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L'Ukraine ne confirme pas l'utilisation de missiles nord-coréens par la Russie
L’armée de l’air ukrainienne a déclaré, vendredi, ne pas pouvoir confirmer, à ce stade, l'information de la Maison Blanche selon laquelle la Russie a utilisé des missiles nord-coréens en Ukraine. Voici le fil du 5 janvier 2023.

Cette page n'est plus actualisée. Notre couverture de la guerre en Ukraine continue ici.

  • 21 h 56 : l'Ukraine publie des images d'un missile hypersonique russe présumé abattu

L'Ukraine a publié des images de ce qu'elle a présenté comme un missile hypersonique russe Kinjal, dont elle a affirmé avoir abattu dix exemplaires lors des frappes massives de mardi à l'aide du système antiaérien américain Patriot.

Le département ukrainien des Situations d'urgence a publié sur sa chaîne Telegram des photographies montrant une grue en train d'extraire les restes d'un missile du sol. "À Kiev, les sapeurs ont neutralisé l'ogive d'un missile hypersonique aérien Kinjal de l'ennemi", a indiqué cette instance gouvernementale. L'AFP n'est pas en mesure de vérifier les affirmations ukrainiennes dans l'immédiat.

  • 18 h 24 : À Kiev, les funérailles d'une scientifique tuée dans les frappes russes

La famille et les proches de Lioudmyla Chevtsova ont essuyé leurs larmes près de la dépouille de cette scientifique de 84 ans tuée par un missile russe qui a détruit son appartement dans le centre de Kiev.

Cette spécialiste de l'écologie est l'une des deux personnes ayant péri mardi 2 janvier dans une attaque massive sur la capitale ukrainienne.

Un missile est tombé dans la cour de son immeuble, provoquant une forte explosion et déclenchant des incendies dans lesquels plus de quarante personnes ont été blessées. Le cratère à l'extérieur mesurait six mètres, a affirmé un des résidents du bâtiment à l'AFP.

  • 14 h 46 : les autorités de la ville russe de Belgorod proposent aux habitants d'évacuer face aux bombardements

Le gouverneur de la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine et visée par des bombardements ukrainiens qui s'intensifient, a proposé aux habitants de la capitale régionale le souhaitant d'évacuer.

"Dès aujourd'hui, nous sommes prêts à vous transporter à Stary Oskol et à Goubkine (des localités plus éloignés de la frontière, NDLR), où vous serez dans des conditions très confortables, dans des chambres chaudes et sûres", a indiqué sur Telegram Viatcheslav Gladkov, s'adressant aux plus de 300 000 habitants de Belgorod.

L'Ukraine ne confirme pas l'utilisation de missiles nord-coréens par la Russie

Il a qualifié la situation en ville de "difficile". "Depuis ce matin, je suis dans les rues qui ont été endommagées pendant la nuit à la suite du bombardement de quartiers résidentiels paisibles à Belgorod", a poursuivi le gouverneur.

Cet oblast est visé quasi-quotidiennement par des tirs ukrainiens depuis fin décembre. Une frappe d'une ampleur sans précédent y a fait 25 morts et plus d'une centaine de blessés samedi 30 décembre.

  • 12 h 54 : les habitants de Belgorod appelés à sécuriser leurs fenêtres face aux frappes ukrainiennes

La ville russe de Belgorod, non loin de la frontière avec l'Ukraine, a appelé vendredi pour la première fois ses habitants à sécuriser leurs fenêtres pour se protéger d'éventuels éclats face aux bombardements ukrainiens qui s'y multiplient. "Les sauveteurs du département des situations d'urgence recommandent de scotcher les fenêtres. C'est un bon moyen de se protéger de l'onde (de choc) de l'explosion : le verre n'éclate pas en petits éclats", a indiqué dans ce contexte la mairie sur son compte Telegram.

Le texte est accompagné d'une infographie montrant trois méthodes pour apposer du scotch sur ses fenêtres afin que les morceaux restent attachés ensemble en cas d'explosion soufflant les vitres.

Le Kremlin, depuis qu'il a lancé son offensive contre l'Ukraine en février 2022, a toujours assuré que le conflit n'affectait pas le quotidien et la sécurité des Russes.

Or, face à la reprise des bombardements massifs des villes ukrainiennes par l'armée russe, l'Ukraine a multiplié les frappes en territoire russe, visant en particulier Belgorod, ville de plus de 300 000 habitants où les autorités ont déjà décidé cette semaine de repousser la rentrée scolaire du 9 au 19 janvier.

  • 11 h 33 : l'Ukraine dit avoir abattu 21 des 29 drones russes lancés lors d'une attaque nocturne

L'Ukraine a dit vendredi avoir abattu 21 des 29 drones explosifs lancés par la Russie durant la nuit, sans faire état de dégâts majeurs.

"La défense antiaérienne a abattu 21 des 29 drones d'attaque lancés contre les régions de Mykolaïv, Kherson, Dnipro, Tcherkassy, Kirovograd et Khmelnytsky" du sud et du centre du pays, a indiqué l'armée de l'air sur Telegram, précisant que ces engins étaient comme toujours des appareils de conception iranienne Shahed.

  • 10 h 24 : Moscou invoque la "sécurité" pour limiter l'accès de l'AIEA à la centrale de Zaporijjia

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) n'a pas eu accès récemment aux salles de réacteurs de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, pour des raisons de "sécurité", a affirmé vendredi Moscou, qui occupe le site depuis près de deux ans.

Aux mains des forces de Moscou depuis mars 2022, la centrale, la plus grande d'Europe, a été touchée à plusieurs reprises par des coupures de courant liées aux combats et l'armée russe accuse régulièrement l'Ukraine de la menacer. Cette situation précaire fait craindre un accident nucléaire majeur, malgré la présence sur place d'experts de l'AIEA.

Les tensions entre Moscou et Kiev sur le sujet sont récurrentes, et l'AIEA fait office de médiatrice, tout en s'assurant de la sécurité du site aux côtés des Russes. Mais mercredi, l'agence onusienne avait déploré que ses experts aient vu leur accès refusé à plusieurs parties de la centrale.

Un responsable de l'agence atomique russe Rosenergoatom, Renat Kartchaa, a justifié une telle décision vendredi, invoquant des mesures de "sécurité". "Lorsqu'un compartiment de réacteur est scellé et confiné, le personnel de la centrale ne peut être présent que dans les situations d'urgence ou pour effectuer des travaux de routine", a-t-il affirmé, cité par le quotidien russe RBK.

"Une enceinte de confinement, et en particulier une enceinte scellée, n'est pas un musée ou une zone de promenade libre", a-t-il encore lâché.

  • 10 h 02 : l'Ukraine ne confirme pas l'usage de missiles nord-coréens par la Russie

L'armée de l'air ukrainienne a indiqué vendredi ne pas pouvoir confirmer à ce stade l'usage par la Russie de missiles nord-coréens après que les États-Unis ont affirmé que Moscou avait utilisé une telle arme pour attaquer l'Ukraine.

"À ce stade, nous n'avons pas d'informations sur l'usage de tels missiles. Les États-Unis ont fait une déclaration en ce sens, dès lors des experts vont étudier l'épave (de missile) et nous pourrons dire ensuite si c'est le cas ou non. Je ne peux pas encore confirmer", a indiqué le porte-parole de l'armée de l'air, Iouri Ignat, à la télévision ukrainienne.

  • 1 h 16 : Moscou dit avoir déjoué une nouvelle attaque ukrainienne en Crimée

La Russie a affirmé vendredi 5 janvier avoir repoussé une nouvelle attaque de drones ukrainiens contre la péninsule annexée de Crimée, dans un contexte de multiplication des frappes de part et d'autre.

"Les systèmes de la défense aérienne en service ont détruit et intercepté 36 véhicules aériens ukrainiens sans pilote au-dessus du territoire de la République de Crimée", annexée par Moscou en 2014, a communiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram, affirmant avoir "déjoué" l'attaque.

Un autre drone commandé par Kiev a été également détruit dans la région de Krasnodar (Ouest), selon la même source.

  • L'essentiel du 4 janvier

Des missiles fournis par la Corée du Nord à la Russie ont été utilisés pour attaquer l’Ukraine, a avancé jeudi la Maison Blanche, qui a dénoncé une "escalade importante et inquiétante" du soutien de Pyongyang à Moscou.

La ville russe de Belgorod a été la cible d’une nouvelle série de bombardements ukrainiens, jeudi en fin de journée.

Deux personnes sont mortes jeudi dans des frappes russes sur l’oblast de Donetsk, selon le bureau du procureur régional.

Vladimir Poutine a signé jeudi un décret selon lequel les "citoyens étrangers qui ont conclu un contrat de service militaire dans [l’armée russe] ou dans des formations militaires lors d’une opération spéciale ont le droit de demander la citoyenneté".

Avec AFP