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A la Une de la presse française, ce matin, la présentation, aujourd’hui, des mesures du gouvernement, pour améliorer la mixité sociale à l’école.

Outre des mesures destinées aux établissements publics, Pap Ndiaye, le ministre de l’Education nationale, devrait aussi annoncer dans les jours à venir un accord pour "encourager la mixité sociale" dans l’enseignement privé catholique, d’après La Croix, qui évoque un sujet hautement inflammable, ici, en France, où l’école privée est accusée de favoriser voire d’aggraver la ségrégation sociale. Le journal chrétien indique que cet accord prévoit, notamment, un meilleur accueil des élèves boursiers, ou encore l’ouverture de classes dans les quartiers prioritaires, mais qu’il écarte, en revanche, toute idée de quotas, d’intégration à la carte scolaire ou d’affectation des élèves – autrement dit, les sujets qui fâchent, des "lignes rouges" sur lesquelles l’enseignement catholique ne veut pas "céder , selon L’Opinion - qui prédit, de ce fait, que Pap Ndiyae "n’aura pas sa guerre", mais prévient que "l’école catholique privée ne peut pas ne pas répondre aux critiques sur son financement à 75% par l’État, sans avoir les obligations du public ". Les mesures annoncées sont en tout cas très loin de la "révolution copernicienne" promise par Emmanuel Macron pour l’école, au grand regret de Libération, qui accuse Pap Ndiaye de manquer de fermeté face à un enseignement privé qui continue de se faire "prier", "grondé, mais pas puni".

Le gouvernement, qui annonce par ailleurs finalement vouloir un projet de loi sur l’immigration pour le mois de juillet. D’après Le Figaro, Elisabeth Borne a donné un mois au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin "pour proposer une stratégie (pour) faire adopter des mesures efficaces et rassembler la majorité présidentielle". Fin avril, la première Ministre, avait pourtant repoussé le sujet à l'automne - d’où la perplexité du Figaro face à ce "énième revirement", face à cet exécutif "dans les sables mouvants de l’incertitude". Perplexité aussi de Libération, qui cite pour l’occasion le légendaire chanteur Claude François: "Ca s’en va et ça revient… et on n’y comprend plus rien".

Le dossier immigration, à la Une, également, de la presse au Royaume-Uni, où le chef de l’Eglise anglicane a qualifié de "moralement inacceptable", le projet du gouvernement. Ce projet, rappelle The Times, vise à restreindre drastiquement le droit d'asile aux migrants arrivés illégalement, le plus souvent en bateau, les "small boats", et a été vivement dénoncé, hier, par Justin Welby, l’archevêque de Canterbury devant la chambre des Lords, qui étudie actuellement ce texte et dont il est membre. Une dénonciation qui vaut au chef de l’Église anglicane les foudres de la presse conservatrice. "Vous avez tort d’attaquer la loi sur les "small boats"", interpelle The Daily Express. Justin Welby, également pris à partie par The Daily Mail qui demande ce qu’il y a de "si moral à ne pas arrêter les trafiquants d’êtres humains".

L’immigration, dont il est aussi beaucoup question aux États-Unis, où plus de 25 000 agents ont été déployés, hier, à la frontière mexicaine. L'expiration du dispositif "Titre 42", aujourd’hui à 23h59, heure de Washington, adopté pendant l’épidémie pour limiter la propagation du Covid-19, et qui permettait qui de refouler immédiatement tous les migrants, sans exception, l’expiration de cette règle, donc, provoque un appel d’air, un afflux massif de migrants à la frontière mexicaine, selon USA Today. Des arrivées que les autorités tentent de juguler par une présence policière massive - comme en témoigne la photo à la Une du Miami Herald montrant des policiers texans installant des barbelés sur les rives du Rio Grande, stoppant net, l’arrivée des migrants, dont  un homme photographié en gilet de sauvetage, avec son enfant dans les bras.

On ne se quitte pas là-dessus. Impossible de vous dire à demain sans mentionner la magnifique victoire de la judoka française Clarisse Agbégnénou, qui a décroché hier son sixième titre mondial dans la catégorie moins de 63 kg, onze mois, seulement, après la naissance de sa fille. Un retour magistral, salué comme il se doit par L’Équipe, avec une belle Une, "Six émouvante". Et parce qu’on dit souvent que derrière chaque grand homme, il y a toujours une femme, et que l’inverse est certainement tout aussi vrai, je vous invite à jeter un cil au Times, qui décrit en quoi consiste, justement, le partenaire idéal: le "doesband", le compagnon, le mari, qui fait effectivement les choses, qui participe réellement aux tâches de la vie quotidienne. L’homme idéal, en somme, qui ne manquera pas de suivre LA tendance de cet été sur les plages: le slip de bains. Adieu les caleçons XXL, shorties et autres boxers, place au slip! Cette pièce fait son grand retour "sur fond de séduction et de culte du corps", d’après Le Figaro, auquel le philosophe Bernard Andrieu a expliqué que "l’homme qui prend soin de lui est perçu comme plus fiable que celui qui se laisserait aller". A bon entendeur…

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