
Souhaitant mettre en place un "modèle français de la fin de vie", le président a renvoyé au gouvernement et aux parlementaires, lundi, la tâche de définir le contenu d'un projet de loi sur la question.
Emmanuel Macron a demandé, lundi 3 avril, au gouvernement et au Parlement de préparer ensemble un projet de loi sur la "fin de vie" avant la fin de l'été.
Le chef de l'État s'exprimait lors d'un discours à l'Élysée, où il recevait les membres de la convention citoyenne sur la fin de vie.
Cette convention, qui a réuni 184 participants, a majoritairement voté en faveur d'une forme d'aide active à mourir (AAM) sous conditions, selon son rapport final publié dimanche après trois mois de discussions.
La législation actuelle sur la fin de vie est fixée par la loi Claeys-Leonetti de 2016. Cette loi autorise une "sédation prolongée et continue", autrement dit une plongée définitive dans l'inconscience, pour les patients à l'état désespéré à court terme et dont les souffrances sont intolérables. Mais elle ne va pas jusqu'à autoriser une "aide active à mourir", c'est-à-dire soit un acte d'euthanasie par un soignant, soit une assistance au suicide.
Avec AFP