À la une de la presse, ce lundi 15 mai, les premiers résultats de la présidentielle et des législatives en Turquie, où un deuxième tour se profile entre Recep Tayyip Erdogan et son principal rival Kemal Kiliçdaroglu. La victoire écrasante de l'opposition en Thaïlande. La rencontre, hier, à l'Élysée, entre Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron. Et le contrevenant le plus zélé de France.
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À la une de la presse, les premiers résultats de la présidentielle et des législatives en Turquie, où un deuxième tour se profile entre Recep Tayyip Erdogan et son principal rival, Kemal Kiliçdaroglu.
Même s’il est crédité d’une large avance sur ses adversaires, avec plus de 49% des voix, Recep Tayip Erdogan va, selon toute probabilité, devoir se résoudre à un second tour - et une première dans l’histoire de la Turquie, et pour le président sortant, dont la formation politique, l’AKP, arrive également largement en tête des législatives, avec près de 36% des voix. Des chiffres repris à la Une de Türkiye. Malgré cette mise en ballotage, le chef de l’Etat a proclamé sa «victoire» dès hier soir, depuis le balcon du siège de son parti, à Ankara - une tradition habituellement observée par les vainqueurs des élections en Turquie, d’après Daily Sabah, qui annonce, à l’unisson de Recep Tayip Erdogan et de la presse officielle turque, qu’il vient de remporter, à nouveau, les élections.
Elections également hier en Thaïlande, où l’opposition va largement dominer la future Assemblée législative . The Bangkok Post annonce même ce matin le «triomphe» du parti populiste Pheu Thai, emmené par Paetongtarn Shinawatra, la fille de l’ancien Premier ministre exilé Thaksin Shinawatra, et le parti réformiste de centre gauche Move Forward de Pita Limjajoenrat, dont le discours anti-armée reprend les revendications des manifestations pro-démocratie de 2020 et réclame notamment une refonte de la monarchie, un sujet tabou en Thaïlande, où le roi est considéré comme une quasi-divinité. D’après le site Thaiger, les deux formations, dont il attribue la victoire à «l’aspiration au changement de la jeune génération», pourraient s’unir pour former un gouvernement de coalition. The Thai Examiner évoque toutefois un scénario «incertain» malgré les très bons scores de l’opposition, car les 250 membres du sénat, non élus et désignés par l’armée, auront aussi leur mot à dire sur la désignation du ou de la futur/e chef du gouvernement. D’où l’appel du Bangkok Post, demandant le «respect du choix des électeurs». «Les électeurs thaïlandais ont rempli leur devoir en défendant la démocratie. Il incombe maintenant aux partis, aux politiciens et aux sénateurs, de jouer leur rôle pour que le développement démocratique se déroule conformément à la volonté des électeurs», plaide le journal.
Un mot, également, de la rencontre, hier soir, à l’Elysée, entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron. D’après Le Parisien/Aujourd’hui en France, les deux dirigeants appellent, dans une déclaration commune, à «de nouvelles sanctions contre la Russie» et le président Macron annonce que la France va «former et équiper des bataillons ukrainiens avec des blindés et des chars légers», ppour soutenir Kiev dans sa contre-offensive. Le président ukrainien a gagné la confiance des gouvernements occidentaux en refusant d'utiliser les armes qu'ils lui fournissent pour des attaques en Russie, mais d’après The Washington Post, qui cite ici les Pentagon Leaks, Volodymyr Zelenski aurait proposé, à huis clos, d'opter pour «une stratégie plus audacieuse»: «occuper des villages russes, pour faire pression sur Moscou», ou encore «obtenir des missiles de longue portée pour toucher des cibles à l'intérieur-même de la Russie».
En France, Emmanuel Macron reçoit aujourd’hui 200 patrons étrangers à Versailles pour le sommet «Choose France». A cette occasion, le président a accordé une interview à L’Opinion , où il martèle ce qu’il a déjà annoncé la semaine dernière: sa volonté de «continuer à faire», et «plus fort». Dans cet entretien, Emmanuel Macron déplore aussi «l’irresponsabilité collective» et «le déni de réalité» de celles et ceux qui sont contre la réforme des retraites mais ne font pas de «propositions». «Ce reproche répété risque de ne pas apaiser les esprits», note le Huffington Post , en rappelant la rencontre, demain et après-demain, entre la Première ministre et les syndicats, pour tenter de tourner la page de la réforme des retraites et «donner plus de place au dialogue social», pour reprendre les mots de la cheffe du gouvernement.
On ne se quitte pas là-dessus. Toujours à la rubrique «reconnaître ses torts»… ou pas, 20 minutes fait état d’un courrier pas banal: une lettre adressée au directeur départemental de la sécurité publique de la Somme par un automobiliste verbalisé quelque temps auparavant. Dans ce courrier, l’automobiliste en question, qui avait déjà pleinement reconnu ses torts, a tenu à «féliciter» le policier «exemplaire» qui lui avait mis une contravention, «à une époque où la police est tant décriée». Un chauffard, français, de bonne foi et reconnaissant, voilà qui ne court pas les autoroutes.
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