
- Emmanuel Macron a achevé, samedi, une tournée de quatre jours en Afrique centrale. Après des visites au Gabon, en Angola et au Congo Brazzaville, le président français s'est rendu en République démocratique du Congo, où il a commenté la crise sécuritaire dans l'Est, affirmant que le pays ne doit "pas être un butin de guerre".
- Plus de 40 personnes sont mortes, dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 mars, dans l'est de la République démocratique du Congo, lors d'une nouvelle attaque attribuée aux Forces démocratiques alliées (ADF) – affiliées à l'organisation État islamique. Le Conseil de sécurité de l'ONU a entamé, jeudi, une visite dans le pays pour "évaluer la situation sécuritaire".
- Dans la nuit du 5 au 6 mars, l’entrepôt d’une brasserie française situé en banlieue de Bangui, la capitale centrafricaine, était ravagé par les flammes. Cet incendie est le dernier exemple en date d’une guerre économique que mènerait le groupe Wagner en Centrafrique. France 24 a pu se procurer les vidéosurveillances de la société Mocaf-Castel.
- La Banque mondiale a annoncé, lundi, la suspension "jusqu'à nouvel ordre" de son cadre de partenariat avec la Tunisie en raison des agressions contre des ressortissants subsahariens, après un discours du président, le 21 février, contre l'immigration clandestine. Toutefois, "les projets financés restent financés et les projets en cours restent en cours", a-t-on précisé de source proche de l'institution.

Business, Françafrique... Que faut-il retenir de la tournée africaine d'Emmanuel Macron ?
Le président français est rentré à Paris après une tournée de quatre jours en Afrique centrale, qui s'est clôturée samedi en République démocratique du Congo. Auparavant, Emmanuel Macron s'est rendu au Gabon, en Angola et au Congo-Brazzaville. Objectifs : confirmer la rupture avec la Françafrique et renforcer les liens économiques après la montée en puissance de la Turquie et de la Russie. Pari réussi ?



La cheffe franco-béninoise Georgiana Viou, qui a décroché une étoile au Michelin pour ses saveurs entre le Bénin et le sud de la France, est l’invitée du Journal de l’Afrique. La cheffe propose ses menus dans son restaurant Rouge, à Nîmes. Au menu, rouget rôti à l’huile de palme artisanale tout droit venue du Bénin, servi avec son fenouil confit, un soupçon d’afiti (moutarde) dans la farce. "Des saveurs du Bénin dans l’assiette, mais je ne m’oblige à rien. Certains plats restent très méridionaux".


Tunisie : des migrants subsahariens partent dans l'urgence face au déferlement de haine
Les Africains d'origine subsaharienne sont la cible d'un déferlement d'attaques en Tunisie après les propos du président Kaïs Saïed contre les "hordes de migrants clandestins". Nombre d'entre eux cherchent à retourner dans leurs pays d'origine. La Côte d'Ivoire a ainsi rapatrié des citoyens qui ont dû tout quitter en urgence. Nos correspondants à Tunis et Abidjan en ont suivi certains, de leur départ précipité à leur arrivée dans un pays qu'ils avaient parfois quitté depuis de longues années.


Après que le président tunisien Kais Saïed a prononcé des propos polémiques sur les migrants venus d'Afrique subsaharienne, des violences dirigées contre eux ont éclaté en Tunisie et avec elles ont pullulé des images décontextualisées.


Selon l'Unicef, environ 20 millions d'enfants nigérians ne vont pas à l'école, ce qui représente l'un des plus grands nombres d'enfants non scolarisés au monde. Les craintes liées à la sécurité, le manque d'écoles publiques et l'extrême pauvreté sont autant de facteurs qui empêchent les enfants de s'instruire. Pour certains, comme Joy, 14 ans, qui a été abandonnée sous un pont par sa mère, le fait de ne plus aller à l'école s'accompagne d'un grave traumatisme.
