
Depuis l'apparition de l'interface ChatGPT, l'intelligence artificielle est devenue un sujet grand public. Pourtant, de nombreuses interrogations restent en suspens à son sujet. Quelles données ont permis d'entraîner ce robot conversationnel ? Que deviennent les informations que nous partageons ? Comment sont fabriqués les algorithmes ? Mieux comprendre son fonctionnement nous permet d'être plus libre. Une aspiration qui prend de l'ampleur dans le monde.
En moins d'un an, ChatGPT s'est imposé comme un logiciel grand public, avec un taux d'adoption massif en un temps record. Pourtant, à l'instar d'autres programmes d'intelligence artificielle dite générative, nous savons très peu de choses sur son fonctionnement et sur son évolution à venir.
Rendre les projets open source, c'est-à-dire mis à disposition de tout le monde, est proposé par certains comme la solution. Cela pourrait notamment permettre d'atténuer les préjugés, de réduire la désinformation, ou encore de mieux récompenser les créateurs de contenu, estime le français Clément Delangue. Et donc d'être plus libre. Le co-créateur de plateforme Hugging Face a pu faire valoir ces arguments face au Congrès américain le 22 juin.
Sera-t-il entendu ? Si certaines personnes redoutent que l'intelligence artificielle tombe entre de mauvaises mains, de plus en plus d'initiatives souhaitant rendre l'intelligence artificielle plus ouverte fleurissent dans le monde. C'est le cas en Suède et en Grande-Bretagne, mais aussi sur l'ensemble du continent africain, à travers des projets comme Masakhane ("nous construisons ensemble", en zoulou).