
Après des semaines d’hésitations, plusieurs pays alliés de l'Ukraine, dont les États-Unis et la Grande-Bretagne, ont décidé d’acheminer des tanks, tant réclamés par Volodymyr Zelensky. Mais les pays européens ne sont pas en reste. L’Allemagne a ainsi annoncé l’envoi de 14 chars Leopard et la Pologne livrera 60 chars supplémentaires. Le Portugal et l’Espagne sont non seulement aussi disposés à fournir des blindés, mais également à participer à la formation des soldats ukrainiens pour leur utilisation. Les Pays-Bas, quant à eux, réfléchissent à l’envoi d’avions de chasse F16. La course à l’armement des Ukrainiens s’accélère, au risque d’une dangereuse escalade.
La Russie menace, la Chine appelle à stopper la livraison d’armes et l’Otan se dit prête à un affrontement direct avec la Russie. La France reste prudente et ne s’est pas encore prononcée, alors que Kiev aimerait recevoir des chars Leclerc. Le président français Emmanuel Macron a dit ne pas exclure une livraison de blindés, mais ne veut pas fermer la porte aux négociations et à une issue du conflit par la voie diplomatique. Mais Paris fait presque figure d’exception. Sommes-nous à un tournant dans la guerre ? L’Europe est-elle en train d’y entrer activement et de devenir un belligérant à part entière ?
Émission préparée par Perrine Desplats, Sophie Samaille et Isabelle Romero
"Le projet a été cofinancé par l'Union européenne dans le cadre du programme de subventions du Parlement européen dans le domaine de la communication. Le Parlement européen n'a pas été impliqué dans sa préparation et n'est d'aucune manière responsable de ou lié par l'information, des informations ou des points de vue exprimés dans le cadre du projet pour lequel uniquement les auteurs, les personnes interviewées, les éditeurs ou les diffuseurs du programme sont responsables conformément au droit applicable. Le Parlement européen ne peut pas non plus être tenu responsable des dommages, directs ou indirects, pouvant résulter de la réalisation du projet."