitaire dans l'enclave palestinienne ou l'évacuation des otages détenus par le Hamas. Il a aussi rejeté une nouvelle fois l'idée d'un cessez-le-feu et ajouté qu'Israël entendait avoir la "responsabilité sécuritaire" de Gaza une fois la guerre terminée.

• Plus de cent "ressortissants français, agents et ayants droit" ont pu sortir de la bande de Gaza via le poste-frontière de Rafah avec l'Égypte, a annoncé le ministère français des Affaires étrangères.

• Une minute de silence a été observée en Israël à 11 h (heure locale) dans tout le pays, en hommage aux 1 400 victimes de l'attaque du Hamas survenue un mois plus tôt, jour pour jour.

• Le ministère de la Santé du Hamas a de son côté annoncé que les bombardements israéliens lancés en représailles dans la bande de Gaza avaient tué un total de 10 328 personnes, dont plus de 4 000 enfants.

• Après l'échec des discussions au Conseil de sécurité de l'ONU sur un cessez-le-feu lundi, les chefs de la diplomatie des pays du G7 tentent mardi et mercredi à Tokyo de trouver une ligne commune sur le conflit Israël-Hamas. Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a appelé ses pairs du G7 à "parler d'une seule voix claire".

Voici le fil des événements de la journée du 7 novembre 2023, heure par heure :

  • 23 h 28 : Joe Biden dit avoir demandé à Benjamin Netanyahu une pause dans les combats à Gaza

Le président américain Joe Biden a indiqué mardi qu'il avait demandé au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, lors d'un entretien téléphonique tenu lundi, une pause dans les combats à Gaza. Un porte-parole de la Maison Blanche avait rapporté au préalable que les deux dirigeants avaient discuté de la possibilité de "pauses tactiques" dans l'enclave palestinienne afin de favoriser l'aide humanitaire et la libération des otages.

  • 23 h 24 : près de 60 Canadiens évacués de Gaza

Près de 60 Canadiens ont été évacués mardi, après plusieurs jours d'attente, de la bande de Gaza, a annoncé Ottawa.

"Le premier groupe de Canadiens a quitté Gaza. Notre équipe de fonctionnaires les a accueillis du côté égyptien de la frontière et leur apporte un soutien", a déclaré la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, sur X (anciennement Twitter).

Selon le ministère, "59 Canadiens, résidents permanents et membres de leur famille ont traversé la frontière de Gaza en Égypte au poste frontalier de Rafah" dans la journée. Ils doivent ensuite être emmenés au Caire avant de rejoindre le Canada ou un autre pays de leur choix.

  • 23 h : Benjamin Netanyahu demande à la Croix-Rouge d'aller voir les otages israéliens dans la bande de Gaza

Notre correspondante à Jérusalem rapporte que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réclamé à ce que la Croix-Rouge puisse aller rendre visite aux otages retenus par le Hamas dans la bande de Gaza et vérifier qu'ils sont en bonne santé.

La correspondance de Claire Duhamel
Les troupes israéliennes sont "au cœur de Gaza-ville", selon le ministre de la Défense
  • 20 h 27 : la Croix-Rouge affirme que l'un de ses convois a été visé par des tirs à Gaza

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a affirmé qu'un de ses convois acheminant de l'aide humanitaire avait été visé mardi par des tirs, dont il n'a pas précisé la provenance, se disant "profondément troublé" par cet incident.

"Le convoi de cinq camions et deux véhicules du CICR transportait des fournitures médicales vitales (...) notamment vers l'hôpital Al-Quds de la Société du Croissant-Rouge palestinien, lorsqu'il a été touché par des tirs. Deux camions ont été endommagés et un conducteur a été légèrement blessé", a affirmé le CICR dans un communiqué, ajoutant être "profondément troublé" que son convoi humanitaire "ait été pris pour cible".

  • 19 h 34 : sans la libération des otages, Benjamin Netanyahu exclut tout cessez-le-feu ou livraison de carburant à la bande de Gaza

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit exclure tout cessez-le-feu ou livraison de carburant à la bande de Gaza tant que les otages qui y sont retenus par le Hamas ne sont pas libérés.

"Pas d'entrée d'essence, pas de travailleurs (palestiniens) en Israël et pas de cessez-le-feu sans la libération de nos otages", a affirmé Benjamin Netanyahu dans un discours.

  • 19 h 26 : Washington dit s'opposer à une "réoccupation" de Gaza par Israël

Washington a affirmé s'opposer à une nouvelle occupation à long terme de Gaza par Israël alors que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a assuré vouloir prendre "la responsabilité générale de la sécurité" du territoire après la guerre.

"De façon générale, nous ne soutenons pas une réoccupation de Gaza et Israël ne le soutient pas non plus", a déclaré le porte-parole du département d'État, Vedant Patel.

  • 19 h 24 : le Hezbollah "ferait l'erreur de sa vie" s'il se joint à la guerre, selon Benjamin Netanyahu

Le Hezbollah libanais soutenu par l'Iran "ferait l'erreur de sa vie" en entrant en guerre contre Israël, a répété le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

"Si le Hezbollah décide de se joindre à la guerre il ferait l'erreur de sa vie", a-t-il déclaré lors d'un discours, alors que la zone frontalière entre Israël et le Liban est le théâtre d'échanges de tirs quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah et ses alliés, depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre.

  • 19 h 19 : Washington dit avoir aidé 400 Américains et leur famille à quitter Gaza

Washington a annoncé avoir aidé 400 Américains et membres de leur famille à quitter la bande de Gaza, bombardée sans relâche par les forces israéliennes depuis l'attaque sanglante du Hamas, après la réouverture du poste-frontière de Rafah vers l'Égypte. 

"Nous avons aidé plus de 400 citoyens américains, résidents permanents et autres personnes éligibles à quitter Gaza", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Vedant Patel. 

  • 19 h 03 : les troupes israéliennes sont "au cœur de Gaza-ville", annonce le ministre de la Défense israélien

Les troupes israéliennes sont "au cœur de Gaza-ville", a affirmé le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, au 32e jour de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien. 

"Nous allons détruire le Hamas (...) Nos forces sont prêtes sur tous les fronts", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Tel-Aviv, ajoutant que "Gaza est la plus grande base terroriste jamais construite". "Il n'y aura pas de trêve humanitaire sans le retour des otages." 

  • 18 h 19 : hommage et recueillement en Israël, un mois après les attaques du Hamas

En Israël, une minute de silence a été observée dans plusieurs villes et institutions dont le Parlement, à la mémoire des plus de 1 400 personnes, majoritairement des civils qui ont péri dans l'attaque lancée le 7 octobre par le Hamas à partir de la bande de Gaza qu'il contrôle.

Une cérémonie doit avoir lieu ce mardi soir devant le mur des Lamentations pour les otages et les personnes portées disparues. "Il y a aussi une manifestation des familles des otages prévue devant la Knesset, le Parlement israélien ce soir", relate Claire Duhamel, correspondante de France 24 à Jérusalem. "Les familles veulent faire pression sur le gouvernement pour que celui-ci fasse plus pour libérer leurs proches."

  • 17 h 54 : un juge va enquêter sur un possible commanditaire étranger après les tags d'étoiles de David à Paris

Un juge d'instruction a été désigné pour enquêter sur les tags d'étoiles de David bleues, à Paris et dans sa banlieue la semaine dernière, a indiqué la procureure de Paris, qui n'exclut pas que ce marquage "ait été réalisé à la demande expresse d'une personne demeurant à l'étranger".

"L'enquête va désormais se poursuivre dans le cadre d'une instruction judiciaire, tant pour identifier les auteurs que pour analyser l'intention ayant guidé cette opération", a précisé Laure Beccuau dans un communiqué de presse.

  • 17 h 50 : en France, les présidents du Sénat et de l'Assemblée appellent à une "grande marche" contre l'antisémitisme dimanche

Le président du Sénat, Gérard Larcher, et la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, appellent "tous ceux qui se reconnaissent dans les valeurs de notre République" à participer dimanche à une "grande marche civique" contre l'antisémitisme. 

"Une marche pour la République et contre l'antisémitisme. Une marche pour la France des droits de l'homme et pour la nation réunie. Une marche des citoyens pour dénoncer les porteurs de haine. Une marche pour la libération des otages dont huit de nos compatriotes", écrivent-ils dans une tribune publiée par Le Figaro, où ils dénoncent la multiplication des actes antisémites en France depuis les massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre en Israël.

La cheffe de file des députés RN, Marine Le Pen, et le président du parti, Jordan Bardella, seront présents.

  • 16 h 41 : l'UE accorde 900 millions d'euros d'aide à la Jordanie

L'Union européenne a annoncé accorder une aide de plus de 900 millions d'euros à la Jordanie, qui redoute les conséquences de la guerre opposant depuis un mois Israël et le Hamas palestinien.

Cette annonce a été faite à l'issue d'une rencontre entre la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et du roi de Jordanie Abdallah II à Bruxelles. Les deux dirigeants ont évoqué les représailles israéliennes contre le Hamas, qui ont fait, selon le mouvement palestinien au pouvoir dans la bande de Gaza, plus de 10 000 morts, dont des milliers d'enfants.

  • 16 h 19 : à Gaza, le journaliste Rami Abou Jamus témoigne sur France 24 du chaos qui règne sur place

Rami Abou Jamus, journaliste et habitant de Gaza, témoigne de la situation critique dans l'enclave, en proie à des "violents combats". "Les gens n'arrivent ni à manger, ni à boire, ni à sortir", raconte-t-il au micro de France 24. "Cela devient l'enfer."

  • 15 h 49 : Israël ouvert à des "pauses tactiques" dans les combats à Gaza

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu'Israël allait envisager des "petites pauses tactiques" dans les affrontements à Gaza afin de permettre l'arrivée d'aide humanitaire dans l'enclave palestinienne ou l'évacuation des otages détenus par le Hamas depuis l'attaque du 7 octobre.

Dans un entretien à la chaîne de télévision américaine ABC News, il a aussi rejeté une nouvelle fois l'idée d'un cessez-le-feu et ajouté qu'Israël entendait avoir la "responsabilité sécuritaire" de Gaza une fois la guerre terminée.

  • 15 h 38 : plus de cent Français au total évacués de Gaza

Plus de cent "ressortissants français, d'agents et d'ayants droit" ont pu sortir de la bande de Gaza via le poste-frontière de Rafah avec l'Égypte, a annoncé mardi le ministère français des Affaires étrangères. 

"Deux groupes de ressortissants français, d'agents et d'ayants droit ont pu quitter" lundi et mardi le territoire soumis à d'incessants bombardements israéliens et "se trouvent en sécurité en Égypte", a précisé le communiqué. "Ceci porte à plus de 100 personnes le total des sorties organisées par la France".

  • 15 h 26 : un émissaire américain appelle au "retour au calme" à la frontière sud du Liban

Un émissaire américain, Amos Hochstein, a appelé à Beyrouth à un "retour au calme" à la frontière sud du Liban, théâtre depuis un mois de violences continues entre Israël et le Hezbollah, allié du Hamas palestinien.

"Les États-Unis ne veulent pas voir le conflit à Gaza s'intensifier et s'étendre au Liban", a déclaré M. Hochstein à l'issue d'une rencontre avec le président du Parlement libanais, Nabih Berri.

  • 15 h 11 : affluence au terminal de Rafah pour de nouvelles évacuations

Des centaines de personnes, détentrices de passeports étrangers, sont dans l'attente au terminal de Rafah, dans la bande de Gaza, d'être évacuées vers l'Égypte depuis le territoire palestinien bombardé sans relâche par l'armée israélienne, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Le poste-frontière de Rafah a ouvert ce matin et des dispositions sont en cours pour les départs", a confirmé à l'AFP Wael Abou Omer, un porte-parole de l'administration de la partie palestinienne du terminal.

  • 14 h 59 : MSF appelle à un cessez-le-feu, "une urgence vitale"

L'organisation Médecins Sans Frontières (MSF) a appelé à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, "condition sine qua non" pour organiser la réponse humanitaire et question d'"urgence vitale" pour la population du territoire palestinien sous le feu israélien.

Alors que la guerre provoquée par l'attaque sanglante du Hamas contre Israël entre dans son deuxième mois, MSF a décrit une "situation humanitaire catastrophique" dans le territoire en proie à "une guerre totale", selon la directrice de l'organisation Claire Magone.

  • 14 h 12 : l'agence palestinienne annonce la mort d'un de ses journalistes dans une frappe israélienne sur Gaza

L'agence de presse officielle palestinienne Wafa a annoncé qu'un des ses journalistes à Gaza avait été tué dans une frappe israélienne. Le journaliste, Mohammad Abou Hassira, a été tué dans "un bombardement israélien qui a visé sa maison près du port de pêche à l'ouest de la ville de Gaza", a indiqué l'agence. Selon elle, 42 membres de la famille du journaliste "dont ses enfants et ses frères" ont également péri dans la frappe.

Selon le service de presse du gouvernement du Hamas à Gaza, ce bombardement a eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi et le corps du journaliste a été extrait des décombres mardi matin.

  • 13 h 50 : Israël demande à nouveau aux civils de quitter la ville de Gaza avant l'assaut

L'armée israélienne a une nouvelle fois demandé aux civils de quitter la ville de Gaza, totalement encerclée et à laquelle elle se préparerait à donner l'assaut, en leur garantissant un passage sécurisé vers le sud de l'enclave palestinienne pendant quatre heures.

Israël avait accordé ce mardi aux habitants de Gaza une fenêtre de quatre heures, entre 10h00 et 14h00 (8h00 GMT et 12h00 GMT) pour évacuer la ville en sécurité. L'armée israélienne a intensifié ses bombardements ces derniers jours.

  • 13 h 25 : le ministère de la Santé du Hamas annonce un bilan de 10 328 morts

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé que les bombardements israéliens lancés en représailles dans la bande de Gaza ont tué 10 328 personnes, selon un nouveau bilan.

Parmi les morts recensés à ce jour figurent 4 237 enfants et 2 741 femmes, a indiqué le ministère de la Santé mardi, ajoutant que près de 26 000 personnes avaient été blessées.

  • 13 h 19 : l'attente insoutenable des familles d'otages israéliens, un mois après l'attaque du Hamas

Un mois après l'attaque meurtrière du Hamas, plus de 240 otages israéliens sont encore retenus et leurs familles attendent toujours des nouvelles. En Israël, c’est une société entière qui est traumatisée et qui tente d’organiser une aide psychologique d’urgence pour faire face. La correspondante de France 24, Claire Duhamel, a rencontré à Tel Aviv les familles des personnes kidnappées. "Je n'ai plus de force", a confié la mère d'un otage.

  • 13 h 18 : "le réseau des tunnels du Hamas est l’un des plus sophistiqués de l’histoire de la guerre"

Daphné Richemond-Barak, professeur à l’Université Reichman, est spécialiste des stratégies militaires souterraines. Elle décrypte l’ampleur des tunnels du Hamas, dans les sous-sols de la bande de Gaza, dans lesquels sont retenus les 240 otages israéliens, enlevés par les terroristes le 7 octobre 2023.

  • 13 h 14 : deux nouvelles plaintes en France visent le Hamas

Deux nouvelles plaintes ont été déposées en France auprès de la justice antiterroriste, dont l'une pour crimes contre l'humanité, concernant des personnes tuées dans l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre, a appris l'AFP d'avocats mardi.

Les avocates Ilana Soskin et Yaël Scemama ont annoncé dans un communiqué avoir déposé plainte lundi après-midi à Paris au nom de deux Français dont trois membres de la famille ont été "assassinés" le 7 octobre "par les terroristes du Hamas" dans le kibboutz Beeri, tandis que "cinq" autres membres "sont retenus en otage à Gaza, dont deux très jeunes enfants de 3 et 8 ans."

La plainte pour crimes contre l'humanité "vise le Hamas et ses dirigeants", alors que le kibboutz Beeri a été "le théâtre des pires atrocités" voire "de pogroms", d'après les avocates.

  • 12 26 : Blinken appelle le G7 à parler d'"une seule voix" sur Gaza

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a appelé mardi soir ses pairs du G7, qui se réunissent à Tokyo, à "parler d'une seule voix claire" sur le conflit entre Israël et le Hamas.

"C'est un moment très important où le G7 doit se rassembler face à cette crise et parler d'une seule voix claire", a-t-il affirmé avant une réunion bilatérale avec son homologue japonaise Yoko Kamikawa et un diner dans la soirée réunissant les ministres des Affaires étrangères des pays du G7.

  • 12 h 00 : près de 9 000 travailleurs thaïlandais ont été rapatriés d'Israël

Depuis l'attaque du Hamas en Israël, Bangkok a organisé des dizaines de vols pour rapatrier environ 7 500 travailleurs thaïlandais, tandis que quelque 1 500 autres sont rentrées chez elles par leurs propres moyens, selon le chef adjoint des affaires consulaires au ministère thaïlandais des Affaires étrangères. Les Thaïlandais représentaient ces dernières années le plus gros contingent de travailleurs immigrés dans l'État hébreu, avec les Philippins. Au moins 21 de leurs ressortissants sont morts pendant l'attaque du 7 octobre, tandis que d'autres sont encore détenus en otage par le Hamas. 

Les troupes israéliennes sont "au cœur de Gaza-ville", selon le ministre de la Défense

Le Premier ministre thaïlandais, Srettha Thavisin, a exhorté à plusieurs reprises ses concitoyens à rentrer chez eux. Son cabinet a approuvé une indemnisation de 50 000 bahts (1 300 dollars) pour chaque travailleur revenant d'Israël. Le gouvernement a également déclaré que les rapatriés pourraient bénéficier d'un prêt à taux avantageux.

  • 10 h 58 : en Indonésie, des étudiants manifestent en soutien aux Palestiniens

Des étudiants indonésiens de l'université Muhammadiyah ont manifesté mardi devant le consulat général américain de Surabaya, sur l'île de Java, pour montrer leur soutien aux Palestiniens. Avec 212 millions de pratiquants, l'Indonésie représente la plus grande communauté musulmane du monde. 

Les troupes israéliennes sont "au cœur de Gaza-ville", selon le ministre de la Défense
  • 10 h 32 : en Israël, l'extrême droite multiplie les déclarations outrancières pour peser dans le débat politique

De la haine et de l'outrance : la stratégie de l'extrême droite israélienne pour peser
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— FRANCE 24 Français (@France24_fr) November 6, 2023
  • 10 h 13 : minute de silence en Israël, un mois après l'attaque du Hamas

Une minute de silence a été respectée ce mardi à 11 h (heure locale) en Israël, en hommage aux 1 400 personnes tuées lors de l'attaque du Hamas survenue un mois plus tôt. 

  • 9 h 59 : le Hamas annonce plus de 100 morts dans les frappes nocturnes à Gaza

Dans la nuit, les bombardements aériens israéliens contre le territoire palestinien contrôlé par le mouvement islamiste Hamas ont continué de plus belle, tuant plus de 100 personnes selon le ministère de la Santé du Hamas. Sous une couverture aérienne, les troupes israéliennes au sol ont continué de progresser dans la bande de Gaza après avoir encerclé la ville de Gaza et coupé le territoire en deux, selon l'armée.

  • 7 h 57 : l'Indonésie réfute les accusations d'Israël concernant un hôpital à Gaza

L'Indonésie a démenti mardi l'affirmation israélienne selon laquelle un hôpital construit à Gaza grâce à un financement indonésien se trouve au-dessus d'un réseau de tunnels du Hamas et à proximité d'une rampe de lancement de roquettes. 

L'hôpital indonésien de Gaza est "un établissement construit par le peuple indonésien entièrement à des fins humanitaires et pour répondre aux besoins médicaux du peuple palestinien à Gaza", a affirmé dans un communiqué le ministère indonésien des Affaires étrangères, répondant aux accusations du porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari, qui affirmait que l'hôpital indonésien a été construit sur un site situé au-dessus d'un réseau de tunnels du Hamas.

  • 6 h 03 : en Californie, un homme juif meurt après des heurts entre manifestants pro-israéliens et pro-palestiniens

La police de Californie a déclaré lundi avoir ouvert une enquête sur la mort d'un homme juif, décédé après des heurts entre manifestants pro-israéliens et pro-palestiniens.

Des affrontements ont éclaté dimanche entre des manifestants de deux rassemblements, l'un pro-palestinien et l'autre pro-israélien, à Thousand Oaks, au nord-ouest de Los Angeles, selon le bureau du shérif du comté de Ventura.

Sur les lieux, la police a constaté que la victime, Paul Kessler, 69 ans, "souffrait d'un traumatisme crânien", précise le communiqué. "Des témoins ont indiqué que Kessler était impliqué dans une altercation physique avec un ou plusieurs manifestants" du rassemblement pro-palestinien. "Au cours de l'altercation, M. Kessler est tombé en arrière et s'est cogné la tête contre le sol", ajoute le communiqué. Il est décédé lundi des suites de ses blessures, selon la même source, qui précise qu'une enquête a été ouverte.

  • 1 h 33 : Netanyahu dit qu'Israël prendra la "responsabilité générale de la sécurité" à Gaza après la guerre

Dans un entretien télévisé avec ABC News lundi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que son pays aurait la "responsabilité globale de la sécurité" de la bande de Gaza pour une durée indéterminée, une fois que la guerre avec le Hamas aura pris fin. "Car nous avons vu ce qui se passe lorsque nous ne l'avons pas. Lorsque nous n'avons pas cette responsabilité en matière de sécurité, nous assistons à l'éruption de la terreur du Hamas à une échelle que nous ne pouvions pas imaginer".

Benjamin Netanyahu a rejeté une nouvelle fois lundi l'idée d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, sans libération des otages enlevés par le mouvement islamiste palestinien Hamas. "Il n'y aura pas de cessez-le-feu, de cessez-le-feu général, à Gaza, sans la libération de nos otages", a-t-il déclaré . "En ce qui concerne (...) les petites pauses - une heure par-ci, une heure par-là - nous les avons déjà eues", a-t-il ajouté.

  • 1 h 01 : une vidéo postée par Ahed Tamimi "appellerait au massacre de tous les Israéliens de Cisjordanie"

Les troupes israéliennes sont "au cœur de Gaza-ville", selon le ministre de la Défense
  • 0 h 24 : pas d'avancée au Conseil de sécurité de l'ONU

Le Conseil de sécurité, qui depuis un mois a rejeté quatre projets de résolution, échouant à s'exprimer d'une seule voix, s'est à nouveau réuni lundi après-midi, sans résultat. Selon des sources diplomatiques, les membres du Conseil sont notamment divisés sur la façon d'appeler à une interruption de la guerre, entre "cessez-le-feu humanitaire", "trêve" ou "pause". 

"Il y a des désaccords au sein du Conseil sur ce qui est acceptable", a commenté l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, rappelant que les États-Unis sont favorables à des "pauses".

Si "tous les membres du Conseil" reconnaissent "l'urgence humanitaire", "il y a encore des écarts sur ce qui est faisable sur le terrain", a ajouté l'ambassadrice des Émirats arabes unis Lana Zaki Nusseibeh. "De nombreux membres du Conseil reconnaissent que sans une cessation des hostilités ou une trêve humanitaire appliquée immédiatement (...), bien trop de civils continueront à perdre la vie", a-t-elle ajouté, assurant que le Conseil "ressent une pression immense pour parvenir à un accord".

  • L'essentiel du 6 novembre

Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé que le bilan des bombardements israéliens dans la bande de Gaza avait franchi le seuil des 10 000 morts depuis le 7 octobre.

La "catastrophe" provoquée par la guerre "rend la nécessité d'un cessez-le-feu humanitaire plus urgente à chaque heure qui passe", a plaidé lundi le chef de l'ONU Antonio Guterres, décrivant Gaza comme "un cimetière pour les enfants".

Le terminal de Rafah, qui relie la bande de Gaza à l'Egypte, a rouvert pour permettre l'évacuation d'étrangers et de binationaux bloqués dans le petit territoire palestinien pilonné sans répit par Israël depuis l'attaque du Hamas du 7 octobre, a annoncé le gouvernement du Hamas.

Paris a confirmé la présence de Français parmi les otages du Hamas à Gaza. Huit ressortissants français sont toujours portés disparus, et "il est désormais confirmé que certains d’entre eux sont otages du Hamas", a indiqué le Quai d'Orsay. La Première ministre Élisabeth Borne a déploré le décès tragique d'une Française précédemment portée disparue, ce qui porte à 40 le nombre de victimes françaises.

Avec AFP, Reuters et AP