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"La reine Tina Turner, dont la voix réveillait les morts, n'est plus"

À la une de la presse, ce jeudi 25 mai, la disparition, hier, en Suisse, de la chanteuse américaine Tina Turner, à l’âge de 83 ans. La déclaration de candidature du gouverneur de Floride, Ron DeSantis, à la présidentielle américaine de 2024. Une annonce faite sur Twitter, et qui a viré au fiasco technique. Et le (probable) futur "home sweet home" de Beyoncé et Jay-Z.

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À la une de la presse, la disparition, mercredi 24 mai, en Suisse, de la chanteuse américaine Tina Turner, à l’âge de 83 ans.

Tina Turner, pour toujours et à jamais "la reine du rock and roll", dont "la saga personnelle, faite de luttes et de renaissances", "continue de nous inspirer", salue The Washington Post. Malgré une voix "à réveiller les morts", la "reine" Tina Turner n’est plus, et Libération lui rend un hommage avec un cliché décoiffant signé Jack Robinson, de Tina Tuner en 1969. "The Best" ("La meilleure") : Libé évoque "la voix ahurissante" de cette "ex-femme battue devenue un symbole de puissance".

⚫ Tina Turner, the best

C'est la une de @Libe ce jeudi

Lire : https://t.co/nj2k4mQp7h pic.twitter.com/4h2P67Qz97

— Libération (@libe) May 24, 2023

La voix indescriptible d’une femme à la vitalité, indomptable. Le style inimitable de Tina Turner n’était pas seulement musical, d’après The Washington Post, qui raconte que Tina Turner a aussi inventé le "power dressing", ce style vestimentaire où chaque détail est un symbole de pouvoir, et qui a connu son apogée dans les années 80, au moment-même où la carrière de l’artiste est à son sommet. "Tina Turner incarnait la liberté du rock-and-roll et du R&B – et insistait sur le fait que les vêtements sexy pouvaient être une démonstration de force", note le journal, en décrivant magnifiquement le pouvoir "électrisant» de cette artiste", "sa capacité à exploiter une force inconnue et à la tenir entre ses mains, ses hanches et sa voix, en faisant trembler chaque perle et chaque sequin" de sa robe, "comme des étincelles jaillissant d'une machine inarrêtable".

Tina Turner came closer than perhaps any of her peers to articulating through clothes the yearning for independence, rebellion and danger that the music of that time embodied, writes Rachel Tashjian in Style. https://t.co/gnhnrsqPSz

— The Washington Post (@washingtonpost) May 25, 2023

L’énergie et la passion de Tina Turner en ont fait à la fois une "pionnière" et un symbole de "résilience", selon The New York Times, plein d'admiration pour "la détermination, le cœur et la puissance" de cette femme qui a su non seulement de survivre, mais prospérer pendant près de cinq décennies dans l'industrie musicale.

Tina Turner vole la vedette à Ron DeSantis, qui a annoncé dans la soirée sa candidature à la présidentielle de 2024. Comme attendu, le gouverneur de l'État de Floride s'est dit prêt à affronter Donald Trump à la primaire républicaine - une déclaration à la une du Miami Herald, qui rappelle que l’ex-président a d'abord été l’un des principaux soutiens, voire le principal mentor, de Ron DeSantis. Le journal annonce une bataille "féroce" entre les deux hommes, qui aurait déjà fait une première "victime", la Floride elle-même, devenue le terrain d'une "guerre culturelle" menée par la droite chrétienne contre ce qu'elle appelle le "wokisme", un concept assez flou et englobant à la fois les idées progressistes et la défense des minorités.

It’s official: Florida Governor DeSantis files paperwork for his presidential campaign https://t.co/9th5B504vq

— Miami Herald (@MiamiHerald) May 24, 2023

The Miami Herald exprime sa perplexité, pour ne pas dire son désarroi, face au duel annoncé entre Donald Trump, "qui a encouragé à renverser le gouvernement américain et qui a été reconnu coupable d'agression sexuelle et de diffamation" ce mois-ci, et Ron DeSantis, "qui s’est fait le héraut d’un programme extrémiste et haineux sans précédent". "Quel choix", se désole le journal. The Wall Street Journal estime, lui, que Ron DeSantis a un bilan "solide" à la tête de la Floride mais se demande s’il sera en mesure d'offrir "une vision plus large" aux électeurs américains. " La triste réalité politique est que les États-Unis se dirigent vers une revanche entre deux présidents vieillissants, Joe Biden et Donald Trump, dont la plupart des Américains disent ne pas vouloir", regrette le quotidien américain, avec fatalisme.

From @WSJopinion: As a presidential candidate, Gov. Ron DeSantis will need a larger vision for America beyond his Florida success https://t.co/CcXNkvg7Yi

— The Wall Street Journal (@WSJ) May 25, 2023

Ron DeSantis, dont l'annonce de la candidature sur Twitter, le réseau social d'Elon Musk, a connu quelques loupés techniques :  serveurs saturés, retard de connexion... Ce fiasco amuse évidemment beaucoup les détracteurs du gouverneur de Floride comme ceux du patron de Tesla, qui s’en sont donnés à cœur joie - sur Twitter, évidemment -, beaucoup d’internautes comparant le lancement de la campagne de Ron DeSantis à l'explosion de Starship, la  fusée  géante de SpaceX, après seulement quatre minutes de vol. Le dessinateur Dave Wamond, lui, rend hommage, sur Twitter également, à l'un des sketches les plus célèbres des Monty Pythons, celui du perroquet mort, où un acheteur vient se plaindre dans un magasin que le perroquet qu’il a acheté lui a été vendu mort. Ce à quoi le vendeur rétorque qu’il n'en est rien du tout, que le perroquet se repose, tout simplement. Un dessin où l’acheteur est Ron DeSantis, et le marchand, Elon Musk.

On ne se quitte pas là-dessus. Avant de vous dire à demain, je vous propose de rester du côté des people et de la presse américaine. The Washington Post fait état de rumeurs concernant la chanteuse Beyoncé et sa moitié Jay-Z. Les tourtereaux se seraient offert une petite cabane pour la modique somme de 200 millions de dollars à Malibu. Ce qui en ferait la maison la plus chère jamais achetée en Californie.

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