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La Russie dit traquer des "saboteurs" ukrainiens, Kiev dénonce "une provocation"

L'Ukraine a dénoncé comme une "provocation délibérée" de Moscou les informations des autorités russes faisant état de l'infiltration de "saboteurs" dans une région russe frontalière. Devant le Parlement allemand, le chancelier, Olaf Scholz, a appelé la Chine à ne pas fournir d'armes à "l'agresseur russe". À New Delhi, la guerre en Ukraine reste au cœur des préoccupations du G20. Voici le fil du 2 mars.

  • 22 h 53 : Washington va annoncer une nouvelle aide militaire à l'Ukraine

Les Etats-Unis vont annoncer vendredi une nouvelle aide militaire à l'Ukraine d'un montant d'environ 400 millions de dollars (377 millions d'euros), comprenant principalement des munitions, ont dit jeudi deux responsables de l'administration de Joe Biden ainsi qu'une source au fait du dossier.

L'aide à l'Ukraine sera l'un des principaux sujets à l'ordre du jour des discussions prévues vendredi entre le président américain et le chancelier allemand Olaf Scholz qu'il recevra à Washington, a déclaré à la presse le porte-parole de la Maison Blanche pour les questions de sécurité nationale, John Kirby.

  • 19 h 23 : l'Ukraine ordonne aux personnes vulnérables d'évacuer la ville de Koupiansk

L'Ukraine a ordonné aux personnes vulnérables d'évacuer la ville de Koupiansk (front nord-est), qui risque d'être prise par les forces russes, a annoncé l'administration militaire.

"L'évacuation obligatoire des familles avec enfants et des résidents dont la mobilité est réduite a commencé dans la communauté de Koupiansk en raison du bombardement permanent du territoire par les forces russes", a déclaré l'administration militaire de la région de Kharkiv.

Le gouverneur de la région de Kharkiv, Oleg Synegoubov, a affirmé que plusieurs localités, dont Koupiansk, avaient été bombardées au lance-roquettes multiple par les forces russes.

Koupiansk, à une centaine de kilomètres de la ville de Kharkiv, comptait avant la guerre près de 30 000 habitants. Elle a été prise par les Russes dans les premiers jours de l'invasion, il y a un an. Les Ukrainiens ont repris la ville en septembre après une contre-offensive éclair.

  • 17 h 22 : le parlement moldave condamne l'invasion russe en Ukraine

Le Parlement moldave a adopté une déclaration condamnant l'invasion russe de l'Ukraine, qui a contribué à une hausse des tensions entre Moscou et Chisinau.

La déclaration affirme que l'invasion de Moscou a commencé avec la prise de la péninsule de Crimée en février 2014 et exige le retrait de toutes les troupes russes d'Ukraine. Elle indique par ailleurs que la Russie mène en Ukraine une guerre d'agression illégale, non provoquée et infondée qui viole les principes du droit international, et fait écho aux appels de Kiev en faveur d'un tribunal international chargé de poursuivre les crimes de guerre.

En réaction, la Russie a appelé la Moldavie à mettre fin à sa "rhétorique de la confrontation antirusse".

  • 16 h 47 : la police exhume les corps de trois civils ukrainiens tués il y a un an

La police scientifique ukrainienne a exhumé trois corps de civils tués en mars 2022, dont la mort a été imputée aux forces russes, enterrés ensemble à Borodianka, près de Kiev.

Selon la police, les corps de ces trois hommes ont été enterrés le 8 mars 2022, dans une tombe commune dans le cimetière de Borodianka, une ville au nord-ouest de la capitale, et occupée par les soldats de Moscou au début de l'invasion.

L'une des victimes "est un habitant du quartier, âgé de 50 ans, qui a été abattu dans une voiture. Puis il y a eu un incendie et son corps a brûlé. L'identité des deux autres n'a pas encore été établie", a précisé le chef de la police de la région de Kiev, Andriï Nebytov, lors d'un point presse au cimetière.

  • 16 h 40 : un responsable de l'UE loue l'engagement du Maroc en faveur de l'Ukraine

Un haut responsable de l'UE a salué la contribution du Maroc en faveur de l'Ukraine en évoquant publiquement, pour la première fois, la fourniture de vieux blindés à Kiev, ce qui n'a pas été confirmé par Rabat. 

"Nous avons discuté de la contribution du Maroc dans la guerre russe contre l'Ukraine", a précisé le commissaire à la Politique de voisinage, Olivér Várhelyi, en visite officielle au Maroc, après avoir rencontré le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita.

"Le Maroc a contribué pas seulement politiquement mais aussi physiquement avec les livraisons", a affirmé Olivér Várhelyi lors d'un point presse, en faisant référence à "une offre de tanks anciens russes pour l'Ukraine" mentionnée récemment dans la presse marocaine.

  • 15 h 59 : Blinken dit avoir demandé à Lavrov de "mettre fin à cette guerre d'agression"

Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a déclaré avoir demandé à son homologue russe, Sergueï Lavrov, de "mettre fin" à la "guerre d'agression" de la Russie en Ukraine, lors de leur échange en marge d'une réunion du G20 en Inde.

"J'ai dit au ministre des Affaires étrangères (russe) ce que j'ai dit, comme tant d'autres, la semaine dernière aux Nations unies et ce que tant de ministres des Affaires étrangères du G20 ont dit aujourd'hui : mettez fin à cette guerre d'agression, engagez-vous dans une diplomatie significative qui peut produire une paix juste et durable", a déclaré Antony Blinken à la presse. 

  • 13 h 45 : l'Estonie et sa communauté russophone, une cohabitation difficile depuis la guerre en Ukraine

En Estonie, les tensions sont de plus en plus fortes depuis le début de la guerre en Ukraine notamment dans la ville de Narva à majorité russophone. Reportage.

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  • 13 h 37 : des "saboteurs" ukrainiens ont tiré sur des civils russes, dénonce Poutine

Le président russe Vladimir Poutine a dénoncé une attaque commise par des "terroristes" et "néonazis" après que Moscou eut fait état d'un groupe de "saboteurs" ukrainiens infiltrés dans une région du sud de la Russie frontalière de l'Ukraine.

L'armée russe "protège la Russie et notre peuple contre les néonazis et les terroristes (...), ceux qui ont commis une nouvelle attaque terroriste aujourd'hui, se sont infiltrés dans notre territoire frontalier et ont ouvert le feu sur des civils", a déclaré Vladimir Poutine lors d'une allocution retransmise à la télévision.

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  • 13 h 21 : en Russie, sanctions renforcées contre les critiques de l'armée et des groupes paramilitaires

Les députés russes ont adopté des amendements punissant encore plus sévèrement, jusqu'à 15 ans de prison, les propos jugés hostiles aux forces russes combattant en Ukraine y compris, désormais, les "volontaires" de groupes paramilitaires.

"Discréditer" des militaires russes participant au conflit est maintenant passible au pénal de 15 ans de prison, contre cinq ans auparavant, a indiqué la Douma d'État (chambre basse du Parlement russe), sur Telegram.

Le texte introduit aussi des sanctions pour les critiques visant les "volontaires" russes, un terme employé par les autorités pour qualifier notamment les mercenaires du groupe paramilitaire Wagner, très actifs sur le front dans l'est de l'Ukraine.

Après avoir nié pendant des années son existence, les autorités russes reconnaissent désormais pleinement les combattants de Wagner.

  • 13 h 15 : la plupart des participants au G20 condamnent la guerre en Ukraine

La plupart des participants à la réunion des ministres des Affaires étrangères du G20 à New Delhi ont condamné fermement la guerre en Ukraine, a annoncé l'Inde, présidente en exercice du groupe.

La Russie, qui a envahi l'Ukraine en février 2022, et la Chine se sont une nouvelle fois désolidarisées de cette condamnation, a précisé l'Inde dans un communiqué.

  • 13 h 12 : le soutien occidental à l'Ukraine risque d'entraîner des "conséquences catastrophiques", selon la Russie

L'implication croissante des États-Unis et de l'Otan en Ukraine risque d'entraîner un affrontement militaire direct aux "conséquences catastrophiques", a averti la Russie à Genève dans un discours boycotté par de nombreux diplomates occidentaux.

S'exprimant devant la Conférence du désarmement, le vice-ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Riabkov, a dénoncé les pays qui poussent "à l'escalade".

Des diplomates européens, américain et britannique ont boycotté son discours, préférant se rassembler à l'extérieur de la salle autour de l'ambassadrice ukrainienne, Yevheniia Filipenko. Un geste de solidarité, comme ils en ont beaucoup fait depuis l'invasion de l'Ukraine par Moscou l'année dernière. 

"La menace stratégique la plus grave vient aujourd'hui de la politique des États-Unis et de l'Otan visant à attiser davantage le conflit en Ukraine et dans les environs", a accusé le diplomate russe.

  • 12 h 50 : Blinken a eu un "bref" échange avec Lavrov au G20

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a eu en Inde un "bref" entretien avec son homologue russe Sergueï Lavrov, leur premier depuis le début de la guerre en Ukraine, a indiqué un responsable américain.

En marge des discussions du G20, Antony Blinken a fait part à son interlocuteur de l'engagement des États-Unis à soutenir l'Ukraine et a pressé la Russie de revenir sur sa décision de suspendre le traité de désarmement nucléaire New Start, a précisé le responsable américain sous couvert d'anonymat.

  • 11 h 51 : le Kremlin dénonce une "attaque terroriste" perpétrée par un groupe de "saboteurs" ukrainiens

Le Kremlin a dénoncé une "attaque terroriste" après que les autorités russes ont affirmé combattre un groupe de "saboteurs" ukrainiens infiltrés dans la région de Briansk, frontalière de l'Ukraine. 

"Nous parlons d'une attaque terroriste. Des mesures sont prises pour détruire les terroristes", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, ajoutant que le président Vladimir Poutine recevait "constamment des rapports" sur l'évolution de la situation.

  • 11 h 50 : Kiev dénonce une "provocation délibérée" de Moscou à propos de la présence de "saboteurs" en Russie

La présidence ukrainienne a dénoncé comme une "provocation délibérée" de Moscou les informations des autorités russes faisant état de l'infiltration de "saboteurs" ukrainiens dans une région russe frontalière.

"L'histoire sur le groupe de sabotage ukrainien en Russie est une provocation délibérée classique. La Russie veut effrayer sa population pour justifier" son invasion de l'Ukraine, a déclaré sur Twitter Mykhaïlo Podoliak, conseiller de la présidence.

  • 11 h 32 : l'Inde devrait utiliser sa présidence du G20 pour aider à mettre fin à la guerre en Ukraine, selon Meloni

La Première ministre italienne Giorgia Meloni a déclaré espérer que l'Inde utiliserait sa présidence du G20 pour aider à négocier la fin de la guerre en Ukraine, après avoir dévoilé un nouveau partenariat stratégique avec New Delhi.

L'Inde, qui préside cette année le Groupe des Vingt, entretient une amitié de longue date avec la Russie et n'a pas condamné l'invasion de l'Ukraine. 

"Le Premier ministre Modi connaît très bien la position de l'Italie, qui est de pleinement soutenir l'intégrité territoriale de l'Ukraine", a déclaré Giorgia Meloni, invitée du Premier ministre indien Narendra Modi.

"Nous espérons tous deux que l'Inde, en présidant le G20, pourra jouer un rôle central pour faciliter un processus négocié de cessation des hostilités", a-t-elle poursuivi lors d'une prise de parole commune avec Narendra Modi.

Le Premier ministre indien a pour sa part déclaré à la presse que "depuis le début de la guerre en Ukraine, l'Inde a clairement indiqué que seuls le dialogue et la diplomatie peuvent résoudre ce conflit".

  • 11 h 04 : la Russie pas "prête" à accepter le communiqué commun du G20, selon la diplomatie espagnole

La Russie n'est "pas prête" à accepter le contenu sur l'Ukraine du communiqué commun d'une réunion du G20, a estimé en Inde le ministre espagnol des Affaires étrangères José Manuel Albares.

"Après le discours du ministre russe des Affaires étrangères (Sergueï Lavrov), je ne pense pas que la Russie soit prête à accepter une déclaration acceptable", a dit devant la presse José Manuel Albares.

  • 11 h : assaut russe sur Bakhmout, "l'ennemi continue d'avancer" 

La bataille fait rage pour le contrôle de Bakhmout, dans l'est de l'Ukraine, le président ukrainien Volodymyr Zelensky accusant la Russie d'envoyer massivement ses hommes à une mort certaine dans le seul but de s'emparer de cette localité symbolique.

La Russie dit traquer des "saboteurs" ukrainiens, Kiev dénonce "une provocation"
  • 10 h 50 : l'armée russe tente d'"éliminer" des "saboteurs" ukrainiens infiltrés dans une région frontalière 

L'armée russe tente d'"éliminer" un groupe de "saboteurs" ukrainiens infiltré dans la région de Briansk, frontalière de l'Ukraine, a annoncé le gouverneur local, selon lequel un civil a été tué et un enfant blessé.

"Un groupe de reconnaissance et de sabotage s'est infiltré dans le village de Lioubetchané depuis l'Ukraine (...) Les forces armées russes prennent toutes les mesures nécessaires pour éliminer ce groupe", a indiqué sur Telegram Alexandre Bogomaz.

  • 10 h 35 : Moscou et Pékin dénoncent "le chantage et les menaces" des pays occidentaux, selon la diplomatie russe

Les ministres des Affaires étrangères de la Russie et de la Chine ont dénoncé les pays occidentaux qui utilisent selon eux "le chantage et les menaces" pour imposer leurs vues, selon la diplomatie russe.

Lors d'un entretien en marge d'une réunion du G20 à New Delhi, le ministre russe Sergueï Lavrov et le ministre chinois Qin Gang ont "unanimement rejeté les tentatives d'ingérence dans les affaires internes d'autres pays, d'imposer des approches unilatérales par le chantage et les menaces", a indiqué la diplomatie russe dans un communiqué.

  • 10 h 08 : un réseau de chambres de torture directement financé par Moscou, selon des enquêteurs internationaux

Un réseau d'au moins 20 chambres de torture situé dans la ville libérée de Kherson a été "directement mis en place et financé par l'État russe", selon des enquêteurs internationaux.

Cette équipe d’avocats basée en Grande-Bretagne et appelée la "Mobile justice Team", enquête sur les crimes de guerre en Ukraine et notamment à Kherson, ville occupée par l’armée russe durant huit mois.

La mise en place de ce réseau faisait partie d'une stratégie destinée à "soumettre, rééduquer et tuer les leaders ukrainiens et les dissidents", assure l'équipe de juristes dans une déclaration.

  • 10 h : à Copenhague, la Petite Sirène vandalisée, un drapeau russe peint sur son socle

La statue de la petite Sirène, emblème de Copenhague et du Danemark, a été vandalisée durant la nuit de mercredi à jeudi, avec un grand drapeau russe peint sur son socle.

Copenhague s’est réveillée ce matin avec la célèbre petite sirène vandalisée: un drapeau russe a été peint sur socle #afp pic.twitter.com/39cHy2zwA8

— Camille Bas Wohlert (@BasWohlert) March 2, 2023

Un drapeau a été peint dans des circonstances inconnues sur la pierre sur laquelle est posée la statue de l'héroïne du conteur Hans Christian Andersen, située dans le port de Copenhague.

La police danoise a annoncé avoir ouvert une enquête, sans mentionner d'indice sur l'origine de ce signe apparent de soutien à Moscou en pleine guerre en Ukraine.

  • 9 h 54 : Blinken demande à la Russie de prolonger l'accord céréalier

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a demandé lors d'une réunion au G20 que la Russie renouvelle l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes, qui expire ce mois-ci.

"Il est impératif que le G20 s'exprime au nom de l'extension et de l'élargissement de l'initiative sur les céréales afin de renforcer la sécurité alimentaire des plus vulnérables", a déclaré à New Delhi Antony Blinken aux ministres des Affaires étrangères du G20.

"La Russie a délibérément et systématiquement ralenti son rythme d'inspections, créant un arriéré de navires qui pourraient livrer de la nourriture au monde aujourd'hui", a par ailleurs accusé le secrétaire d'État américain, selon un compte rendu de ses propos.

  • 9 h 43 : Olaf Scholz appelle la Chine à ne pas fournir d'armes à "l'agresseur russe"

Le chancelier allemand Olaf Scholz a appelé la Chine à ne pas fournir d'armes, comme le craignent les États-Unis, à "l'agresseur russe" de l'Ukraine.

"Mon message à Pékin est clair : utilisez votre influence à Moscou pour exiger le retrait des troupes russes! Et ne fournissez pas d'armes à l'agresseur russe", a lancé le dirigeant allemand devant le Bundestag, la chambre basse du parlement allemand.

  • 9 h 40 : selon Lavrov, l'Occident est en train "d'enterrer" l'accord sur l'exportation de céréales 

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a accusé l'Occident d'"enterrer honteusement" l'accord sur les exportations de céréales depuis les ports ukrainiens de la Mer noire, a rapporté l'agence RIA Novosti.

Tout en restant dans l'accord conclu en juillet dernier, la Russie s'est insurgée à plusieurs reprises contre l'approche occidentale, affirmant que les pays qui ont imposé des sanctions à Moscou n'en font pas assez pour alléger les restrictions sur les propres exportations de la Russie, en particulier les engrais.

  • 9 h 26 :  des discussions en cours sur de "futures" garanties de sécurité pour l'Ukraine, affirme Scholz

L'Allemagne et "d'autres partenaires" mènent des discussions avec Kiev au sujet "d'engagements futurs en matière de sécurité pour l'Ukraine", a indiqué le chancelier Olaf Scholz.

Vladimir "Poutine est-il prêt à négocier le retour à des principes et une paix juste ? Pour l'instant, rien ne le laisse supposer", a argumenté le chef du gouvernement devant le Bundestag, déplorant que le président russe "mise plutôt sur des gestes menaçants, comme par exemple dernièrement la suspension de l'accord New Start avec les États-Unis".

  • 8 h 57 : au moins trois morts dans une frappe russe sur un immeuble d'habitation à Zaporijjia

Au moins trois personnes sont mortes lors d'une frappe sur un immeuble d'habitation à Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, ont indiqué jeudi les autorités locales.

Dans un communiqué, la police ukrainienne a indiqué qu'un missile russe, "selon des informations préliminaires venant d'une batterie de S-300", avait détruit plus de 10 appartements de cet immeuble "où des gens dormaient paisiblement".

"Lors des opérations de recherche, six personnes blessées ont été sorties des décombres, ainsi que les corps de trois personnes", a précisé cette source.

  • 5 h 30 : "La gouvernance mondiale a échoué", estime le Premier ministre indien au G20

Le Premier ministre indien Narendra Modi a estimé à l'ouverture d'une réunion du G20 à New Delhi que les institutions multilatérales avaient "échoué" à relever les défis urgents auxquels le monde fait face.

"Nous devons tous reconnaître que le multilatéralisme est en crise aujourd'hui", a souligné Narendra Modi dans une déclaration pré-enregistrée, à l'ouverture d'une réunion des ministres des Affaires étrangères du G20. 

"L'expérience de ces dernières années – crise financière, changement climatique, pandémie, terrorisme et guerre – montre clairement que la gouvernance mondiale a échoué", a-t-il poursuivi.

L'invasion de l'Ukraine par la Russie devrait dominer la réunion entre les chefs de la diplomatie des principales puissances mondiales, a reconnu mercredi devant la presse le secrétaire d'Etat indien aux Affaires étrangères Shri Vinay Kwatra. 

  • 5 h : l'Ukraine a "vaincu la terreur hivernale"

L'Ukraine s'est félicitée mercredi d'avoir "vaincu la terreur hivernale", marquée par d'intenses bombardements russes qui ont plongé des millions de personnes dans le froid.

"L'hiver est terminé. Il a été très difficile, chaque Ukrainien l'a ressenti" a déclaré dans la soirée le président Volodymyr Zelensky. "Mais nous sommes parvenus à fournir à l'Ukraine de l'énergie et du chauffage".

Plus tôt dans la journée, le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba avait dit : "Il faisait froid et sombre, mais nous étions incassables (...) L'Ukraine a vaincu la terreur hivernale". 

Avec Reuters et AFP