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"Une Europe libre ne peut exister sans une Ukraine libre", assure Zelensky à Bruxelles

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a pris la parole jeudi devant le Parlement européen à Bruxelles puis s'est rendu au Conseil européen réuni en sommet pour s'entretenir avec les chefs d'État et de gouvernement. Il a exhorté les leaders européens à "aller plus vite" que la Russie pour la livraison d'armes et a appelé à renforcer les sanctions contre Moscou. Voici le fil du 9 février 2023.

  • 4 h 16 : Macron n'exclut pas de retirer la Légion d'honneur à Poutine

Emmanuel Macron n'a pas exclu de retirer la Légion d'honneur remise par son prédécesseur Jacques Chirac au président russe Vladimir Poutine en 2006, tout en expliquant vouloir choisir "le bon moment pour le faire".

Le chef de l'État a remis mercredi soir à Volodymyr Zelensky, de passage à Paris lors de son second déplacement hors d'Ukraine depuis le début de l'invasion russe, la Grand’Croix de la Légion d’honneur. Il s'agit de la plus haute distinction qu'un président français puisse décerner à un homologue. Interrogé par la presse à l'issue d'un sommet européen à Bruxelles dans la nuit de jeudi à vendredi, il a expliqué que cette distinction était "un élément de justice et de reconnaissance de notre pays" à l'égard du président ukrainien.

Mais la cérémonie informelle de remise de la Légion d'honneur à Volodymyr Zelensky à l'Élysée, dont Emmanuel Macron avait tweeté une vidéo, a ravivé les demandes de ceux qui réclament que la France retire cette distinction à Vladimir Poutine.

Jacques Chirac avait remis en 2006 au président russe la Grand'Croix de la Légion d'honneur. Cette décision avait immédiatement soulevé une polémique. L'organisation Reporters sans frontières avait notamment tenté en justice, mais en vain, d'en priver le maître du Kremlin.

Évoquant une "question symbolique mais d'importance", le président Macron a dit : "je ne m'interdis rien (...) mais ce n'est pas une décision que j'ai prise aujourd'hui". Ces décisions "sont toujours lourdes de sens et je pense qu'il faut apprécier le bon moment pour le faire".

  • 3 h 16 : Macron juge impossible la livraison d'avions "dans les semaines qui viennent"

Le président français Emmanuel Macron a affirmé dans la nuit de jeudi à vendredi que des avions de chasse réclamés par l'Ukraine ne pourraient "en aucun cas" être "livrés dans les semaines qui viennent", assurant privilégier des armes "plus utiles" et "plus rapides".

"Je n'exclus absolument rien", a assuré à Bruxelles le président français devant la presse au sujet de livraisons d'avions de combat, à l'issue d'un sommet européen en présence de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Mais "ça ne correspond pas aujourd'hui aux besoins", a-t-il estimé.

  • 1 h 26 : Zelensky va ouvrir une conférence de ministres des Sports sur la présence des Russes aux JO

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky prendra la parole vendredi lors d'une visioconférence réunissant les ministres des Sports de plusieurs pays sur la présence des athlètes russes aux JO-2024 de Paris, selon l'agence PA.

Le dirigeant ukrainien, qui s'exprimera à l'ouverture de cette conférence organisée par Londres, a réclamé à plusieurs reprises l'exclusion des sportifs russes et biélorusses des prochains Jeux olympiques, appelant encore cette semaine à "protéger la charte olympique".

  • 22 h : accueilli en héros à Bruxelles, Zelensky achève sa tournée européenne

Acclamé par les eurodéputés, applaudi par les dirigeants des Vingt-Sept réunis en sommet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a bouclé jeudi une visite européenne à Bruxelles au cours de laquelle il a réclamé des réponses concrètes à sa demande d'avions de combat.

Les Européens ont pour l'instant refusé de s'engager sur les aéronefs demandés par l'Ukraine et aucune annonce tangible n'était sortie de Bruxelles en début de soirée.

Le chef de l'État ukrainien a toutefois évoqué "des signaux positifs". "Nous voulons obtenir ces avions dont nous avons besoin et il y a des accords qui (...) ne sont pas publics", a-t-il assuré au cours d'une conférence de presse, sans plus de précisions.

"Je ne peux tout simplement pas rentrer à la maison sans résultats", a martelé le dirigeant ukrainien, qui a eu une série d'entretiens avec les États membres répartis par groupes.

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  • 21 h 35 : l'Allemagne offre deux batteries anti-aériennes à la Slovaquie

L'Allemagne va offrir à la Slovaquie deux batteries de défense aérienne MANTIS pour protéger sa frontière orientale avec l'Ukraine, a indiqué le ministère slovaque de la Défense.

"La Slovaquie recevra ces batteries à titre gracieux et de manière permanente", a déclaré à l'AFP la porte-parole du ministère, Martina Kakascikova.

"La formation des soldats slovaques à l'utilisation de ce système d'armes commencera dans les prochains mois", a posté jeudi sur Facebook le ministre slovaque de la Défense, Jaroslav Nad.

Le ministère n'a pas précisé la date exacte de livraison du système en Slovaquie, pays membre de l'UE et de l'OTAN.

  • 20 h 30 : l'Ukraine, un pied dans l'Union européenne ?

C'est l’image du jour : l'ovation debout des députés européens à l'entrée de Volodymyr Zelensky dans l'enceinte du Parlement européen à Bruxelles. "Vous allez gagner", a lancé la présidente de l'institution Roberta Metsola. Retour sur cette journée marquante et analyse dans le débat de France 24.

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  • 19 h 20 : Zelensky rencontre le roi des Belges à Bruxelles

Le président ukrainien a rencontré à Bruxelles le roi des Belges Philippe, en marge d'un sommet européen, a annoncé le Palais royal dans un tweet accompagné d'une photo les montrant ensemble.

🇧🇪🇺🇦 Son Excellence @ZelenskyyUa, Président de la République d’Ukraine, a été reçu en audience. Le Premier ministre @alexanderdecroo était également présent.@APUkraine #MonarchieBe pic.twitter.com/p55xjP7n55

— Belgian Royal Palace (@MonarchieBe) February 9, 2023

"Son Excellence le Président de la République d'Ukraine a été reçu en audience", a indiqué le Palais. Le Premier ministre belge Alexander De Croo, que Volodymyr Zelensky avait rencontré plus tôt dans la journée lors du sommet de l'UE, assistait à l'entretien.

  • 19 h 18 : le CIO dénonce les menaces ukrainiennes de boycott des JO-2024

Les menaces ukrainiennes de boycotter les JO-2024 de Paris si des sportifs russes et biélorusses y participaient "vont à l'encontre des fondamentaux du mouvement olympique", affirme le président du Comité international olympique, Thomas Bach, dans un courrier daté  du 31 janvier et révélé jeudi par le comité olympique ukrainien.

Dans cette réponse aux appels répétés de Kiev à exclure les représentants des deux pays, même sous bannière neutre, Thomas Bach assure aussi que les "pressions" ukrainiennes sont perçues comme "extrêmement regrettables" par "la vaste majorité" des différents acteurs olympiques, des comités nationaux aux fédérations internationales.

  • 18 h 46 : Hidalgo réaffirme son opposition à la venue d'athlètes russes aux JO de Paris

La maire de Paris Anne Hidalgo a effectué une visite à Kiev où elle a ancré sa nouvelle position contre la venue des sportifs russes lors des jeux Olympiques 2024 à Paris, "tant que la Russie continuera à faire la guerre à l'Ukraine".

"Tant que les forces russes continueront à vous bombarder, à cibler vos populations civiles et vos infrastructures, tant que des soldats russes occuperont votre territoire, je ne souhaite pas que des athlètes russes participent aux épreuves sportives", a déclaré Anne Hidalgo, invitée par le maire de la capitale ukrainienne Vitali Klitschko, au conseil municipal de Kiev.

À l'Hôtel de Ville de @Kyiv devant le conseil municipal, je le redis : il n'y aura pas d'athlètes russes aux Jeux de #Paris2024 tant que la Russie continuera à faire la guerre à l'Ukraine. pic.twitter.com/J81c0ef8yz

— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) February 9, 2023

"Je ne doute pas que le Comité international olympique", décisionnaire sur ce sujet diplomatique très sensible, "saura faire sienne cette position", a-t-elle ajouté.

  • 18 h 42 : la présidente de France Médias Monde affirme avoir été "surprise" par la coupure de RT

Marie-Christine Saragosse, la présidente de France Médias Monde, groupe public chargé de l'audiovisuel extérieur de la France, dit avoir été "surprise" par la coupure en Europe de la chaîne russe RT, décision qui a pu donner l'impression d'une "censure".

Le fait que "des démocraties occidentales, au titre de sanctions dans un environnement guerrier, sortent les premières l'arme de la censure, ça m'a surprise", a déclaré Marie-Christine Saragosse lors d'un déjeuner de presse organisé à Paris par l'Association des journalistes médias (AJM, qui réunit des journalistes couvrant ce secteur).

Elle a rappelé que cette coupure était "une décision européenne" qui "dépasse" la France et allait au-delà de la seule question de l'audiovisuel car incluse dans un paquet de sanctions plus larges.

"Simplement, on donnait un précédent : la censure utilisée par les démocraties occidentales européennes. Ce n'est pas très commode à l'international ensuite d'expliquer la liberté d'expression", a ajouté la patronne de France Médias Monde, qui regroupe notamment la chaîne France 24 et la radio RFI.

  • 18 h : des soldats ukrainiens en formation intensive en Espagne

L’Union européenne a lancé sa mission de formation des forces armées ukrainiennes en novembre dernier, avec pour ambition de former 15  000 soldats ukrainiens d’ici mai. Un objectif que l'UE veut doubler, a annoncé début février le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.

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  • 17 h 46 :  Joe Biden pourrait aller en Pologne, mais pas en Ukraine

Joe Biden a jugé "possible" un prochain voyage en Pologne, mais a exclu une éventuelle visite en Ukraine alors qu'approche le 24 février, date à laquelle la Russie a envahi le pays l'année dernière.

"Il est possible que j'aille en Pologne, mais c'est tout", a dit le président américain, en réponse à une journaliste qui l'interrogeait sur un éventuel déplacement en Ukraine.

"Je n'ai pas décidé pour l'instant quand j'irai en Pologne ni même si je m'y rendrai", a-t-il aussi dit.

La Pologne, pays membre de l'Otan, joue un rôle majeur dans le dispositif occidental de soutien à l'Ukraine, et la Maison Blanche évoque depuis quelque temps déjà une nouvelle visite de Joe Biden.

Le président américain, dont tous les déplacements impliquent de lourdes mesures de sécurité, s'était déjà rendu en Pologne en mars 2022, à la rencontre des autorités de ce pays, de militaires américains et de réfugiés ukrainiens.

  • 17 h 29 : la Moldavie a identifié des activités russes de "déstabilisation"

Les services de renseignement moldaves ont indiqué avoir détecté des activités de "déstabilisation", après des propos du président ukrainien Volodymyr Zelensky affirmant avoir intercepté un plan russe concernant cette ancienne république soviétique.

"Sur la base d'informations présentées par notre partenaire ukrainien et de données internes, nous confirmons avoir identifié des activités visant à affaiblir et déstabiliser la Moldavie", écrivent les services SIS dans un communiqué transmis à l'AFP.

  • 17 h 05 : États-Unis et Royaume-Uni sanctionnent des cybercriminels russes

Les États-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé des sanctions économiques à l'encontre de sept cybercriminels présumés, basés en Russie et membres du groupe Trickbot, à quelques jours du premier anniversaire du lancement de la guerre en Ukraine par la Russie.

Il s'agit, pour le Royaume-Uni, des "toutes premières sanctions de ce type", détaille le département américain au Trésor dans son communiqué.

Au Royaume-Uni, "le groupe est responsable d'avoir extorqué au moins 27 millions de livres sterling (30,5 millions d'euros) à 149 victimes", détaille le document de l'agence britannique anti-criminalité (NCA), citant "des hôpitaux, des écoles, des entreprises et des autorités locales, bien que leur véritable impact soit probablement beaucoup plus élevé".

Aux États-Unis, "au plus fort de la pandémie de Covid-19 en 2020, Trickbot a ciblé les hôpitaux et les centres de santé", détaille le département américain au Trésor, et a notamment "déployé un logiciel de rançon contre trois établissements médicaux du Minnesota, perturbant leurs réseaux informatiques et téléphoniques et provoquant un détournement d'ambulances".

  • 16 h 12 : sous l'effet des sanctions, le tourisme s'est effondré en Russie

Le nombre de touristes étrangers en Russie en 2022 a chuté de 96,1 % sous l'effet des sanctions internationales prises après le lancement de l'intervention militaire en Ukraine, ont rapporté les professionnels du secteur.

Selon l'Association des tour-opérateurs de Russie (ATOR), citant les services des garde-frontières, 200 100 touristes étrangers sont entrés en Russie l'an passé – 25 fois inférieur au niveau pré-pandémie de 2019, quand ce chiffre dépassait les 5 millions de personnes.

"Les raisons sont évidentes : l'espace aérien fermé entre la Russie et la grande majorité des pays européens, ainsi que l'impossibilité d'utiliser les cartes Visa et Mastercard émises par des banques étrangères en Russie", indique l'ATOR dans un communiqué.

Après le déclenchement de la guerre il y a près d'un an, l'Europe avait presque entièrement fermé son espace aérien aux avions russes. Début mars 2022, le premier groupe aérien russe, Aeroflot, avait même annoncé un temps la suspension de ses vols internationaux.

Le nombre de touristes étrangers en Russie en 2022 est même largement plus faible que les niveaux enregistrés en 2020 (335 800 personnes) et 2021 (288 300), deux années marquées par d'importantes restrictions de voyage dans le monde liées à la pandémie de Covid.

  • 16 h 04 : la Pologne continue à s'approvisionner en pétrole russe, selon un membre du gouvernement

La Pologne, fervente partisane de l'embargo sur le pétrole russe, continue à couvrir environ 10 % de ses besoins en pétrole en Russie, a reconnu au parlement un vice-ministre des Actifs d'État.

Si l'embargo européen en vigueur ne concerne que les importations maritimes de pétrole, une des sources principales des revenus de l'État russe, la Pologne s'était vantée l'an dernier d'avoir un "plan radical" d'abandon des importations de pétrole russe à la fin de 2022.

Maciej Malecki, qui répondait à une question d'une députée d'opposition, a reconnu que le contrat en vigueur avec le groupe russe Tatneft, qui expirera fin 2024, couvre "environ 10 pour cent des besoins de (géant pétrolier national) Orlen", soit 200 000 tonnes de pétrole par mois.

Selon Maciej Malecki, Orlen, contrôlé par l'État, "déclare avec fermeté qu'il arrêtera d'acheter du pétrole russe aussitôt qu'un embargo sera introduit au sein de l'UE", évoquant le "risque de dommages" à verser en cas de rupture du contrat en vigueur.

  • 15 h 38 : "Les Ukrainiens se battent par procuration pour tous les Européens", estime Nicolas Tenzer

Expert des questions internationales et directeur de la publication Desk Russie, Nicolas Tenzer était l'invité du jour de France 24.

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  • 15 h 30 : la journaliste Ovsiannikova sort un livre autobiographique après sa fuite de Russie

La journaliste Marina Ovsiannikova, devenue célèbre après avoir dénoncé l'offensive russe en Ukraine pendant un journal d'information de la télévision d'État, sort un livre autobiographique décrivant notamment "la fabrique de propagande" médiatique de Moscou.

L'ouvrage paraîtra vendredi en Allemagne. Le même jour, elle donnera une conférence de presse à Paris dans les locaux de Reporters sans Frontières pour raconter sa fuite de Russie avec sa fille grâce à RSF, il y a quatre mois, quand elle était assignée à résidence.

  • 15 h 06 : les Russes intensifient leurs attaques dans l'Est, les soldats ukrainiens à bout de force à Bakhmout

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé dans un entretien publié dans le journal Le Figaro que si les Russes prenaient Bakhmout, une ville de l'Est théâtre depuis plus de six mois de sanglants combats, ils auraient un "avantage" et voudraient "aller plus loin". Le point sur la situation sur le terrain avec notre correspondant en Ukraine, Gulliver Cragg.

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  • 14 h 22 :  Londres "conscient des risques d'escalade" liés aux potentielles livraisons d'avions

Le gouvernement britannique s'est dit "conscient des risques d'escalade" liés à de potentielles livraisons d'avions de combat à l'armée ukrainienne, soulignant agir "prudemment" et rejetant la responsabilité de toute escalade sur la Russie.

À l'occasion d'une visite surprise du président ukrainien Volodymyr Zelensky mercredi, Londres a annoncé la prochaine formation de pilotes de chasse ukrainiens à l'utilisation d'appareils aux normes de l'Otan, et a promis d'étudier la possibilité de futures livraisons "à long terme" d'avions réclamés par Kiev.

"Nous prenons ces décisions prudemment et après mûre réflexion. Nous sommes conscients des potentiels risques d'escalade", a assuré le porte-parole du Premier ministre Rishi Sunak à la presse, interrogé sur les réticences de certains alliés occidentaux de Kiev.

"Tout ce que nous faisons prend en compte les potentiels risques d'escalade mais une fois de plus je voudrais souligner que c'est la Russie, et non l'Ukraine ou l'Otan, (...) qui provoque une escalade de la situation", a-t-il ajouté.

  • 14 h 17 : les prochaines semaines seront "décisives", avertit Charles Michel

Le président du Conseil européen Charles Michel a estimé que les prochaines semaines seraient "décisives" pour l'issue de la guerre en Ukraine, appelant les 27 États membres de l'UE à répondre aux besoins d'armements de Kiev.

"C'est le moment de ne pas trembler, de déployer un soutien maximal", a-t-il dit, lors d'un sommet à Bruxelles, réclamant pour l'Ukraine "des munitions, de l'artillerie, des missiles, des véhicules, des systèmes de défense".

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  • 14 H 09 : "Nous devons renforcer les sanctions" pour arrêter "la terreur russe", selon Zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé aux dirigeants de l'Union européenne réunis en sommet à Bruxelles de "renforcer les sanctions" contre Moscou pour "couper les sources de la terreur russe".

Volodymyr Zelensky a notamment mentionné l'industrie des drones que le président russe Vladimir Poutine disait vouloir développer dans une allocution prononcée jeudi à Moscou.

  • 13 h 09 : Zelensky appelle à accélérer les livraisons d'armes pour aller "plus vite" que la Russie

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté les dirigeants de l'Union européenne réunis en sommet à Bruxelles à accélérer les livraisons d'armes pour son pays, afin d'"aller plus vite" que la Russie.

"Nous avons besoin d'artillerie, de munitions, de chars modernes, de missiles à longue portée, d'avions de chasse modernes", a-t-il déclaré devant les Vingt-Sept. "Merci de nous offrir le soutien militaire que vous nous offrez, merci d'en faire davantage. Nous devons aller plus vite que notre agresseur. Notre agresseur est en train de se mobiliser davantage".

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  • 11 h 42 : Macron se prononcera "à l'été" sur une possible exclusion des athlètes russes aux JO

Le président français Emmanuel Macron a affirmé avoir "parlé" avec Volodymyr Zelensky d'une possible exclusion des athlètes russes des Jeux olympiques de 2024 à Paris, réclamée par le président ukrainien, tout en précisant qu'il se prononcerait personnellement "à l'été".

"Nous en avons parlé, j'ai expliqué aussi comment les choses se tenaient", a déclaré le président français à son arrivée à un sommet européen à Bruxelles, au lendemain d'un dîner avec le dirigeant ukrainien à Paris.

Fin janvier, le président Zelensky a demandé à Emmanuel Macron que les Russes soient bannis des prochains JO (26 juillet-11 août 2024), en raison de l'invasion déclenchée il y a près d'un an par Moscou en Ukraine.

  • 11 h 12 : "L'agression russe va se casser les dents contre notre défense", affirme Zelensky devant le Parlement européen

"La suprématie de l’obéissance et de la violence, voila le régime que veut imposer le Kremlin", a assené Volodymyr Zelensky, lors de son discours devant le Parlement européen.

"Nous ne voulons pas de ça" a-t-il poursuivi, remerciant l’Union européenne pour son aide. Il a affirmé que la victoire de l’Ukraine est essentielle pour protéger les valeurs de l’Europe, estimant qu’il s’agirait d’une "victoire commune".

"Une Europe libre ne peut exister sans une Ukraine libre", a-t-il ajouté.

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  • 11 h 05 : la présidente du Parlement européen favorable à la fourniture de jets et de systèmes longue portée

La présidente du Parlement européen s'est dit favorable à l'accélération de la fourniture d'équipements militaires à l'Ukraine et notamment  à la fourniture de jets et de systèmes longue portée.

"L’Ukraine c’est l’Europe, l’avenir de votre nation est à l’intérieur de l’Union européenne" a déclaré Roberta Metsola, soulignant l’importance d’accélérer les procédures pour intégrer le pays au sein du bloc.

"Nous sommes avec vous et nous serons avec vous aussi longtemps que nécessaire" a-t-elle ajouté.

  • 10 h 04 : Volodymyr Zelensky participe à un sommet de l'UE à Bruxelles

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé à Bruxelles pour demander aux Vingt-Sept, réunis en sommet, de lui livrer des avions de combat face aux avancées de l'armée russe, un an après le début de l'invasion de l'Ukraine. 

Après des étapes à Londres et Paris la veille, le dirigeant ukrainien devrait remercier les dirigeants de l'Union européenne pour leur soutien militaire, financier et humanitaire. L'aide de l'UE et des États membres totalise "au moins" 67 milliards d'euros depuis le début du conflit, selon leur propre estimation.

La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, a salué "une journée historique pour l'Europe".

Ce matin, nous accueillons @ZelenskyyUa au Parlement européen.

Cet hémicycle, Monsieur le Président, sera le vôtre. Il l'est déjà.

Et nous nous tiendrons jusqu'au bout aux côtés des Ukrainiens pour mettre fin à l'invasion russe ! 🇪🇺🇺🇦 pic.twitter.com/M6tVD7owzO

— Valérie Hayer (@ValerieHayer) February 9, 2023
"Une Europe libre ne peut exister sans une Ukraine libre", assure Zelensky à Bruxelles
  • 9 h 24 : l'Estonie appelle à des achats conjoints d'armes et de munitions

Les États membres de l'UE devraient acheter conjointement des armes et des munitions pour l'Ukraine, a déclaré la Première ministre estonienne Kaja Kallas à la presse, avant un sommet européen à Bruxelles.

"Il est très important que nous accélérions l'aide militaire à l'Ukraine", a-t-elle également déclaré.

  • 9 h 04 : Zelensky et Macron se rendent au sommet de l'UE à Bruxelles

Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron ont pris ensemble l'avion pour se rendre au sommet de Bruxelles, depuis la base aérienne de Villacoublay, près de Paris.

"Une Europe libre ne peut exister sans une Ukraine libre", assure Zelensky à Bruxelles
  • 7 h 09 : le fondateur de Wagner affirme que le groupe a cessé de recruter des prisonniers pour combattre en Ukraine

Le groupe mercenaire russe Wagner a cessé de recruter des prisonniers pour combattre en Ukraine, a déclaré jeudi le fondateur de Wagner, Evguéni Prigojine.

Dans une réponse à une demande de commentaire publiée sur les réseaux sociaux, Evguéni Prigojine a déclaré : "Le recrutement de prisonniers par la société militaire privée Wagner a complètement cessé. Nous remplissons toutes nos obligations envers ceux qui travaillent pour nous".

  • 6 h 19 : Macron et Zelensky vont se rendre ensemble jeudi matin au sommet de l'UE à Bruxelles

Le président français, Emmanuel Macron, se rendra jeudi à Bruxelles aux côtés de son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, pour participer à un sommet de l'Union européenne, a annoncé l'Elysée.

Le président ukrainien est attendu à Bruxelles en invité d'honneur d'un sommet des Vingt-Sept où il devrait plaider pour que ses alliés lui livrent des avions de combat au "plus tôt", comme il l'a fait mercredi à Londres et à Paris.

Volodymyr Zelensky a entamé mercredi une tournée européenne afin de demander des armes supplémentaires à ses partenaires européens. Il s'exprimera devant le Parlement européen.

  •  4 h 31 : Le président français décore Volodymyr Zelensky de la légion d'honneur

Le président français Emmanuel Macron a remis la légion d'honneur à son homologue ukrainien, a annoncé la présidence française, alors que Volodymyr Zelensky avait été convié à l'Élysée après une visite à Londres.

"Le président de la République a élevé à la dignité de Grand’Croix de la Légion d'honneur le président Zelensky, il s'agit de la plus haute distinction qu'un président peut remettre à son homologue", a indiqué l'Élysée.

Emmanuel Macron a partagé dans un tweet une vidéo dans laquelle on peut le voir remettre la légion d'honneur à son homologue ukrainien.

Hommage à l’Ukraine et à son peuple.
Hommage à toi, cher Volodymyr, pour ton courage et ton engagement. pic.twitter.com/6sN2iVUWrl

— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) February 9, 2023

Avec AFP et Reuters