À la Une de la presse, vendredi : le début de la Coupe du monde de rugby en France, avec en match d'ouverture les Bleus face aux All Blacks ; les questions autour du Pass rail ; et les manifestations qui agitent la Syrie.
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Jour J pour les Bleus. Le XV de France part à la conquête de sa Coupe du monde, vendredi 8 septembre, dont les rugbymen français font partie des favoris. L'Equipe évoque, dès lors, "l'hymne à la foi" qui entoure cette équipe pour aller chercher son premier titre en Coupe du monde.
La une de L'Équipe du vendredi 8 septembre. pic.twitter.com/9neygtSfhx
— L'ÉQUIPE (@lequipe) September 7, 2023Dans ce "rêve raisonnable", écrit Libération, toutes les planètes semblent alignées : une équipe soudée qui enchaîne les bonnes performances, un entraîneur charismatique et un capitaine emblématique, Antoine Dupont, qui figure en Une du Berry Républicain. Pas de folie sans ferveur populaire, relate La Provence, en référence à l'engouement ressenti dans le pays pour soutenir les Bleus. Les Dernières nouvelles d'Alsace, évoquent, elles, un "rugby qui se sent pousser des ailes".
Pour Le Parisien, le match d'ouverture marque le début de la route vers le paradis. Une confrontation face au rival historique des Bleus, les All Blacks, triples champions du monde. Pour Midi Libre, la tâche est "titanesque". Du côté de la presse néo-zélandaise, le ton est plus mesuré avec le New Zealand Herald, qui affiche en Une, une photo du capitaine des All Blacks en pleine préparation et ce titre évocateur "Boots and all", traduisible par "On y va, à fond". Les Bleus sont prévenus.
📰 La une du Parisien du 8 septembre
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Les amoureux du train en rêvent. Le gouvernement français veut le faire. Comme le rappelle Sud Ouest, il s'agit d'un Pass rail pour voyager en illimité sur le réseau ferroviaire dans les TER et les Intercités. Prix annoncé : environ 49 euros pour une mise en oeuvre à "l'été 2024", selon le ministres des transports, Clément Beaune. "Gare aux effets d’annonce", écrit Libération. Car les questions principales restent, pour l'heure, sans réponse. Quid du financement ? Les présidents de régions, attachés au projet, se disent favorables, seulement si l'État met la main à la poche. Autre question, un billet à tarif unique augmenterait nécessairement le nombre de voyageurs. Dès l'offre, l’offre pourrait-elle satisfaire la demande ? La question reste en suspens.
La mesure s'inspire du modèle allemand, où le Pass rail rencontre un franc succès. Quelque 11 millions de billets ont été vendus mais plusieurs points négatifs sont à noter, selon Libération. Le Pass profite surtout aux habitants des villes, dont le réseau ferroviaire permet de voyager dans tout le pays, au contraire des habitants ruraux. D'autre part, l'augmentation de la fréquentation provoque une usure plus rapide du réseau et implique un entretien important. Entre le gouvernement fédéral et les Länder, le débat est vif sur la question du financement futur du dispositif.
En Syrie, la contestation ne faiblit pas. Le pays vit, depuis trois semaines, au rythme des manifestations à Soueïda, sur fond de mécontentement économique. Plus de 80 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Parmi les contestataires figurent des membres de la communauté druze, écrit Libération, peu habitués d'ordinaire à critiquer ouvertement le clan al-Assad au pouvoir.
L’Édito. du 𝕸𝖔𝖓𝖉𝖊 | L’introuvable stabilisation de la Syriehttps://t.co/ObUP6E0ufK
— Le Monde (@lemondefr) September 6, 2023Dans son éditorial, Le Monde explique que, si le président syrien ne réprime pas ces manifestations dans le sang comme il l'a déjà fait par le passé, c'est pour ne pas compromettre ses velléités de réintégration auprès de la communauté internationale. Damas a retrouvé un siège à la Ligue Arabe en mai. Mais "malgré ces tentatives de normalisation à l'extérieur", écrit le quotidien du soir, "Bachar al-Assad se montre incapable d'entretenir autre chose que le désastre sur le plan intérieur."
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