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L'Ukraine "mérite" des pourparlers pour son adhésion à l'UE, selon Zelensky

Alors qu'une menace plane sur une nouvelle escalade militaire russe, Vladimir Poutine a assuré avoir de quoi "répondre" aux Occidentaux livrant des armes à l'Ukraine. De son côté, le président Volodymyr Zelensky a déclaré que son pays méritait d'entamer des pourparlers sur l'adhésion de l'Ukraine à l'UE dès "cette année". Voici le fil du 2 février 2023.

  • 4 h : Kiev accueille un sommet avec l'UE en pleine offensive russe

Candidate à l'adhésion à l'UE, l'Ukraine accueille vendredi un sommet avec des représentants européens, "symbole fort" selon la Commission du soutien des vingt-sept "face à l'agression injustifiée" de la Russie, qui a récemment regagné du terrain à l'Est.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen est arrivée jeudi à Kiev, accompagnée du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell et d'une quinzaine de commissaires européens. "C'est bon d'être de retour à Kiev, ma quatrième fois depuis l'invasion par la Russie et cette fois-ci avec mon équipe de commissaires", a-t-elle tweeté. "Nous sommes là ensemble pour montrer que l'UE se tient fermement aux côtés de l'Ukraine".

Le président du Conseil européen Charles Michel est également attendu, pour des discussions qui aborderont notamment les démarches en vue d'une adhésion de l'Ukraine à l'UE, un processus ardu que Kiev entend accélérer.

  • 0 h 39 : nouvelles discussions à Kiev entre représentants de l'UE et ukrainiens

Des dirigeants de l'Union européenne vont s'entretenir ce vendredi à Kiev avec le président ukrainien Volodimir Zelensky dans le cadre d'un sommet spécial, l'occasion pour eux de promettre de nouvelles sanctions contre la Russie, sans toutefois répondre à toutes les demandes de l'Ukraine.

  • 0 h 12 : l'Allemagne approuverait l'envoi de chars Leopard 1 à l'Ukraine

Le gouvernement allemand a approuvé la livraison à l'Ukraine de chars d'assaut Leopard 1 provenant de stocks industriels, rapporte vendredi le Sueddeutsche Zeitung, ajoutant que Berlin discutait avec le Qatar du rachat de 15 chars Gepard. Citant des sources gouvernementales, le journal indique que l'envoi des chars Leopard à l'Ukraine pourrait être effectué dès que les véhicules seront opérationnels.

Le groupe Rheinmetall and Flensburger Fahrzeugbau Gesellschaft (FFG) veut reconditionner des dizaines de chars Leopard 1 afin de proposer à Kyiv de les acheter, est-il ajouté.

D'après le journal, plusieurs représentants allemands ont entamé des discussions avec le ministère qatarien des Affaires étrangères sur un possible rachat de 15 chars Gepard que Doha s'était procuré en amont de la Coupe du monde 2022 de football afin de sécuriser ses stades.

Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a déclaré que "les Gepards ont démontré leur efficacité dans la guerre en Ukraine. Si nous pouvions en obtenir plus de nos partenaires, cela aiderait à coup sûr les Ukrainiens", selon des propos rapportés par le journal.

  • 23 h : la Pologne s'attend à ce que 40 pays s'opposent au retour des athlètes russes aux JO

La Pologne s'attend à ce qu'une quarantaine de pays s'opposent à la présence d'athlètes russes et biélorusses aux Jeux olympiques de Paris en 2024, a indiqué jeudi son ministre des Sports Kamil Bortniczuk. 

"Je pense que la semaine prochaine révèlera une attitude très ferme de la part des représentants de 40 pays", a-t-il affirmé à la télévision publique. Leur position "sera très clairement opposée à la participation des Russes et des Biélorusses aux Jeux olympiques".  Selon lui, il s'agira au moins des pays de l'Union européenne, de la Grande-Bretagne et des États-Unis. Les ministres des Sports concernés doivent tenir une vidéo-conférence le 10 février sur le sujet, a précisé Kamil Bortniczuk.

La Maison Blanche a par ailleurs fait savoir que les États-Unis étaient favorables à la participation des athlètes russes et biélorusses aux Jeux olympiques sous bannière neutre, mais opposés à l'affichage de leurs drapeaux. Si des athlètes sont invités à un événement sportif international comme les JO, "il doit être absolument clair qu'ils ne représentent pas les États russe ou biélorusse", a affirmé la porte-parole de l'exécutif Karine Jean-Pierre. "L'utilisation des drapeaux russe et biélorusse, d'emblèmes ou d'hymnes doivent aussi être interdits."

  • 21 h 06 : Zelensky affirme que l'Ukraine "mérite" des pourparlers sur son adhésion à l'UE 

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré que son pays, déchiré par la guerre, méritait d'entamer des pourparlers d'adhésion à l'UE dès "cette année", s'exprimant avant le sommet UE-Ukraine à Kiev.

L'Ukraine, candidat officiel à l'adhésion à l'UE depuis juin 2022, accueille vendredi un sommet avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen, Charles Michel.

  • 18 h 42 : de chauffeur de bus à combattant en Russie : l’itinéraire d’un Ivoirien recruté en prison par Wagner

Dans une vidéo diffusée au début du mois de janvier 2023, le chef du groupe paramilitaire russe Wagner s’affichait au côté d’un mercenaire présenté comme ivoirien. En analysant des publications partagées sur les réseaux sociaux et en s’entretenant avec des personnes qui l’ont connu à différentes périodes de sa vie, la rédaction des Observateurs de France 24 est parvenue à retrouver l’identité de ce mercenaire et à retracer son parcours. Il s'agit d’un chauffeur de bus ivoirien venu en Russie "pour trouver mieux ailleurs" car il était condamné à la prison pour trafic de drogue.

  • 17 h 43 : Poutine menace les Occidentaux de représailles après que les Occidents ont livré des armes à l'Ukraine

Vladimir Poutine a juré avoir de quoi "répondre" aux Occidentaux livrant des armes à l'Ukraine, une menace qui intervient en pleines conjectures sur une nouvelle escalade militaire russe.

S'exprimant pendant les cérémonies pour le 80e anniversaire de la victoire soviétique à Stalingrad, le président russe a établi un nouveau parallèle entre l'offensive de la Russie contre son voisin et la Deuxième Guerre mondiale.

Pour Poutine, le conflit en Ukraine s'inscrit dans l'héritage du triomphe de l'URSS face à Hitler. Il a accusé les responsables ukrainiens d'être des "néonazis" orchestrant le "génocide" des populations russophones.

  • 16 h 43 : vingt pays appellent à exclure la Russie d'une réunion de l'OSCE

Des parlementaires de 20 pays veulent bannir la délégation russe d'une réunion de l'OSCE prévue à la fin du mois à Vienne.

Une telle participation à une date aussi symbolique enverrait "un mauvais signal" à la communauté internationale et "pourrait même être perçue comme une provocation", écrivent-ils dans une lettre aux autorités autrichiennes consultée par l'AFP.

L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), qui compte 57 États membres, tient son assemblée parlementaire les 23 et 24 février dans la capitale autrichienne.

  • 15 h 55 : Poutine affirme que la Russie est "de nouveau" menacée par des "chars allemands"

Vladimir Poutine a affirmé que la Russie était "à nouveau" menacée par des chars allemands, référence aux blindés promis par Berlin à Kiev, dressant un nouveau parallèle entre la guerre contre Hitler et son offensive en Ukraine. 

"C'est incroyable, mais des chars allemands Leopard nous menacent à nouveau", a déclaré le président russe, lors des célébrations du 80e anniversaire de la victoire soviétique contre l'armée allemande à Stalingrad, ajoutant que la Russie avait "de quoi répondre" aux pays qui la menacent.

  • 14 h 48 : l'Union européenne accorde une nouvelle aide militaire à l'Ukraine

Le Conseil européen a décidé d'accorder à l'Ukraine une septième enveloppe d'aide militaire de quelque 500 millions d'euros ainsi que 45 millions d'euros pour financer des missions de formation.

"Les nouvelles mesures prises aujourd'hui envoient un message clair à un moment crucial : nous continuerons de soutenir l'Ukraine aussi longtemps qu'il le faudra et aussi longtemps que cela sera nécessaire", a déclaré le chef de la diplomatie européenne, Josep Borell, cité dans un communiqué.

  • 14 h 22 : Zelensky assure que la Russie "concentre ses forces" pour "se venger" de l'Ukraine et de l'Europe

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé la Russie de préparer ses forces armées pour "se venger" de l'Ukraine et de l'Europe qui soutient Kiev face à l'invasion russe.

"La Russie est en train de concentrer ses forces, nous le savons tous. Elle veut se venger non seulement de l'Ukraine mais aussi de l'Europe libre", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse en compagnie de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Le chef d'État ukrainien a par ailleurs demandé à l'UE d'adopter "plus vite" de nouvelles sanctions contre la Russie, près d'un an après le début de l'invasion russe en Ukraine.

"On voit aujourd'hui que le rythme des sanctions en Europe a un peu ralenti", a dit M. Zelensky lors d'une conférence de presse à Kiev avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. "Plus cette tâche sera faite vite et qualitativement, plus nous serons proches de la défaite de l'agression russe", a-t-il déclaré.

  • 13 h 56 : la Russie "concentre ses forces" pour "se venger" de l'Ukraine et de l'Europe

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a accusé jeudi la Russie de préparer ses forces armées pour "se venger" de l'Ukraine et de l'Europe qui soutient Kiev face à l'invasion russe.

"La Russie est en train de concentrer ses forces, nous le savons tous. Elle veut se venger non seulement de l'Ukraine mais aussi de l'Europe libre", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse en compagnie de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

  • 12 h 48 : l'UE "rassurée" par les mesures anti-corruption prises par l'Ukraine

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a salué jeudi à Kiev les récents efforts de lutte anti-corruption en Ukraine, question clé pour le pays, en pleine guerre, et pour son adhésion future à l'UE.   

"Je suis rassurée de voir les organismes anti-corruption en alerte et détectant rapidement les cas de corruption", a-t-elle dit aux côtés du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, dont elle a salué la réaction "rapide au niveau politique" pour que cette lutte ait des "résultats tangibles".

  • 12 h 35 : l'UE prévoit des sanctions contre Moscou pour l'anniversaire de l'invasion de l'Ukraine

L'UE prévoit de boucler un nouveau paquet de sanctions contre Moscou d'ici à l'anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février, a déclaré jeudi à Kiev la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

"D'ici au 24 février, exactement un an après le début de l'invasion, nous visons à mettre en place le dixième paquet de sanctions", a-t-elle annoncé lors d'une conférence de presse conjointe avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Les sanctions existantes "érodent l'économie" russe, a affirmé Ursula von der Leyen, estimant que le plafonnement du prix du pétrole russe coûtait à Moscou "environ 160 millions d'euros par jour". 

  • 9 h 20 : Lavrov accuse l'Occident de vouloir mettre fin à "la question russe"

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a accusé jeudi les Occidentaux de soutenir l'Ukraine pour mettre fin à " la question russe", accusant nommément la cheffe de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, en visite à Kiev.

"[Ursula von der Leyen] a déclaré que le résultat de la guerre doit être la défaite de la Russie, et une défaite telle qu'elle ne se relève pas pendant des décennies, a dit dans une interview télévisée Sergueï Lavrov. N'est-ce pas du racisme, du nazisme et une tentative de résoudre la question russe ?"

  • 9 h 04 : Josep Borrell annonce sur France 24 une accélération de la formation de soldats ukrainiens par l'UE

Dans un entretien accordé à France 24, le chef de la diplomatie européenne a annoncé l'accélération de la formation par l'UE de soldats ukrainiens, en Pologne. "Le but initial de la mission était de former 15 000 soldats […], mais on a doublé leur nombre, jusqu'à 30 000".

L'Ukraine "mérite" des pourparlers pour son adhésion à l'UE, selon Zelensky
  • 8 h 42 : l'Autriche expulse quatre diplomates russes

Quatre diplomates russes, dont deux accrédités auprès des Nations unies à Vienne, vont être expulsés par l'Autriche, a annoncé jeudi le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué transmis à l'AFP.

Ils ont agi de "manière incompatible avec leur statut diplomatique", selon la même source. L'expulsion de diplomates est très rare en Autriche, un pays neutre traditionnellement proche de la Russie avant l'invasion de l'Ukraine.

  • 8 h 32 : Ursula von der Leyen assure l'Ukraine du soutien de l'UE à son arrivée à Kiev

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a assuré l'Ukraine de tout le soutien de l'UE, en arrivant jeudi à Kiev, accompagnée de ses commissaires, pour une réunion à la veille d'un sommet UE-Ukraine.

Good to be back in Kyiv, my 4th time since Russia‘s invasion.

This time, with my team of Commissioners.

We are here together to show that the EU stands by Ukraine as firmly as ever.

And to deepen further our support and cooperation. pic.twitter.com/zf8fvoNKnG

— Ursula von der Leyen (@vonderleyen) February 2, 2023

"C'est bon d'être de retour à Kiev, ma quatrième fois depuis l'invasion par la Russie et cette fois-ci avec mon équipe de commissaires", a-t-elle écrit sur Twitter. "Nous sommes là ensemble pour montrer que l'UE se tient fermement aux côtés de l'Ukraine", a-t-elle ajouté.  

  • 7 h 05 : en s'attaquant à la corruption, Kiev s'attaque à "l'ennemi intérieur"

Alors que Kiev doit accueillir vendredi un sommet avec l'Union européenne, les autorités ukrainiennes ont lancé mercredi une vaste opération anticorruption visant administrations, fonctionnaires et personnalités. Décryptage d'Elena Volochine, envoyée spéciale de France 24 à Kiev.

L'Ukraine "mérite" des pourparlers pour son adhésion à l'UE, selon Zelensky
  • 6 h 14 : de hauts responsables européens en visite à Kiev jeudi

Plusieurs hauts responsables européens se rendront à Kiev jeudi 2 février pour afficher le soutien de l'Union européenne à l'Ukraine à l'approche du jour anniversaire du début de l'invasion russe. Les responsables européens devraient s'engager à fournir une aide supplémentaire à l'Ukraine, notamment militaire et financière.

L'Ukraine "mérite" des pourparlers pour son adhésion à l'UE, selon Zelensky

"Nous envoyons un signal fort, qui montre que nous nous tenons aux côtés de Kiev dans ce conflit. Il s'agit d'un signal envoyé au peuple ukrainien. D'un signal envoyé à la Russie. D'un signal envoyé au monde", a déclaré un haut responsable européen.

La présidente de la CE, Ursula von der Leyen, et le président de l'UE, Charles Michel, s'entretiendront vendredi avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.

Le chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell, devrait de son côté annoncer une aide de 25 millions d'euros pour déminer les territoires repris par l'Ukraine aux forces russes.

  • 6 h 02 :  la Russie célèbre les 80 ans de la victoire à Stalingrad, en pleine offensive en Ukraine

La Russie célèbre jeudi les 80 ans de la victoire soviétique dans la bataille de Stalingrad, tournant majeur de la Seconde guerre mondiale et symbole du patriotisme prôné avec une force redoublée par Vladimir Poutine en pleine offensive en Ukraine.

Les célébrations interviennent au moment où des combats acharnés opposent les forces russes aux soldats ukrainiens dans l'ex-république soviétique, théâtre depuis plus d'un an d'une offensive russe déclenchée selon le Kremlin pour "démilitariser" et "dénazifier" ce pays voisin.

Le président russe se déplacera à Volgograd pour participer aux célébrations, selon le Kremlin. 

Considérée comme l'une des plus sanglantes de l'Histoire, avec environ 2 millions de morts au total dans les deux camps, la bataille de Stalingrad (1942-1943) a changé le cours du conflit en Union soviétique, démoralisée jusque-là par plusieurs défaites cuisantes. Elle est toujours glorifiée par la Russie, qui revendique l'héritage de l'Union soviétique, comme l'événement qui sauva l'Europe du nazisme.

  • 5 h 59 : des sauveteurs s'activent pour tenter de retrouver des survivants dans les décombres d'un immeuble à Kramatorsk

Les sauveteurs s'activaient jeudi à l'aube pour tenter de retrouver des survivants dans les décombres d'un immeuble d'habitation de Kramatorsk, dans l'est de l'Ukraine, détruit par une frappe russe qui a fait au moins deux morts, au moment où Kiev dit s'attendre à une vaste offensive de Moscou pour le premier anniversaire de l'invasion.

La frappe a eu lieu mercredi vers 21 h 45 (19 h 45 GMT) contre huit immeubles du centre de Kramatorsk, dont l'un s'est complètement effondré, a indiqué la police de Donetsk sur son compte Facebook. Une centaine de policiers ont été déployés pour fouiller les décombres.

  • 1 h 32 : une société de défense américaine propose à l'Ukraine deux drones de pointe pour un dollar symbolique

Une société de défense américaine a annoncé mercredi qu'elle souhaitait fournir deux drones de combat sophistiqués à l'Ukraine pour seulement un dollar symbolique et a appelé le gouvernement américain à approuver la transaction.

General Atomic Aeronautical Systems, filiale de General Atomics, a indiqué qu'elle exhortait depuis des mois Washington à livrer à l'Ukraine ses puissants drones Grey Eagle et Reaper (aussi appelé "drone tueur"), utilisés par les forces armées américaines lors d'opérations de surveillance et d'attaques ciblées en Afghanistan, Syrie, Irak et d'autres zones de conflits.

Ces drones, qui peuvent parcourir de longues distances à moyenne altitude, font partie des technologies qui permettraient de renforcer les capacités de défense de l'Ukraine dans la guerre qui l'oppose à la Russie, selon le constructeur.

Avec AFP et Reuters