
À la Une de la presse, ce mardi 21 mars, le rejet par les députés des motions de censure entraînant l'adoption définitive de la réforme des retraites par le Parlement. Mais aussi la libération du journaliste Olivier Dubois, le dernier otage français dans le monde, l’accélération de la mobilisation en Ukraine, la désignation de Kylian Mbappé comme capitaine des Bleus, et le cinquième mariage du magnat des médias australien, Rupert Murdoch, à 92 ans.
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À la Une de la presse, mardi 20 mars, le rejet hier par les députés des motions de censure entraînant l'adoption définitive de la réforme des retraites par le Parlement.
Avec une motion rejetée par neuf voix, le gouvernement a senti passer le vent du boulet. Est-il pour autant tiré d’affaire ? La Dépêche du Midi évoque une "crise politique" non résolue pour l’exécutif, qui se trouverait désormais dans une "impasse". "Borne en sursis, la crise se durcit" : à la Une de L’Opinion, le dessin de Kak montre la Première ministre Elisabeth Borne sérieusement amochée, après ses loopings à l’Assemblée nationale. "Tu vois que ça passe", lui soutient Emmanuel Macron, appelé par le journal à "travailler" avec la droite, pour "stabiliser la suite" de son quinquennat. La droite, oui mais quelle droite ? La réforme des retraites a exposé au grand jour les divisions des Républicains, confrontés au "risque d’implosion", d’après Le Figaro, qui voit le patron de LR, Éric Ciotti, "sous pression".
La gauche, de son côté, appelle à la poursuite de la mobilisation. Pour L’Humanité, la position du gouvernement est "intenable", et le "roi" Emmanuel Macron est "nu" : "Les habits neufs de "Jupiter" sont les vieilles hardes des politiques autoritaires, quand bien même elles se parent des plumes de paon de la modernité", cingle le journal, qui juge que "le pacte démocratique" entre le président et les Français est "rompu". La rupture, quelle rupture ? D’après Les Echos, le chef de l’État considère, lui, que le match est plié, et pense déjà à "l’après", au "futur projet de loi Travail, au texte sur l’immigration, sans oublier les chantiers de la santé, l’éducation, de l’écologie et de la réforme des institutions".
À la Une de la presse française également, la libération du journaliste Olivier Dubois, après 711 jours de captivité au Sahel. La joie et l’émotion du dernier otage français dans le monde font la Une de Libération, qui annonce tout simplement que son collaborateur est "libre". Joie et émotion aussi de Libé, qui exprime son "soulagement", et même "une certaine euphorie", à la pensée des "sourires radieux" des deux enfants d’Olivier Dubois.
A la une de @Libe ce mardi :
◾ Olivier Dubois libre
◾ Élisabeth Borne sauvée mais défaite
Lire : https://t.co/nj2k4mQp7h pic.twitter.com/2MzgXCYz0t
Un sentiment de soulagement partagé par la presse africaine. Le quotidien burkinabé Le Pays salue la mobilisation des acteurs qui ont œuvré pour qu’Olivier Dubois retrouve la liberté : "les autorités françaises, maliennes et nigériennes, les membres de sa famille et les nombreux anonymes, dont l’action n’a pas compté pour du beurre". Le journal se demande aussi quelle sera désormais l’attitude de la France, maintenant qu’elle n’a plus d’otage au Sahel, quelle sera dorénavant "sa posture dans la lutte contre le terrorisme" dans la région. Wakat Sera se demande, lui, quel a été le "modus operandi" de la libération d’Olivier Dubois, en même temps que l’humanitaire américain Jeffery Woodke, qui a passé, lui, plus de six ans de captivité au Sahel. "Des rançons ont-elles été payées aux kidnappeurs ? Un échange de prisonniers terroristes a-t-il pesé dans la balance ? ", s’interrog e le site d’info burkinabé. L’Observateur Paalga , autre quotidien burkinabé, rappelle quant à lui qu’un autre journaliste est toujours entre les mains des djihadistes sahéliens : le Malien Moussa M’Bana Dicko, enlevé dix jours après Olivier Dubois, et "dont la cause ne doit pas rester orpheline".
Un mot, également, de l’effort de mobilisation en Ukraine pour renforcer les unités affaiblies par plus d’un an de combats et préparer la prochaine contre-offensive. "La bataille du recrutement" en Ukraine est l’objet d’un grand reportage de La Croix qui fait état de la "réticence" de certains appelés face à cette guerre qui s’installe dans la durée. Le journal indique que les autorités ukrainiennes refusent de commenter les rumeurs d’une accélération de la mobilisation. Une question "d’autant plus taboue qu’elle est directement liée à celle des pertes subies". Selon des estimations occidentales, quelque 100 000 soldats ukrainiens auraient été tués, blessés, capturés ou seraient disparus depuis le début de l’invasion russe.
On ne se quitte pas là-dessus. Pas question de vous laisser filer sans jeter un cil à L’Équipe, qui annonce la désignation de Kylian Mbappé comme nouveau capitaine des Bleus. Une nomination qui pose "la question de ce que Mbappé fera de ce pouvoir et de ce que ce pouvoir fera de lui", selon le journal sportif, qui juge que le joueur a su, jusqu’à présent, "être positif pour son équipe en étant tourné vers lui-même", mais que "le brassard va l'obliger à devenir positif en se tournant vers les autres" – à vérifier dès vendredi soir, face aux Pays-Bas, pour les qualifications de l’Euro 2024.
On finit avec le futur – disons plutôt le nouveau – mariage de Rupert Murdoch. À 92 ans et déjà quatre unions derrière lui, le magnat australien a annoncé ses fiançailles avec sa partenaire de 66 ans – sa 5ème future épouse, donc. Cette fois, il le jure, c’est la bonne. "Je redoutais de tomber amoureux, mais je savais que ce serait mon dernier" - à vérifier, également. Lu dans The Daily Telegraph.
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